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Le 7e Rallye de l’Ouest historique modifie ses habitudes

L'épreuve mythique des années 60 et 70 aura lieu les 25 et 26 février 2012. Disputée sur une journée, cette nouvelle édition innove en proposant aux pilotes une compétition sur deux jours avec un départ le samedi matin sur le parking Leclerc à Guérande et une arrivée sur le port de Pornichet le dimanche midi. Déroutant. Tous à vos roadbooks !

Le Rallye de l’Ouest a connu ses heures de gloire au cours des années 1960 et 1970. Cette compétition était pour la région l’équivalant du Tour Auto pour l’Hexagone.
Le rallye se disputait sur plusieurs jours et alternait circuits automobiles (Le Mans, La Baule ou Rouen les Essarts…), courses de côte et épreuves sur route fermée.
De nombreux pilotes chevronnés ont inscrit leur nom au palmarès  de ce glorieux rallye. C’est avec nostalgie que les passionnés du sport auto se souviennent des Jaguar type E, Porsche 356 ou 911, Alpine Renault, Lancia et autres Ferrari vrombissant dans la fameuse ligne droite du circuit d’Escoublac. C’était un rallye « d’hommes » faisant le plein d’adrénaline.
Hélas, aujourd’hui, au nom de la « sacro-sainte » sécurité et du principe de précaution qui va avec, les initiatives sont paralysées, plus rien n’est possible. Nos vieux bolides, rejetant une bonne odeur d’huile de ricin, sont devenus des engins à mobilité réduite.

Renouer un peu avec le passé

Après les six premières éditions du Rallye de l’Ouest, version historique, la formule a connu un franc succès avec toujours au départ une moyenne de 50 participants. Malgré cela, les organisateurs ont décidé de chambouler les habitudes pour cette nouvelle édition. « Jusqu’à présent ce rallye se disputait sur une journée avec environ 270 km d’un parcours secret à faire. Pour se rapprocher un peu des années 60, nous avons décidé de passer ce rallye de la régularité à une journée et demie (au lieu d’une) avec une épreuve de nuit. Les concurrents parcourront 450 km sur les petites routes à travers la Bretagne sud » annonce avec « gourmandise » le pilier de cette épreuve, avec son compère  speaker à la queue-de-cheval Joël Laplacette, l’inamovible Henri-Emile Jaconelli.

Les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître

La quarantaine de vieux bolides attendus s’élancera le samedi matin 25 février à partir de 11 h  du parking Leclerc à Guérande. C’est une nouveauté. La pause déjeuner aura lieu à Josselin. Après le périple de l’après-midi, avec une autre pause vers 17h, les bolides seront de retour à Guérande vers 21 h 30 pour un dîner convivial.
Le dimanche matin, le rallye et ses véhicules historiques repartiront de La Baule dès 9 h de l’aérodrome d’Escoublac, haut lieu du sport automobile du temps passé. Après un circuit routier dans l’arrière-pays baulois, l’arrivée aura lieu à partir de 12 heures sur le port de Pornichet. Là aussi une grande première. Après le déjeuner la remise des prix sera organisée.
Cette épreuve est réservée aux véhicules historiques de plus de 20 ans ou aux véhicules modernes d’exception.

Un Loeb au départ

Pour cette épreuve de régularité, les équipages devront respecter le code de la route. Et, plus surprenant, ils devront être présents à bord du véhicule pendant toute la durée de l’épreuve sous peine de mise hors course. Et pour l’arrêt pipi ... ?
Plus sérieusement, tout au long des parcours proposés par le livret de route, les organisateurs ont prévu toute une série de contrôles :
- Contrôles horaires : de passages et de vitesse.
- Une vitesse moyenne par secteur de régularité sera imposée. Elle ne pourra excéder 50 km/h. Un comble pour ces bolides aux chevaux surpuissants sous le capot. Les appareils de mesure autorisés sont les compteurs kilométriques et de vitesse d’origine du véhicule et eux seuls.
Parmi la liste des engagés, on note la présence de nombreuses Porsche et Alpine Renault. Le couple Quiboeuf et sa Porsche orange, plusieurs fois vainqueur, sera sur la ligne de départ avec de nouvelles ambitions.
À l’examen plus attentif de cette liste, on note avec intérêt la présence d’un… Loeb.
Non, il ne s’agit pas de notre Sébastien national. Celui-là se prénomme Jean-Charles. Il n’est que le co-pilote et n’exprimera ses talents, qui sont grands, que sur une  « vulgaire » Ford Escort 1300 S de 1979. Courte méprise.

Auteur : JLM | 14/02/2012 | 3 commentaires
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Vos commentaires

#1 - Le 27 février 2012 à 16h17 par millet, 91550
un grand merci a l'organisation avons passé un W E superbe nous recommencerons en faisant mieux la prochaine fois
"les blonds"
#2 - Le 28 février 2012 à 19h54 par QUIBOEUF, La Baule
Pour ce rallye:traçé d'Henri très agréable, temps idéal, WE très réussi. On aurait juste préféré ne pas tomber dans le piège fatal du dimanche matin...
Merci une fois de plus à l'organisation ainsi qu'au journaliste pour cet article sympa.
Beubeuf.
#3 - Le 05 mars 2012 à 17h24 par ISNARD/ ROBERT, Pornichet
Et poutant je savais bien que c'est le dimanche matin qu'il y a le piège qui tue avec Henri, et bien mous y sommes tombés dedans!!! Super rallye et en plus il y a de sérieux nouveaux concurrents, beaucoup d'émulation. Vivement le prochain rallye du CART Histo. Petite précision pour les néophytes, le CART organise des sessions de formation au "dur métier de copilote" que je vous conseille. Merci Henri. Compte tours

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