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Les petits en stage pour faire comme les grands : du basket

Jamais à court d’idées en ce qui concerne les jeunes basketteurs, l’entraîneur des poussins de l’ASCE*-Basket Guy Coisy organise un stage d’hiver pas comme les autres. Il a choisi pour cela le pas « étanche » complexe des Salines. Ce lieu garde une âme dans la conquête du panier suspendu…
Ballon orange en mains, les yeux rivés sur l’arceau, une contre attaque vivement menée.
Ballon orange en mains, les yeux rivés sur l’arceau, une contre attaque vivement menée.

Guy Coisy est clair sur le choix du « vieux » complexe sportif baulois en piteux état et qui sera bientôt rénové. «  Je suis né aux Salines. Ce stage ne pouvait se faire qu’ici. Ce complexe doit être occupé. Si j’étais dirigeant de club, je créerais une école de basket en ce lieu ».
Pendant deux jours, les poussins et benjamins de l’Association sportive et culturelle de l’escoublacaise participent pour la première fois à un stage de basket. Un vrai, dont le programme a été concocté par Guy Coisy, aux solides références de technicien du basket, et encore entraîneur au club d’Escoublac. Mais plus pour longtemps (voir par ailleurs).

Réservé aux seuls licenciés de l’ASCE, la nature innovante de ce stage a intéressé d’autres clubs de la presqu’île « Oui, nous avons eu de la demande extérieure. Exemple, l’ABCN de Saint-Nazaire du président Patrick Guihéneuf. Un ancien des Jongleurs de la Baule qui a usé ses baskets sur le parquet baulois ».

Ils sont 20 gamins à participer à ce stage inédit. Nous trouvons là 14 poussins et 6 benjamins nés en 2000/2001/2002, dont 18 garçons et seulement deux filles. C’est une tradition à Escoublac, les filles s’orientent plus naturellement vers la gymnastique où la section gymnique de la centenaire ASCE s’est forgée un beau palmarès.

Ce stage permet d’impliquer les cadres du club. À la manœuvre Patrick Magrez, lui aussi ex JND** La Baule, en quête de son brevet d’entraîneur (BE1). Il est assisté de Karine Blanchet pour les différents ateliers. Le cadet prometteur, (il a signé à l’Hermine de Nantes), Maxence Legal et les cadettes Zoé, Pauline et Elora complètent l’encadrement. 

La vraie vie avec les copains

Moment fort. Sous les ordres de leurs rejetons, les parents se prêtent aux exercices pour devenir un bon basketteur. Trop tard peut être…
Moment fort. Sous les ordres de leurs rejetons, les parents se prêtent aux exercices pour devenir un bon basketteur. Trop tard peut être…

Ce n’est pas de trop. Comme les grands basketteurs, les stagiaires vont faire le footing d’échauffement, participer aux différents ateliers techniques, être attentifs aux briefings et débriefings et aux décryptages vidéo… comme des grands ; et manger ensemble à la cantine du Centre de stages. Puis, cela était très attendu, passer une nuit au Centre de stages, toujours en attente d’un vrai nom, qui a donné lieu à un moment épique lors de la répartition du n° de chambre. La nuit était prometteuse…

Afin que le vivre ensemble soit complet, les parents des jeunes stagiaires ont été invités vendredi soir à participer à des exercices devant un public « goguenard ». Devant leurs progénitures, moqueuses mais à la fois fières, ils ont joué le jeu. Le moment fut épique et restera dans les mémoires des enfants.

Enfin, pour mémoire, ce stage innovant n’aura pas été une lourde charge pour le porte-monnaie de papa et maman. « Pour les 20 stagiaires, le coût total du stage est de 150 €. Cela a été possible grâce la bienveillance de la municipalité qui a prêté gracieusement le matériel et les infrastructures sportives. »

« Mon papy n’est pas un pingouin ! »

Alain Boutard et son petit-fils Antoine.
Alain Boutard et son petit-fils Antoine.

À 9 ans et demi, le plus jeune des stagiaires, Antoine Moyon ne laisse pas sa part aux chiens lors des exercices techniques indispensables pour devenir un bon basketteur à défaut de devenir un grand. Il a débuté le basket en « baby » dès l’âge de 5 ans à l’ASCE.
Haut comme trois pommes à genou, dans un short et un maillot trop grands pour lui, Antoine reste planté là comme figer. Son regard est plein d’admiration. Son papa et son papy sont sur le terrain balle en main. Son grand-père n’est autre que Alain Boutard. Comme son petit-fils, dès son plus jeune âge il fut un fameux pivot des violets du défunt club de basket des Jongleurs de Notre-Dame de La Baule. « Tas vu, il joue bien mon papy. Il tire en bras roulé. Moi, je sais pas faire ». À l’autre bout du parquet, le papa fait tout pour éviter le ridicule. « Mon père c’est un footballeur. Il est comme un pingouin, y joue pas avec les bras ».


*ASCE Association sportive et culturelle de l’escoublacaise
** JND Jongleurs de Notre-Dame
 

Auteur : JLM | 23/12/2011 | 0 commentaire
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