En comparaison, en 2007, Nicolas Sarkozy avait obtenu 68,38% et Ségolène Royal 48,34%. Le nombre de votants diminue légèrement 85,03% contre 83,05% et reste pratiquement stable pour les blancs ou nuls 3,86% contre 2,66% en 2007.
Ambiance assez bizarre au bureau centralisateur de l’Hôtel de Ville. 0n sait que Nicolas Sarkozy est battu, contrairement au premier tour, le public arrive plus tard, un peu avant 20h. Curieusement, sur les écrans du hall, pas de chaine de télévision, des images du site internet de la ville défilent en boucle.
Yves Métaireau annonce les résultats officiels : « François Hollande 3809 voix (32,23%) et Nicolas Sarkozy 8006 voix (67,76%) ».
Applaudissements, dans ce grand paradoxe baulois, car ce score important ne change évidemment pas le résultat final. On entend : « Nous sommes ici le dernier bastion des Baulois » (ndr, pour évoquer le score du bureau n°1) ou encore « Faut voir la suite ».
Yves Métaireau (UMP)
« La ville de la Baule est fidèle à sa tradition, à ses valeurs et je suis heureux de voir que je suis en phase avec les électeurs baulois. Ce qui m’inquiète un peu dans une élection comme celle-là, au titre d’élu local, c’est que tous les pouvoirs exécutifs sont entre les mêmes mains, les grandes villes, les départements, beaucoup d’intercommunalités, toutes les régions, sauf une et le sénat.
Je trouve que dans une démocratie et je le dis sans attitude revancharde ; il faut un certain équilibre et ce qui m’inquiète ce soir, c’est que l’équilibre est vraiment rompu et assez largement ».
Jean-Pierre Savary (MoDem)
« Ce n’est pas une surprise, les résultats de la Baule sont conformes à sa sociologie et sont presque les mêmes qu’il y a cinq ans. On peut néanmoins remarquer des résultats divergents entre la partie front de mer et celle qui se trouve au-delà de la ligne du chemin de fer, en particulier au Guézy où les résultats sont beaucoup plus équilibrés ».
Il donne aussi sa position au plan national : « Il est très étonnant que le résultat de François Hollande ne soit pas supérieur, cela veut s’en doute dire qu’un certain nombre de Français lui font confiance, mais doutent néanmoins de sa capacité à faire face aux difficultés dans laquelle se trouve la France ».
Législatives ? : « Je pense que cela va être une élection difficile, je suis toujours, en ce qui me concerne désireux qu’une large majorité de centre influant les éléments républicains de centre gauche, de gauche, de centre droit et de droite puissent se réunir pour mener à bien le redressement de la France ».
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