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Grand Débat : Sandrine Josso députée LREM propose une réunion publique d’initiatives locales

La parlementaire de la 7e circonscription de Loire-Atlantique organisera un débat à la maison des associations de La Baule Escoublac le 25 janvier de 18 heures à 21 heures.
Sandrine Josso Députée de Loire-Atlantique
Sandrine Josso Députée de Loire-Atlantique

Le maire de La Baule Yves Métaireau participera à la réunion et a ouvert un registre de doléances à la mairie.

La Lettre du président Macron aux Français

La France n’est pas un pays comme les autres.

Le sens des injustices y est plus vif qu’ailleurs. L’exigence d’entraide et de solidarité plus forte.

Dans une période d’interrogations et d’incertitudes comme celle que nous traversons, nous devons nous rappeler qui nous sommes.

Chez nous, ceux qui travaillent financent les pensions des retraités. Chez nous, un grand nombre de citoyens paie un impôt sur le revenu, parfois lourd, qui réduit les inégalités. Chez nous, l’éducation, la santé, la sécurité, la justice sont accessibles à tous indépendamment de la situation et de la fortune. Les difficultés de la vie, comme le chômage, peuvent être surmontées, grâce à l’effort partagé par tous.

C’est pourquoi la France est, de toutes les nations, une des plus fraternelles et des plus égalitaires.

C’est aussi une des plus libres, puisque chacun est protégé dans ses droits et dans sa liberté d’opinion, de conscience, de croyance ou de philosophie.

Et chaque citoyen a le droit de choisir celles et ceux qui porteront sa voix dans la conduite du pays, dans l’élaboration des lois, dans les grandes décisions à prendre.

Chacun partage le destin des autres et chacun est appelé à décider du destin de tous : c’est tout cela, la Nation française.

Comment ne pas éprouver la fierté d’être Français ?

Je sais, bien sûr, que certains d’entre nous sont aujourd’hui insatisfaits ou en colère. Parce que les impôts sont pour eux trop élevés, les services publics trop éloignés, parce que les salaires sont trop faibles pour que certains puissent vivre dignement du fruit de leur travail, parce que notre pays n’offre pas les mêmes chances de réussir selon le lieu ou la famille d’où l’on vient. Tous voudraient un pays plus prospère et une société plus juste.

Cette ambition, je la partage. La société que nous voulons est une société dans laquelle pour réussir on ne devrait pas avoir besoin de relations ou de fortune, mais d’effort et de travail.

En France, mais aussi en Europe et dans le monde, non seulement une grande inquiétude, mais aussi un grand trouble ont gagné les esprits. Il nous faut y répondre par des idées claires.

Mais il y a pour cela une condition : n’accepter aucune forme de violence. Je n’accepte pas la pression et l’insulte, par exemple sur les élus du peuple, je n’accepte pas la mise en accusation générale, par exemple des médias, des journalistes, des institutions et des fonctionnaires. Si tout le monde agresse tout le monde, la société se défait !

Afin que les espérances dominent les peurs, il est nécessaire et légitime que nous nous reposions ensemble les grandes questions de notre avenir.

 

C’est pourquoi j’ai proposé et je lance aujourd’hui un grand débat national qui se déroulera jusqu’au 15 mars prochain.

Depuis quelques semaines, des maires ont ouvert leurs mairies pour que vous puissiez y exprimer vos attentes. J’ai eu de premiers retours que j’ai pu prendre en compte. Nous allons désormais entrer dans une phase plus ample et vous pourrez participer à des débats près de chez vous ou vous exprimer sur internet pour faire valoir vos propositions et vos idées. Dans l’Hexagone, outre-mer et auprès des Français résidant à l’étranger. Dans les villages, les bourgs, les quartiers, à l’initiative des maires, des élus, des responsables associatifs, ou de simples citoyens… Dans les assemblées parlementaires comme régionales ou départementales.

