Il est bel et bien terminé le temps où le résident secondaire quittait sa cossue banlieue parisienne pour passer le mois d’août et quelques jours pendant les fêtes sur la Côte d’Amour. Aujourd’hui, il se sent d’ici et d’ailleurs, concerné par les problématiques d’aménagement du territoire, intéressé par la politique locale, inquiet aussi car, certes, sa maison ou appartement est un investissement, mais l’affectif et le sens de la responsabilité, sont aussi capitaux. C’est tout le sens de l’intervention de Claude Lhorty, vice-président du Groupement, lors d’une récente conférence de presse sur le SCOT, et encore ce mardi pour défendre la mer.
Claude Lhorty n’en revient toujours pas que la mer et le littoral aient été si peu pris en compte dans le rapport d’enquête publique sur le SCOT. « L’objet du SCOT est essentiellement le territoire. La mer est considérée comme du domaine et de la compétence de l’État. Cette séparation est aussi artificielle, voire stupide que celle qui veut distinguer La Baule et Pornichet ! Il est impossible de raisonner sur l’aménagement du territoire sans tenir compte de la mer qui le borde, l’anime, et constitue sans doute sa principale richesse », indique-t-il. L’homme, réfléchi et expérimenté, ajoute qu’il est grand temps de trouver des solutions à des défis majeurs tels que l’accroissement démographique et ses conséquences en terme de besoin supplémentaire en énergie, traitement des déchets, transport, offre de soins. Tout cela en préservant l’environnement. « Dans une telle situation, l’écueil à éviter serait de se focaliser sur des thèmes politiques, voire des dogmes révélés comme en matière de production d’énergie », prévient-il.
C’est vers la mer que les résidents secondaires voient l’horizon s’obscurcir, « pourtant sa sauvegarde devrait être la poutre maîtresse du SCOT ». Claude Lhorty ajoute : « Au-delà des activités économiques, c’est un véritable réservoir de vie et de santé pour les générations à venir ».
Lutte contre les pollutions venues du large (marées noires et dégazages), contre celles liées aux activités humaines (assainissement, nitrates et pesticides, clapage des boues de dragage), protection des zones Natura 2000, urbanisme à outrance sans tenir des risques de submersion, installations de parcs éoliens et hydroliens agressives pour le milieu marin, demandes d’études scientifiques et indépendantes, tels sont les combats qu’entend mener le GRSLB. À La Baule, les résidents secondaires s’inquiètent de la qualité des eaux avec l’apport dans la baie de nuages de particules, sédiments et vases en raison de travaux ou de dragage. « Cela risque d’entraîner de graves pollutions lors de crues ou de grandes marées et on sera obligé d’hisser un drapeau rouge quasi-permanent sur les « 9 kilomètres de joie de vivre » ! En tout cas, il est clair que bon nombre des hypothèses de travail relatives au tourisme et aux activités liées à la mer, sont sérieusement compromises n’en étant pas pris en compte par la SCOT », explique le représentant des résidents secondaires.
Enfin, le Groupement appelle a tiré les conclusions qui s’imposent à la suite de la tempête Xynthia, confirmant le bien-fondé d’une loi littoral qui a mis beaucoup de temps à être appliquée.
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