Le maire de La Baule s'engage aux côtés d'Alain Juppé. Selon Yves Métaireau, 2017 sera un tournant dans tous les domaines, tant politique que culturel ou sportif. Il est donc essentiel à ses yeux d'abattre toutes les cartes pour réussir ce virage. Et cela commence en novembre avec l'élection du prochain candidat Les Républicains pour les présidentielles. Yves Métaireau a le sentiment qu'Alain Juppé sera « certainement un bon président. » Il explique son jugement par le fait que le maire de Bordeaux dispose d'une « stature internationale », et qu'il est « rassurant, intelligent, ouvert et relativement libéral. » Il ajoute avec un trait d'humour : « nous avons le même âge et la même coupe de cheveux ! ».
L'édile baulois estime que le monde politique d'aujourd'hui est déconnecté du monde de l'entreprise. Il a travaillé 40 ans dans le secteur privé, un domaine où l'on « cherche à innover, à évoluer... ». A l'inverse, le monde politique « essaye de créer des majorités de calcul pour garder le pouvoir ». A 70 ans, Alain Juppé est au-dessus de ces stratégies. C'est tout du moins ce qu'aime à croire Yves Métaireau. Les deux hommes se sont rencontrés en septembre dernier. Ils ont pu échanger leurs idées et trouver des points communs dans leur vision de l'avenir du pays. Notamment au niveau économique. Tous deux pensent que la relance de la France doit passer par les entreprises. Il faut alléger le système qui pèse sur les sociétés, tant pour leur création, que dans les charges qu'elles doivent assumer. De la sorte, elles seront plus compétitives, notamment à l'international. Il en va de même pour les formations. Il est essentiel de former les chômeurs à des métiers d'avenir.
Le maire de La Baule rappelle qu'en 1995, Alain Juppé, à l'époque Premier ministre sous Jacques Chirac, avait entamé plusieurs grandes réformes : la sécurité sociale, la retraite ou encore le code du travail. "Ces dernières, en avance sur leur temps, n'ont pu aboutir car la société n'était pas prête." Mais, selon Yves Métaireau, ce n'est plus le cas aujourd'hui.
« Je veux être l'avocat des élus locaux et des inter-intercommunalités auprès des équipes d'Alain Juppé. » C'est en ces termes que le président de Cap Atlantique a commencé à réunir autour de lui des élus et d'autres maires pour soutenir le projet du candidat Les Républicains. Ils sont déjà une cinquantaine, avec parmi eux, le maire d'Angers, Christophe Béchu. Ensemble, ils vont organiser des réunions de soutien, et il espère, d'ici le 20 novembre, date du premier tour des primaires Les Républicains, inviter le candidat dans sa commune.
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