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''Je veux cent ans et une semaine''

Marthe Mercadier, actrice française, est venue aux Rendez-vous d’Atlantia pour présenter son dernier livre : « Je jubilerai jusqu’à 100 ans ! » Détente et humour au programme du livre et du rendez-vous.

Marthe Mercadier n’est pas encore arrivée que Stéphane Hoffmann, écrivain et organisateur des Rendez-vous d’Atlantia, donne le ton de la rencontre : « c’est une sacrée cure de vitamine que nous allons avoir car, croyez-moi, elle est fatigante ! » L’actrice de quatre-vingt-trois ans est venue pour présenter son deuxième livre autobiographique, « Je jubilerai jusqu'à 100 ans » ! suite de « Le rire est mon refuge » paru en 2005. « Le livre le plus jeune de l’année », ajoute Stéphane Hoffmann. Les anecdotes savoureuses et la répartie au bout des lèvres, c’est un vrai duo comique auquel les familiers d’Atlantia ont eu droit lundi 28 novembre ; pour leur plus grand bonheur. « On dit que je suis gâteuse, que je ne mange plus, … C’est très amusant ! Je suis habillée pour l’automne, l’hiver, le printemps et l’été », s’amuse Marthe Mercadier.

De la tragédie à la comédie
Elle n’aimait que ça : crier, hurler… « ça faisait beaucoup rire ! » C’est sur un tournage qu’elle rencontre Pauline Carton. C’est elle qui a fait rencontrer à Marthe un avocat pour qu’elle ne fasse pas de scène de nu. « Mais ils pouvaient me lancer, me rouer de coups, … Il fallait bien compenser. Comme c’était mortel, c’était très bien payé ! » L’actrice a beaucoup de souvenirs à La Baule : elle y a tourné plusieurs films dont Casse-cou Mademoiselle réalisé en 1954 par Christian Stengel. « Pendant quelques années, j’ai loué un appartement dans l’un des premiers grands immeubles construits sur la plage au début des années 50 », se souvient-elle. Une époque merveilleuse. Beaucoup de ses amis acteurs, Anglais et Américains, sont venus chez elle. Par exemple Kirk Douglas. « Je l’ai marié ! Il a rencontré une de mes amies dans mon garage et ils sont toujours ensemble ». Marthe Mercadier a fait beaucoup de choses au cours de sa vie : elle a joué, fait de la politique, élevé des chevaux, … Elle a acheté un champ de pommes sur la côte Normande et décidé de prendre des chevaux : c’est le Haras du Clos Poulain, « pour trotteurs, pas pour les galopeurs. J’avais cinq poulinières, elles aimaient la musique et n’accouchaient jamais sans leur musique. C’était formidable ! »

Mes amis, mes amours
Ils sont nombreux : partenaires au cinéma, au théâtre …comme Francis Blanche, son « frère dans le métier » qui avait trois femmes, chacune ayant son appartement. « Tout se passait très bien, sans rouler par terre de jalousie ! Tout dans la gentillesse, la tendresse et quel talent ». Quant aux amours, Marthe Mercadier n’aime pas les drames. « J’ai eu la chance d’aimer des hommes intelligents. J’ai eu deux maris : l’un pendant vingt ans et l’autre pendant dix-huit. Et il y a eu des entractes ! » Elle évoque Fangio, le mythique champion du monde de Formule 1 qui ne voulait pas qu’on le reconnaisse. Alors il mettait un manteau informe, une casquette et roulait « seulement » à 90 km/h entre Rome et Naples. « Il s’est fait insulter par les autres conducteurs qui roulaient à 120 km/h, ça me faisait pleurer de rire à chaque fois ! » Marthe Mercadier ne souhaite plus jouer mais s’occuper de personnes bègues avec l’association « Alors raconte ». L’actrice conclut : « Je veux être centenaire pour quelques jours et après... je monte. Voilà mes projets ! »

Auteur : AP | 03/12/2011 | 0 commentaire
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