La Baule Infos

Porteurs d’espérance

La Conférence Saint-Vincent-de-Paul est bien présente dans la station bon chic bon genre de La Baule, elle compte plus de 150 bénéficiaires, soit 70 à 80 foyers accompagnés par 75 bénévoles.

Yves Duteil pour parrain

La conférence de Saint-Vincent-de-Paul est certes bien moins médiatisée que d’autres associations caritatives . Elle existe pourtant depuis plus de 175 ans. Elle a été fondée par le « bienheureux » Frédéric Ozanam et Emmanuel Bailly en 1833. Elle compte 17 000 bénévoles en France . Mais ils sont 800 000 à œuvrer dans 145 pays. Les actions mises en place autour de la charité sont financées par des dons, legs et subventions. Le parrain de la structure est le chanteur Yves Duteil.
La vocation n’a jamais changé - servir celui qui souffre -  une aide de proximité que la conférence Saint-Vincent-de-Paul estime à 3 millions d’heures de bénévolat. L’objectif est de rompre la solitude des personnes âgées, de mères isolées, ou encore parmi bien d’autres cas, les malades, les demandeurs d’emploi ou les sans domicile fixe. Les principes sont simples à écrire : accueillir et accompagner, aider et donner. Reste à faire.
 

« La Baule ? Un important réservoir de dons »

C’est dans les bureaux de la maison appartenant à Saint-Vincent-de-Paul que nous avons rencontré Jacques Chauvin, le président depuis 8 ans de la conférence Bauloise.
De trouver une structure comme celle ci à la Baule ne semble pas véritablement surprendre Jacques Chauvin. L’antenne existe depuis un quart de siècle : « Cela ne me choque pas, même, si la commune est privilégiée, la misère existe, plus que l’on le croit ; mais, malgré tout, La Baule est un important réservoir de dons, en meubles, en vestiaire et en dotation financière ». Sans doute vrai, le matin de la braderie, c’est dans de gros breaks et de 4X4 qu’arrivaient des dons en nature.
La mission principale est l’accueil dans le cadre de l’aide alimentaire, chaque semaine, en moyenne, 75 foyers viennent chercher des provisions, « Certains viennent régulièrement, d’autres de façon plus épisodiques ».
En 2011, 18 foyers (familles) sont venus plus de 50 fois, donc, pratiquement chaque semaine. En tout, 193 foyers différents sont passés à Saint-Vincent-de -Paul l’année dernière. (243 adultes et 142 enfants). En fait, il faut compter de 60 à 70 familles qui viennent remplir leurs paniers de façon presque permanente.
L’évolution est stable, l’augmentation faible, l’on remarque néanmoins beaucoup de familles mono-parentales et un afflux supplémentaire de jeunes de moins de 30 ans.
Contrairement aux  autres associations caritatives, Saint-Vincent-de-Paul se veut plus à l’écoute : « Nous sommes une association confessionnelle, nous sommes moins administratif que, par exemple, les Restos du cœur avec qui nous avons de très bons rapports ».

Détecter les demandes

 Avant le critère économique, c’est plutôt les critères humains qui sont pris en compte ; nous n'avons pas de barème ». Ainsi, les futurs bénéficiaires sont reçus individuellement. « Avec eux, nous essayons de faire le tour de leurs difficultés ; certains disent venir pour de l’aide alimentaire, en réalité, ils ont besoin d’autre chose ».
Il faut savoir que le soutien n’est pas acquis ad vitam aeternam, l’assistance sera ponctuelle selon les cas, elle peut aussi se traduire par des coups de pouce financiers, dans des situations d’urgence. « J’insiste sur le fait, que lorsqu’elle arrive chez nous, la personne n’a pas de droits particuliers ; c’est plus une aide au feeling ».
La difficulté reste de détecter les demandes, certains ont des besoins, mais, ne vont pas oser. « C’est certainement un peu honteux pour eux ». Beaucoup des personnes qui fréquentent Saint-Vincent-de-Paul vivent en mobil home ; « Certains occupent des logements insalubres, et il y a beaucoup plus que l’on ne le croit ».
Le budget de la Conférence de la Baule est d’environ 80 000 euros par an. Cette somme provient en particulier des recettes des cinq ventes caritatives annuelles (Il ne faut pas parler de braderie) et du « vestiaire » du mercredi. Même, s’il existe un mini barème de prix, ces derniers reste très faibles : « Parfois, il nous arrive de donner ; dans la période de grand froid que l’on a connu, j’ai vu arriver une maman et sa petite fille qui n’avait pas de gants, on allait pas demander un euro ! Les gants on le donne ! ».  
Saint-Vincent-de-Paul vient aussi en aide à des missions à l’étranger, notamment à Madagascar ou au Bénin.

Pratique :


Saint-Vincent-de-Paul : 37, Avenue Marcel Rigaud

02 40 60 62 61

Aide alimentaire : le mercredi après-midi toute l’année
Le vestiaire : le mercredi matin
L’atelier meuble : 78, Avenue des Noelles le samedi matin et récupération possible pour les encombrants chez les donateurs le mercredi matin.

 

Auteur : JRC | 20/02/2012 | 1 commentaire
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Vos commentaires

#1 - Le 25 juin 2017 à 12h48 par OHEIX Dominique, Mesquer
Bonjour
Je vide la maison de mes parents. Il reste quelques meubles : 1 buffet, 1 grande table, des chaises, 3 grands lit, une grande armoire
Est ce que ca vous intéresse ?
Merci de votre réponse

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