Le dossier n’est pas simple car il y a plusieurs types d’établissements en occupation sans titre sur la plage. Il y a les petites surfaces qui n’ouvrent que l’été, d’autres associées à un club de plage, et puis les grosses structures qui ont pris beaucoup de place sur la plage. Le sous-préfet a annoncé que pendant la période hivernale (novembre, décembre, janvier et février), il n’y aurait pas d’accès au public dans les établissements de plage. En cas de non respect de la loi il peut en coûter 1500 € de procès verbal et ce deux fois par semaine. La question reste posée du montage et du remontage. Certains devront rendre leur établissement démontable dans un délai de deux à trois ans. Les propriétaires des établissements de plage se demandent si les maires des communes de Pornichet et La Baule reprendront la concession de la plage ou s’ils laisseront l’Etat faire un appel d’offres pour confier cette dernière à une société privée qui lancera alors un appel d’offres pour redistribuer les lots. Cela signifie qu’un établissement de plage qui est là depuis 20 ans en entreprise familiale peut tout perdre. Au-delà de l’aspect économique et sécuritaire, le côté inhumain des appels d’offres sans tenir compte de l’histoire et de l’antériorité économique rend les professionnels très inquiets. Selon ces derniers le maire de La Baule ne voulant pas appliquer la délégation de service public, il y a fort à penser que la gestion sera confiée à une entreprise privée, certaines s’étant déjà manifestées.
La tempête de cet hiver a eu un effet déclencheur de remise à plat du dossier lorsqu’il a fallu saisir les assurances pour indemniser les dégâts produits chez les professionnels. L’Etat oublie un peu vite sa responsabilité. Le banc des chiens (domaine maritime) qui se développe en taille un peu plus chaque année provoque une accélération de la force de la houle qui arrive sur une plage creusée. La hauteur de plage réduite favorise le pénétration des vagues jusqu'aux établissements.
Le banc des chiens évoluera au fil des ans, en dune. Si des mesures ne sont pas prises pour éradiquer le banc des chiens on peut facilement imaginer dans quelques années une plage entre Le Pouliguen et l’avenue De Gaulle sans eau. Il faudrait aller au-delà du banc des chiens pour pouvoir se baigner.
Une solution a été évoquée dans le cadre de la probable rénovation du remblai. Des rotondes pourraient être crées ; elles se situeraient alors sur le domaine public et n’entreraient plus sous le coup de la loi.
Les professionnels de la plage envisagent de solliciter le concours des députés et sénateurs afin de voir si la loi littoral pouvait être modifiée au motif qu’elle n’est pas adaptée au particularisme des régions. Le sénateur Jean Bizet ne déclarait-il pas dans le journal La Baule + « il faut arrêter l’approche environnementalisme franco-française basée sur la décroissance. Il faut aborder cette loi avec plus d’intelligence locale » .
46 entreprises sur la plage emploient 600 personnes en pleine saison. André Trillard, sénateur de Loire-Atlantique joint par téléphone s’est dit ouvert à prendre contact avec son collègue du sénat pour voir si une solution législative peut être trouvée.
Les professionnels espèrent une mobilisation des sénateurs et députés pour trouver une solution dans l’adaptation de la loi.
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