Les maires auront un rôle essentiel car ils sont vos élus et donc l’intermédiaire légitime de l’expression des citoyens.

Pour moi, il n’y a pas de questions interdites. Nous ne serons pas d’accord sur tout, c’est normal, c’est la démocratie. Mais au moins montrerons-nous que nous sommes un peuple qui n’a pas peur de parler, d’échanger, de débattre.

Et peut-être découvrirons-nous que nous pouvons tomber d’accord, majoritairement, au-delà de nos préférences, plus souvent qu’on ne le croit.

Je n’ai pas oublié que j’ai été élu sur un projet, sur de grandes orientations auxquelles je demeure fidèle. Je pense toujours qu’il faut rendre à la France sa prospérité pour qu’elle puisse être généreuse, car l’un va avec l’autre. Je pense toujours que la lutte contre le chômage doit être notre grande priorité, et que l’emploi se crée avant tout dans les entreprises, qu’il faut donc leur donner les moyens de se développer. Je pense toujours que nous devons rebâtir une souveraineté industrielle, numérique et agricole et pour cela investir dans les savoirs et la recherche. Je pense toujours qu’il faut rebâtir une école de la confiance, un système social rénové pour mieux protéger les Français et réduire les inégalités à la racine. Je pense toujours que l’épuisement des ressources naturelles et le dérèglement climatique nous obligent à repenser notre modèle de développement. Nous devons inventer un projet productif, social, éducatif, environnemental et européen nouveau, plus juste et plus efficace. Sur ces grandes orientations, ma détermination n’a pas changé.

Mais je pense aussi que de ce débat peut sortir une clarification de notre projet national et européen, de nouvelles manières d’envisager l’avenir, de nouvelles idées.

À ce débat, je souhaite que le plus grand nombre de Français, le plus grand nombre d’entre nous, puisse participer.

Ce débat devra répondre à des questions essentielles qui ont émergé ces dernières semaines. C’est pourquoi, avec le Gouvernement, nous avons retenu quatre grands thèmes qui couvrent beaucoup des grands enjeux de la Nation : la fiscalité et les dépenses publiques, l’organisation de l’État et des services publics, la transition écologique, la démocratie et la citoyenneté. Sur chacun de ces thèmes, des propositions, des questions sont d’ores et déjà exprimées. Je souhaite en formuler quelques-unes qui n’épuisent pas le débat mais me semblent au cœur de nos interrogations.

 

 Le premier sujet porte sur nos impôts, nos dépenses et l’action publique.

L’impôt est au cœur de notre solidarité nationale. C’est lui qui finance nos services publics. Il vient rémunérer les professeurs, pompiers, policiers, militaires, magistrats, infirmières et tous les fonctionnaires qui œuvrent à votre service. Il permet de verser aux plus fragiles des prestations sociales mais aussi de financer certains grands projets d’avenir, notre recherche, notre culture, ou d’entretenir nos infrastructures. C’est aussi l’impôt qui permet de régler les intérêts de la dette très importante que notre pays a contractée au fil du temps.

Mais l’impôt, lorsqu’il est trop élevé, prive notre économie des ressources qui pourraient utilement s’investir dans les entreprises, créant ainsi de l’emploi et de la croissance. Et il prive les travailleurs du fruit de leurs efforts. Nous ne reviendrons pas sur les mesures que nous avons prises pour corriger cela afin d’encourager l’investissement et faire que le travail paie davantage. Elles viennent d’être votées et commencent à peine à livrer leurs effets. Le Parlement les évaluera de manière transparente et avec le recul indispensable. Nous devons en revanche nous interroger pour aller plus loin.

Comment pourrait-on rendre notre fiscalité plus juste et plus efficace ? Quels impôts faut-il à vos yeux baisser en priorité ?

Nous ne pouvons, quoi qu’il en soit, poursuivre les baisses d’impôt sans baisser le niveau global de notre dépense publique.

 

Quelles sont les économies qui vous semblent prioritaires à faire ?

