La Baule Infos

Les sapeurs-pompiers de La Baule et Guérande enfin sous même toit

Voilà, c’est fait. Ce mardi 6 mars, les deux centres de secours de Guérande et de La Baule ont emménagé dans leurs nouveaux et spacieux locaux sur les hauteurs de Kerquessaud. Dans une odeur de peinture fraîche, chacun s’applique à vider les cartons. Pompiers volontaires et professionnels dans un même élan.

Depuis 6 h du matin, chacun s’affaire en tous sens, une certaine tension est palpable dans les nouveaux locaux. Tous les soldats du feu réunis avaient espéré être tranquilles pour terminer le déménagement correctement. Cependant, maintenant dans leurs murs, le besoin d’adrénaline se fait sentir. Chacun est aux aguets en attente de la première alerte.
Il est 10 h 53, branle-bas de combat dans le poste de garde. Un FTP (Fourgon pompe tonne) est annoncé. Il s’agit d’une intervention pour un départ de feu. Mais fausse alerte, alors que certains étaient déjà partis se changer,  il ne s’agit que d’un essai. À 16 h, Luc Gicquiau nous annonçait « Toujours pas d’intervention, c’est exceptionnel, on nous a laissé tranquilles pour notre déménagement. La première va intervenir cette nuit ». À coup sûr…

 

Où aller chercher les croissants ?

C’est donc à 10 heures que les 90 pompiers ont quitté la vieille caserne bauloise. Les 13 pompiers de garde ont sorti pour la dernière fois les camions rouges, huit véhicules poids lourds et trois véhicules légers. Au dernier moment, un itinéraire à travers la ville avait été dévoilé. Devant des Baulois intrigués par les sirènes, le cortège partait par l’avenue des Ondines, l’avenue de Pavie puis le front de mer, le centre de la ville, la remontée de l’avenue de Gaulle pour rejoindre l’avenue Lajarrige et revenir franchir le pont de Beslon pour rejoindre Kerquessaud en bordure de la route bleue. Une demi-heure plus tard, en cortège, moins conséquent avec ses trois véhicules, les pompiers de Guérande, après un tour des remparts, venaient rejoindre leurs nouveaux copains de chambrée.

Il va falloir s’adapter. L’environnement n’est plus urbain. L’endroit est isolé. Tout le monde à la campagne. Les 90 Baulois et les 30 Guérandais vont devoir soigner leur nouvelle logistique. Pas question d’oublier les croissants du matin avec le traditionnel café dégusté  dans un foyer magnifique. Le Grenier à pain où le Marché Plus ne sont  plus à proximité pour réparer les petits oublis. Le chef de garde devra être vigilant pour les petites fêtes internes.

Il paraît que ce temps-là est fini… Qu’est ce qu’on fait des tuyaux ?

Auteur : JLM | 06/03/2012 | 0 commentaire
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