Le roman raconte la vie de cette femme, née le 31 mai 1666. Comment cette femme issue d’une famille bourgeoise a-t-elle pu vivre un destin aussi tragique ?
Armelle Hébert de la Jouerie est une femme passionnée et déterminée dans ses amours et dans sa haine. Après une enfance relativement confortable, elle quitte sa ville natale Saint-Germain-en-Laye, pour l’amour d’un homme de 20 ans son aîné, et monte à Paris. Ensemble ils voyageront beaucoup, son mari la trompera, sera empoisonné par sa maîtresse… Et à partir de là, Armelle va vivre son extraordinaire odyssée. Tour à tour, frivole, sauvage, guerrière, elle endossera les habits de précepteur, de veuve, de maîtresse, de forçat évadé, de pirate, d’exploratrice…
Comment cette histoire est-elle arrivée jusqu’à vous ?
Dès le départ, j’avais tous les personnages, je les ai croisés dans mon quotidien. Je trouve fascinant de faire vivre toutes ces figures comme si elles étaient réelles et qu’elles attendaient la suite impatiemment. Armandelle, c’est un peu moi, les autres sont des personnes que j’ai rencontrées dans ma vie. J’ai seulement légèrement accentué leur caractère.
C’est votre premier roman, quelle relation avez-vous avec l’écriture ?
Écrire, c’est ma passion. Dès que j’ai un moment de libre, j’écris, pendant ma pause au travail, le week-end, pendant mes vacances et de préférence le matin. Je suis monitrice d’auto-école, mes rencontres avec les gens enrichissent mes personnages.
Votre héroïne parcourt le monde, l’Italie, la Sicile, la Corse, l’Argentine, le Chili, avez-vous beaucoup voyagé ?
Oui, je voyage régulièrement, avec une prédilection pour la Martinique. Un vrai coup de cœur, j’y retourne souvent, j’ai des amis là-bas, c’est un peu mon deuxième chez-moi. Ce n’est pas un hasard si d’Armandelle meurt en Martinique. Mais comme mon roman se situe au XVIIe siècle, j’ai fait beaucoup de recherches, sur la situation politique de l’époque, la géographie, mais aussi les costumes, la nourriture…
Le roman se passe principalement sur la mer, vous aimez la mer ?
Je suis fascinée par la mer, mais je suis malade en bateau. Pour moi la mer c’est l’infini à l’œil, une éternité, une lumière toujours en mouvement avec des couleurs très changeantes. J’ai dû apprendre tous les termes de navigation, c’était passionnant.
Pourquoi avez-vous choisi ce genre d’histoire pour un premier roman ?
Je voulais une héroïne, ni soumise, ni dépendante de qui que se soit. C’est sa propre histoire, elle existe par elle-même, et non pas par l’intermédiaire d’un homme. Et d’autre part, j’adore l’histoire des XV, XVI et XVIIe siècles. Dans le roman le contexte historique est vrai et les personnages sont faux. La trame est complètement inventée. J’ai mis quatre ans à l’écrire, puis je l’ai envoyé aux grandes maisons d’éditions, sans succès. J’ai participé à un concours dans une petite maison d’édition familiale ABM-éditions et elle a accepté d’éditer mon roman.
Quel est votre plus grand souhait aujourd’hui ?
Je veux avoir plus de temps pour écrire. Petite, je me cachais sous les draps avec mon nounours, j’étais écrivain, il était journaliste et je participais à une émission littéraire. Mon souhait : Je veux être écrivain. J’ai un autre souhait aussi, j’ai écrit une pièce de théâtre, il y a quelques années « Messages perdus pour cœur à prendre », une comédie. Mon regret est de ne jamais l’avoir vue sur scène. Si une troupe est intéressée, elle peut me contacter.
Le roman historique de Sylvie Delbrouck est en vente à La maison de la presse – 230, avenue du Maréchal de Tassigny à La Baule. Et sur Internet : www.editions-abm.com
Tel de Sylvie Delbrouck : 06 30 37 92 13.
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