Ça a été clair et net, le président, Pierre Lamoulen l’a annoncé dès le début : « la seule voie pour arrêter les éoliennes, c’est la justice ». Claude Lhorty, membre de l’association et du tout jeune collectif Défense de la Mer (DLM) a résumé la situation aux adhérents : dégradation déjà importante de la faune et de la flore, les ravages que vont provoquer les travaux, la pollution visuelle avec les éoliennes et leurs lumières, … « Nous voudrions construire un démonstrateur pour que les gens voient ce que ça va donner. Elles serviront à satisfaire les besoins locaux. C’est un mensonge éhonté : la quantité d’électricité sera trop importante et envoyée directement dans le réseau national », ajoute Claude Lhorty. Et de préciser qu’ils ne sont pas opposés aux énergies renouvelables, ni même aux éoliennes, mais « là c’est une décision politique », précise Pierre Lamoulen. Il a ensuite expliqué aux adhérents présents que c’étaient eux qui allaient décider en votant si l’association entame une procédure judiciaire avec l’association Prosimar contre le projet. Le vote a été unanime, de même que celui de la cotisation exceptionnelle de 50 € pour les frais engendrés. « Je ne m’y attendais pas », s’est étonné Pierre Lamoulen.
Yves Métaireau, maire de La Baule, arrivé pendant l’assemblée générale a répondu à plusieurs questions, comme celle de cette adhérente qui s’interroge sur la compatibilité des éoliennes dans la baie et le projet de la mairie de faire classer ladite baie dans le club des plus belles baies du monde. « Je ne pense pas qu’elles seront aussi visibles. En outre, je ne peux pas m’y opposer car elles font l’unanimité politique et industrielle, et généreront des emplois français. L’environnement est important, mais je pense que l’intérêt général passe avant. Ça fait quatre ans que je demande à ce que la baie soit classée, il n’y avait pas de projet éolien à l’époque. Et je ne pense pas que ce soit incompatible », répond le maire.
ZPPAUP et circulation
Parmi les autres sujets à l’ordre du jour, les Aires de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (anciennement Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP). « Nous avons demandé et nous sommes nommés dans la commission avec des élus, l’association des commerçants, La Baule Environnement, … », ajoute Pierre Lamoulen. Il regrette les dysfonctionnements qui s’y passent à cause du manque de surveillance comme le problème des clôtures non-végétales.
La circulation dans la ville tient aussi beaucoup à cœur du GRSB. Ils ont constaté beaucoup d’aménagements pour freiner les véhicules sur les axes majeurs. Les conducteurs favorisent donc les petites rues et y roulent trop vite au goût de l’association. « Nous demandons que la ville soit classée zone 30. C’est l’une des seules cités balnéaires où les piétons et les cyclistes ne sont pas protégés », s’insurge Pierre Lamoulen. Yves Métaireau évoque la mise en place d’une zone 30 sur l’ensemble du boulevard de mer. Une idée qui étonne un adhérent, craignant que ça n’augmente l’insécurité dans les petites rues. « Aucun projet ne passera sans consultation. Je l’ai évoqué comme possibilité car ça coûte cher et que ça suivra un projet d’aménagement du boulevard de mer. Mais il faut aussi que les vélos respectent les feux rouges, les sens interdits, … », conclut Yves Métaireau.
La Baule Infos : Flux RSS | Newsletter | Favoris | Plan du site | Galeries photos | Liens | Contact
Réseau Media Web :
Saint Nazaire | Pornichet | Le Pouliguen | Le Croisic | Batz Sur Mer | Guérande | La Turballe | Saint Brevin | Angers | Nantes | Brest