« L’obésité est une bombe sanitaire que nous devons stopper », affirme Sandrine Josso qui demande au gouvernement quels moyens seront débloqués pour répondre à ce défi.

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"Mon combat pour la reconnaissance de l’obésité comme maladie chronique et pour la recherche de ses causes pour une meilleure prévention continue.

Reconnue au sein de l’Assemblée nationale, et par Olivier Véran, ministre de la Santé, pour mes travaux sur la Santé Environnementale, notamment mon rapport d’enquête d’évaluation des politiques publiques de santé environnementale et ses 21 propositions, publié en janvier 2020 au journal officiel, je continue à le porter, entre autres, au sein même de l’hémicycle.

J’ai interpellé le Gouvernement pour que cette pathologie soit prise au corps, une priorité de santé publique.

Le 4 mars dernier, s’est tenue la journée mondiale de lutte contre l’obésité qui a été reconnue comme une maladie chronique par l'OMS en 1997.

À l’échelle mondiale, le nombre de cas a presque triplé depuis 1975. En France, cette pathologie touche 17 % des adultes et un enfant sur 5.

Elle coûte chaque année, selon le rapport de 2015 de l’assurance-maladie, la somme de 12,6 milliards d’euros à notre système social.

Une bombe sanitaire que nous devons stopper au plus vite.

Selon les équipes du CHRU de Lille, le 4 mars 2021, plus de 47 % des patients infectés par la Covid et entrant en réanimation sont en situation d'obésité.

À ce jour, la prévention se limite à de la communication, « manger équilibré » et « pratiquer une activité physique régulière », ce qui est largement insuffisant.

D'autant plus, que selon le rapport de nos collègues Claire Pitollat et Laurianne Rossi, les perturbateurs endocriniens ont un rôle reconnu dans le développement de l'obésité, tout comme les substances addictives dans l’alimentation industrielle.

Cette crise de la Covid-19 a permis de qualifier 10 millions de Français atteints d’obésité de personnes à haut risque.

Le lien entre environnement, alimentation et santé est un sujet majeur qui sera un des grands enjeux de la décennie à venir de notre système de santé.

J’ai un regret que les amendements que j’ai déposés sur le chapitre « Se Nourrir « de la loi Climat sur cette maladie chronique, l’obésité, soient rejetés, le sujet du nutriscore et de la part publicitaire y étaient rédigés. Un regret collégial, à ce titre, tous les amendements en lien avec la santé Environnementale ont toutes été rejetées…

Des mesures préventives, un plan sur la recherche des causes, un budget à la hauteur des enjeux, s’imposent, le retour sur investissements est exponentiel, et je souhaite que le ministère des Finances s’y intéresse, des économies d’échelle à terme seront visibles sur notre sécurité sociale.

Ces questions fondamentales, sociales, sociétales, économiques, financières, sur notre santé, sont des prises de conscience politiques, je suis et serais dans la temporalité, dans l’action, pour porter cette feuille de route que je me suis imposée auprès de tous les politiques, de toutes les institutions, avec le soutien des associations.

La lutte contre l’obésité est une cause de santé publique, l’une de mes missions parlementaires dans la continuité de mes travaux sur la Santé Environnementale.

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