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La prune électronique

En phase de test à la Baule, le procès-verbal électronique (PVE) vient d’arriver entre les mains de la police municipale. Il devrait, à terme, comme partout en France, remplacer ce bon vieux carnet à souche au papillon glissé sous l’essuie-glace.

Du stylo au stylet

Cette version numérique, sorte de contravention nouvelle génération se base sur le même principe que le PV manuel, il englobe les quatre premières classes d’infraction au code de route, allant de téléphoner en conduisant à circuler sans carte grise.
Le matériel n’est pas nouveau, il équipe déjà la gendarmerie nationale, ce boîtier permet de saisir des contraventions, notamment pour des automobilistes mal garés ou faisant l’objet d’un dépassement sur un emplacement payant.

Seulement 4 000 PV à La Baule par an

« L’objectif n’est pas de plus verbaliser »,  rassure Philippe Langlois, adjoint à la sécurité et à la circulation.  « D’ailleurs, sur les 1 555 places de stationnement payant à La Baule, les PV dressés par les fonctionnaires de la police municipale ne sont que de 4 000 par an ».
Le ratio est de 2,57 procès verbaux par place de parking. En comparaison, sur une strate de population identique, en région parisienne, on arrive à 12 à 15 PV par an et par place, on passe entre 20 à 40 PV pour d’autres communes à vocation saisonnière (de même importance que la Baule) qui voient leurs populations multipliées par 6 l’été.
Pour Philippe Langlois : « le PVE permet de diminuer le temps des tâches administratives de nos fonctionnaires ». Et puis : « Les erreurs de calligraphies sont très fortement diminuées et l’appareil géo-localise l’endroit de la saisie »
Enfin, lâche Philippe Langlois : « Cela ne permet pas l’indulgence » En d’autres termes, même si cette pratique semble révolue, il sera pratiquement impossible de faire « sauter une contredanse ». Cela n’empêche pas  la contestation, elle reste toujours possible.
Un avertissement sera déposé sur les pare-brises pour néanmoins avertir les conducteurs qu’ils viennent d’être verbalisés.
Forcément, quelque part, le nouveau système va accélérer le délai de traitement des amendes envoyées au Centre National de traitement (Rennes) et va permettre un meilleur taux de recouvrement. En effet, le papillon arrivera par la poste dans un délai de huit jours après le relevé d’infraction.
Dans les mois qui viennent, les polices municipales des autres communes de la Presqu’île seront aussi dotées de ce type d’appareils. Il devrait se substituer à son ancêtre en papier dès octobre prochain.
 

Auteur : JRC | 24/03/2012 | 1 commentaire
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Vos commentaires

#1 - Le 29 mars 2012 à 16h39 par cqfd
Comme quoi le progrès permet aussi rendre l'administration plus efficace et donc de pouvoir supprimer un fonctionnaire sur deux

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