Faut-il supprimer certains services publics qui seraient dépassés ou trop chers par rapport à leur utilité ? À l’inverse, voyez-vous des besoins nouveaux de services publics et comment les financer ?

Notre modèle social est aussi mis en cause. Certains le jugent insuffisant, d’autres trop cher en raison des cotisations qu’ils paient. L’efficacité de la formation comme des services de l’emploi est souvent critiquée. Le Gouvernement a commencé à y répondre, après de larges concertations, à travers une stratégie pour améliorer notre santé, pour lutter contre la pauvreté et contre le chômage.

Comment mieux organiser notre pacte social ? Quels objectifs définir en priorité ?

 

Le deuxième sujet sur lequel nous devons prendre des décisions, c’est l’organisation de l’État et des collectivités publiques. 

Les services publics ont un coût, mais ils sont vitaux : école, police, armée, hôpitaux, tribunaux sont indispensables à notre cohésion sociale.

Y a-t-il trop d’échelons administratifs ou de niveaux de collectivités locales ? Faut-il renforcer la décentralisation et donner plus de pouvoir de décision et d’action au plus près des citoyens ? À quels niveaux et pour quels services ?

Comment voudriez-vous que l’État soit organisé et comment peut-il améliorer son action ? Faut-il revoir le fonctionnement de l’administration et comment ?

Comment l’État et les collectivités locales peuvent-ils s’améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté et que proposez-vous ?

 

 La transition écologique est le troisième thème, essentiel à notre avenir. 

Je me suis engagé sur des objectifs de préservation de la biodiversité et de lutte contre le réchauffement climatique et la pollution de l’air. Aujourd’hui personne ne conteste l’impérieuse nécessité d’agir vite. Plus nous tardons à nous remettre en cause, plus ces transformations seront douloureuses.

Faire la transition écologique permet de réduire les dépenses en carburant, en chauffage, en gestion des déchets et en transports. Mais pour réussir cette transition, il faut investir massivement et accompagner nos concitoyens les plus modestes.

Une solidarité nationale est nécessaire pour que tous les Français puissent y parvenir.

Comment finance-t-on la transition écologique : par l’impôt, par les taxes et qui doit être concerné en priorité ?

Comment rend-on les solutions concrètes accessibles à tous, par exemple pour remplacer sa vieille chaudière ou sa vieille voiture ? Quelles sont les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier ?

Quelles sont les solutions pour se déplacer, se loger, se chauffer, se nourrir qui doivent être conçues plutôt au niveau local que national ? Quelles propositions concrètes feriez-vous pour accélérer notre transition environnementale ?

La question de la biodiversité se pose aussi à nous tous.

Comment devons-nous garantir scientifiquement les choix que nous devons faire à cet égard ? Comment faire partager ces choix à l’échelon européen et international pour que nos agriculteurs et nos industriels ne soient pas pénalisés par rapport à leurs concurrents étrangers ?

Enfin, il est évident que la période que notre pays traverse montre qu’il nous faut redonner plus de force à la démocratie et la citoyenneté. 

Être citoyen, c’est contribuer à décider de l’avenir du pays par l’élection de représentants à l’échelon local, national ou européen. Ce système de représentation est le socle de notre République, mais il doit être amélioré car beaucoup ne se sentent pas représentés à l’issue des élections.

 

Faut-il reconnaître le vote blanc ? Faut-il rendre le vote obligatoire ?

Quelle est la bonne dose de proportionnelle aux élections législatives pour une représentation plus juste de tous les projets politiques ?

Faut-il, et dans quelles proportions, limiter le nombre de parlementaires ou autres catégories d’élus ?

Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil Économique, Social et Environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ? Faut-il les transformer et comment ?

En outre, une grande démocratie comme la France doit être en mesure d’écouter plus souvent la voix de ses citoyens.

Quelles évolutions souhaitez-vous pour rendre la participation citoyenne plus active, la démocratie plus participative ?

