Qu’es tu devenue l’amour de mes 20 ans ?

Je ne reconnais plus La Baule de mes 20 ans, malgré les renforts des forces de l’ordre, malgré la croissance des caméras de surveillance, la violence, le vandalisme, les exactions s’accroissent au fil des ans, pourtant avec un Maire, que je considère, omniprésent dans les médias nationaux prônant des solutions sur l’insécurité par la voix du sécuritaire absolu.

Une avenue De Gaulle méconnaissable mise à nu au regard du manque de pudeur de certains touristes, une avenue soldée, une identité vendue , La Baule mon Amour, je ne te reconnais plus, chaque jour passé a son lot de faits divers, ivresse au volant, bagarres, insultes, vols, harcèlements …

Des faits divers relatés dans les médias nationaux, une carte postale écornée, j’ai honte pour l’Amour de mes 20 ans…

Nous sommes passés des paillettes nocturnes aux torches vives de nos forces de l’ordre transperçant l’obscurité, elle n’est pas belle notre ville la nuit.


Aujourd’hui, nous restons dans l’entre-soi, souvent en famille, parfois cloisonnés entre vieux amis, dans nos maisons, nos appartements, nos locations par peur du bourre pif gratuit, de l’insulte, de la mauvaise éducation, de la mauvaise rencontre, une insécurité visible aux chants des sirènes, jour et nuit, de nos policiers hurlants à grande vitesse, une mauvaise série B (auloise) d’une mauvaise série noire.

Nous devenons une cible prioritaire d’une politique de la ville, impensable, je suis triste.


Je ne reconnais plus La Baule de mes 20 ans.

J’ai honte pour ma ville.

Monsieur le Maire nous suggère un couvre-feu sécuritaire pour nos jeunes à 23 h parce que des voyous instituent la terreur, ce n’est pas à nous de nous confiner, ce n’est pas à nos jeunes d’être confinés, l’injustice de la double peine.

Serait-ce un conseil d’une municipalité fataliste, un conseil de facilité de nos élus face à ces fléaux qui nous polluent et grignotent peu à peu notre tranquillité d’antan ?


Monsieur le Maire, ce serait un revers contre nos droits républicains, un revers contre notre état de droit, de s’effacer face ces torpeurs, ne baissez pas la garde républicaine…ne nous décevez pas.


Je me souviens, adolescent avec mes amis regardant le clair de lune sur la plage, je suis triste pour notre jeunesse.


Une pensée pour nos commerçants, nos restaurateurs, déjà lourdement impactés par cette crise sanitaire depuis 16 mois, ouvrent leurs établissements le matin, la boule au ventre, angoissant, sur des possibles dégâts matériels, sur des possibles comportements d’incivilités.


A ces mots que j’adresse au plus haut représentant de notre ville de La Baule devenue une simple halte balnéaire aux faits divers médiatiques, je vous dis :

Vous, Monsieur le Maire, qui avez des solutions à tout, en vous écoutant toutes les semaines sur les médias nationaux, il est temps de réagir ! Vous qui êtes le fer de lance de la lutte contre l’insécurité, j’ai voté pour vous en majorité pour votre programme sur cette thématique, Maintenant, des paroles et des actes !

Il y a urgence.

Je n’ose penser me séparer à jamais de la ville de mes amours de mes 20 ans.

Laisser un commentaire

Commentaires

Réseau média web

Liens utiles

Twitter