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L’auteur de La Compagne de Russie à La Baule

Édouard Moradpour, publicitaire, était à La Baule ce week-end pour faire la promotion de son premier livre : La Compagne de Russie. Rencontre.
Édouard Moradpour
Édouard Moradpour

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
C’était une nécessité : après avoir passé 20 ans en Russie, y avoir vécu beaucoup d’aventures et avoir rencontré beaucoup de femmes, j’ai vécu une tragédie avec le suicide de ma compagne, Elena (Aliona dans le livre). Suite à ça, j’ai ressenti le besoin d’écrire ce livre, qui est un hommage à Elena. Il lui est dédié à travers l’histoire d’Aliona et Alexandre dans cette Russie qui change, qui passe du communisme au capitalisme. C’est aussi la recherche de l’amour par Alexandre, qui est quelqu’un qui n’aime pas. Avec une série de conquêtes, il cherche à trouver l’amour et n’y arrive pas. Après la tragédie, il commence à se poser des questions sur l’amour, la vie, la culpabilité et ce qu’il y a après la vie. C’est quelqu’un de matérialiste, qui ne croit qu’au plaisir, et il découvre la spiritualité. Il essaye de retrouver Aliona après la mort.

Quelle est votre vision de la Russie d’aujourd’hui ?
Il y a eu une évolution extraordinaire depuis la chute du communisme. Du jour au lendemain, le pays est passé du communisme au capitalisme. Le communisme avait des valeurs, mais elles ont été balayées, ça a déboussolé les gens sur ce qui est bien et ce qui est mal. Il n’y a donc pas clairement de valeurs sociales. Les Russes se sont précipités vers les valeurs capitalisme avec excès : les marques, l’argent, la consommation. Aujourd’hui, c’est ça la Russie.

Où se situe la limite entre la réalité et la fiction ?
C’est vraiment basé sur ma vie avec des libertés de style et de construction pour en faire un roman. Ce n’est pas une autobiographie car en France, quand on n’est pas connu du grand public, ça n’intéresse personne. C’est un style qui permet de prendre des libertés, même si c’est largement inspiré de ma vie.

Dans votre livre, les femmes sont « survolées » ?
Alexandre est quelqu’un qui cherche, qui est à la recherche de quelque chose. Ce ne sont pas des conquêtes basées sur le sexe, mais une recherche d’affection, d’amour que le personnage n’a pas eu. Il y a des femmes avec lesquelles il reste longtemps, d’autres non. Avec Aliona, il est resté sept ans.

Vous envisagez une carrière d’écrivain ?
J’ai fait de la publicité pendant 40 ans, dont 20 en Russie. J’ai encore une petite agence mais ma priorité c’est l’écriture. Je tourne la page et me lance dans l’écriture. J’espère que ce livre marchera, c’est bien parti. J’ai déjà commencé un deuxième roman, un thriller mystique qui se passe à Moscou autour du mausolée de Lénine. J’espère qu’il sera bouclé en 2013 .

Que pensez-vous de La Baule ?

La ville fait partie de ma tournée de promotion dans des villes importantes et prestigieuses. C’est la première fois que je viens et j’adore : la mer est fabuleuse et la ville m’a beaucoup plu. J’ai plus l’habitude de la Méditerranée, et la marée basse, c’est vraiment magnifique.

Auteur : AP | 18/08/2012 | 0 commentaire
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