Faut-il associer davantage et directement des citoyens non élus, par exemple tirés au sort, à la décision publique ?

Faut-il accroître le recours aux référendums et qui doit en avoir l’initiative ?

La citoyenneté, c’est aussi le fait de vivre ensemble.

Notre pays a toujours su accueillir ceux qui ont fui les guerres, les persécutions et ont cherché refuge sur notre sol : c’est le droit d’asile, qui ne saurait être remis en cause. Notre communauté nationale s’est aussi toujours ouverte à ceux qui, nés ailleurs, ont fait le choix de la France, à la recherche d’un avenir meilleur : c’est comme cela qu’elle s’est aussi construite. Or, cette tradition est aujourd’hui bousculée par des tensions et des doutes liés à l’immigration et aux défaillances de notre système d’intégration.

Que proposez-vous pour améliorer l’intégration dans notre Nation ? En matière d’immigration, une fois nos obligations d’asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ? Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?

La question de la laïcité est toujours en France sujet d’importants débats. La laïcité est la valeur primordiale pour que puissent vivre ensemble, en bonne intelligence et harmonie, des convictions différentes, religieuses ou philosophiques. Elle est synonyme de liberté parce qu’elle permet à chacun de vivre selon ses choix.

Comment renforcer les principes de la laïcité française, dans le rapport entre l’État et les religions de notre pays ? Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?

Dans les semaines qui viennent, je vous invite à débattre pour répondre à ces questions déterminantes pour l’avenir de notre Nation. Je souhaite aussi que

 

C’est ainsi que j’entends transformer avec vous les colères en solutions.

Vos propositions permettront donc de bâtir un nouveau contrat pour la Nation, de structurer l’action du Gouvernement et du Parlement, mais aussi les positions de la France au niveau européen et international. Je vous en rendrai compte directement dans le mois qui suivra la fin du débat.

Chères Françaises, chers Français, mes chers compatriotes, je souhaite que le plus grand nombre d’entre vous puisse participer à ce grand débat afin de faire œuvre utile pour l’avenir de notre pays.

 

En confiance,

Emmanuel MACRON

19/01/2019 | 14 commentaires
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Vos commentaires

