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Mère et fille sur les planches d’Atlantia

Rencontre avec Anny Duperey et Sara Giraudeau, sa fille, venues à Atlantia à La Baule pour jouer Colombe de Jean Anouilh.

Résumé

Une grande actrice égoïste et dépourvue de fibre maternelle doit affronter le retour de son fils Julien, intransigeant, jaloux de son frère Armand que sa mère a toujours choyé. Il a refusé d'être "pistonné" pour échapper aux trois ans de service militaire qui l'attendent, alors qu'il laisse sa jeune femme Colombe, ingénue et soumise. La mère décide de faire embaucher Colombe au théâtre. La femme pure basculera totalement, heureuse de devenir elle-même, et elle quittera Julien.

Comment trouvez-vous le public baulois ?

Anny Duperey. « Il n’y avait pas beaucoup de monde, c’est surprenant. Il fait beau, c’est dimanche, le début de saison se fait lentement, … Mais c’est étonnant. »

Connaissiez-vous La Baule ?

AD. « Un petit peu. Je suis venue il y a longtemps. »

Sara Giraudeau. « Pas du tout. »

AD. « C’est très joli, nous avons eu une petite heure de libre en début d’après-midi et nous avons été sur la plage. Ça a été très agréable.»

Pourquoi avoir choisi cette pièce ?

AD. « On nous l’a proposée. Elle est très belle avec des personnages hauts en couleurs.»

SG. « Et des tons différents. C’est une pièce profonde et drôle ».

AD. « Le thème de la bataille entre l’idéalisme et le matérialisme est éternel. La pièce se passant dans un théâtre apporte de l’humour. Nous avons des exemples de cette bataille dans notre monde avec les gens qui se font sauter. »

Et jouer ensemble, c’est difficile, étrange ou au contraire très aisé ?

AD. « L’ambiance est familiale, notre relation se fond dans cette ambiance. Dans le personnage de Colombe, je reconnais un peu ma fille quand elle avait 13 ans. Il n’y a aucun amalgame avec notre réalité, ce n’est que du jeu ! »

Alors plutôt théâtre ou cinéma ?

SG. « Je n’ai pas de préférence. L’idéal c’est de passer de l’un à l’autre, même si c’est très différent : au théâtre, c’est nous qui menons la barque. Si j’avais vraiment le choix, je choisirais le théâtre, c’est plus responsable. »

AD. « C’est nous et le public. »

SG. « Alors qu’au cinéma, il y a « action, couper », et une équipe qui travaille au moindre détail. Au théâtre les éclairages et le son sont réglés à l’avance, c’est le comédien qui agit et fait réagir le public. »

Quels sont vos projets ?

SG. « En ce moment, je suis un peu dans le flou. J’ai des propositions au théâtre, mais rien de défini et le cinéma ne veut pas trop de moi ! »

AD. « L’avenir est une page blanche, c’est très sympa. »

SG. « Ca ne m’inquiète pas. De toute manière, si on s’inquiète trop, on perd la joie et ça se sent.»

AD. « C’est un drôle de métier que nous faisons : nous sommes tout le temps au chômage et il ne faut pas s’en faire ! Pour moi, il y a plusieurs épisodes de ''Une famille formidable'' qui devraient être diffusés avant la fin de l’année. »

Auteur : AP | 17/10/2011 | 0 commentaire
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