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La souffrance des Tziganes

Rencontre avec la Nantaise Laurence Vilaine, écrivain récemment publiée aux éditions Gaïa. Elle participe aux 16es rencontres des Écrivains en bord de mer.

Laurence Vilaine est un jeune écrivain. Son premier roman, Le silence ne sera qu’un souvenir, a été publié en septembre 2011. La 16e édition d’Écrivains en bord de mer n’est pas le premier festival de la Nantaise mais il lui semble tout indiqué car le fil rouge de cette édition, c’est l’engagement. « Mon livre y fait écho », commence Laurence Vilaine.
L’écriture est là depuis très longtemps ; petite, elle écrivait des poèmes et avait même un journal intime. « Ça a été un non-choix, un trop plein d’émotions qui a besoin de sortir », explique Laurence Vilaine. Alors elle a commencé à écrire, pas a temps plein et a terminé son roman en quatre années. Une fois son manuscrit terminé, elle l’a envoyé à plusieurs maisons d’édition et eu des retours critiques. « Ça m’a donné l’énergie pour retravailler mon manuscrit pendant un an », ajoute l’auteure. Ayant lu un livre des éditions Gaïa, elle a ressenti une forte affinité avec cette maison d’édition. C’est pourquoi elle leur a envoyé son manuscrit. La réponse a été directement oui. Et être reconnue par les éditeurs aussi bien que par les lecteurs, c’est pour elle un précieux cadeau.
 

Secret et souffrance

Laurence Vilaine raconte la confession d’un vieux Tzigane qui décidé de briser son silence avant de mourir. Il révèle une vérité qu’il est le seul à connaître et dont le secret a eu des conséquences sur la vie de deux personnes, complètement perdues. « Ils ont un héritage plus ou moins lourd suivant qui on est et d’où on vient. Il l’est encore plus quand on ne le dit pas », souligne l’auteure.
Mais c’est aussi une rencontre avec le peuple Rom installé sur les rives du Danube en Slovaquie, leur amour de la musique, leur mode de vie et leurs souffrances. Pour Laurence Vilaine, « C’est venu comme ça. Leur culture m’attire mais je n’ai jamais osé aller vers eux. C’était un moyen de le faire ». Elle s’est beaucoup documentée sur les Tziganes pour son livre. Au fur et à mesure, s’est développé chez elle un sentiment de révolte face à ce qui leur est arrivé et qui leur arrive encore. Ce besoin de dire les choses, de les transmettre, de faire prendre conscience aux lecteurs des souffrances passées et présentes de ce peuple, imprègne son roman.


Intervention de Laurence Vilaine jeudi 19 juillet à 20 h 00 à la chapelle Sainte-Anne. Lecture suivie d’un entretien avec Bernard Martin.
 

Auteur : AP | 19/07/2012 | 0 commentaire
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