#1 - Le 20 janvier 2019 à 02h12 par soizick, La Turballe
cette pauvre josso est une grande déception et disparaitra aussi vite qu'elle est apparue; on saura comment un jour. Heureusement sa circonscription et celle d'Audrey Dufeut seront regroupées, et josso disparaitra, car elle va être laminée à la mairie de la baule
#2 - Le 20 janvier 2019 à 10h59 par Chloé, Saint-nazaire
Madame. On vous envoie au charbon. Bon courage! car de nombreux citoyens ne croient pas que Macron tiendra compte des propositions faites lors du Grand Débat ou alors vraiment à la marge. Quant aux citoyens qui participeront ils seront déçus du résultat final.
D'ailleurs pourquoi votre Gouvernement persiste-t-il alors que les gilets continuent leur mouvement? Le grand débat avait sans doute pour but de désamorcer le mouvement en cours, c'est raté. A tel point que votre collègue qui a voulu organiser une réunion à Savenay en a été pour ses frais. Quand c'est Macron qui mouille sa chemise, ça se passe en état de siège.Perseverare diabolicum ou tant va la cruche à l'eau...
#3 - Le 20 janvier 2019 à 16h03 par eneber, La Baule
Merci à notre députée et à notre Maire pour cette initiative, dans le cadre du grand débat national.
Il est important qu'au-delà des 35 questions, suggérées dans la lettre aux Français, soit mis sur la table tout le ressenti de nos compatriototes aussi bien au niveau national que local (communal, inter-communal, départemental et régional ).
La presence ou l'absence des élus departementaux (Rival,Meunier) ou régionaux ( Louvrier,Beuvelet,....) susciteront d'inevitables commentaires!
A vendredi.
#4 - Le 21 janvier 2019 à 09h59 par Chloé, Saint-nazaire
La première dame nommée pour diriger le Grand Débat a dû démissionner à cause de son salaire. La suivante était assujettie à l'ISF avant que Macron supprime l'ISF. Comment voulez-vous Mme Josso que les difficultés de ceux qui peinent à finir les fins de mois soient prises en compte de façon crédible?
Quant à vous, vous n'êtes sans doute qu'une courroie de transmission d'une politique qui vous dépasse ou alors que d'arrivisme!
#5 - Le 21 janvier 2019 à 16h34 par Caroline, La Baule
Soizick a lu dans sa boule de cristal ! "Les 2 circonscriptions seront réunies" "Josso laminée à la mairie de La Baule" ça c'est de la politique fiction ! Vous auriez pu ajouter que la rumeur la voit tête de liste à Guérande. Enfin de dire cette "pauvre Josso" c'est péjoratif. Madame la député Josso mérite le respect madame Soizick.
#6 - Le 22 janvier 2019 à 08h33 par Chloé, Saint-nazaire
"J'ai été élu sur un projet... je demeure fidèle" écrit Macron. Ce "projet", c'est par exemple ce que M. Delewoye annonce, l'allongement déguisé de la durée de cotisations par un système vicieux de bonus. On maintient le départ à 62 ans mais on fait en sorte que les gens soient obligés de continuer. La moyenne des retraites est basse, notamment pour les femmes. Le nouveau système 1 euro cotisé est aussi vicieux puisqu'il remplace les 25 meilleures années par les cotisations sur toute la carrière. Je pourrais continuer mais comme je n'ai aucune chance de vous convaincre puisque vous considérez comme votre maître que vous avez été élue sur le projet de réforme à points. Le medef ne cesse de dire aussi qu'il faut en finir avec la sécu de 45, c'est à dire privatiser.Toutes les réformes de Macron consistent à avancer masqué sous des prétextes fallacieux.N'oubliez pas que le monde du travail a largement commencé à mesurer les conséquences pratiques, concrètes de votre politique. Je pense que les gilets jaunes sont en train de réveiller le mouvement syndical.Au passage certains médias sont en train de découvrir que les Macron boys et autres Benalla sont des cousins des barbouzes de Pasqua.Bonjour l'image de votre Président.
#7 - Le 25 janvier 2019 à 14h34 par chloe, Saint-nazaire
Je m'interrogeais pour aller ou non à cette réunion, mais je réalise par des sources différentes mais concordantes que ces réunions sont de la propagande gouvernementale. Autrement dit : les français ne comprendraient pas la politique de Macron alors on leur envoie des ambassadeurs et des ambassadrices! Faute d'avoir été capables d'organiser une grande manifestation pro-Macron à Paris dimanche prochain , les macronistes se rabattent sur le Grand Débat. Je doute d'ailleurs qu'il y ait beaucoup de monde à cette réunion de la Baule. Je ne dois pas être la seule à ne pas vouloir être enfumée. J'ai bien dit enfumée, je prends un exemple: Macron accorde une prime pour les bas salaires en lieu et place de la demande d'augmentation du SMIC. Cette prime échappe aux cotisations sociales, donc contribue au déficit de la sécu. Et ce n'est qu'un exemple de détournement des revendications.Il ne faut pas confondre débat et négociations sur les revendications. Elémentaire ! et de toute manière ceux et celles qui croiraient à ce grand débat tomberont des nues si un jour Macron est encore là pour rendre sa copie. La méthode de cette lettre: c'est cause toujours, je décide et je refuse de négocier. Vous et les vôtres ne nous laissez que le rapport de force. Alors on s'y emploie et on ne perd pas son temps.
#8 - Le 01 février 2019 à 14h23 par Chloé, Saint-nazaire
Quand est-ce que Madame ma députée va prendre conscience qu'elle se trouve embarquée avec une bande infréquentable? Un enregistrement que Macron ne conteste pas devant la justice vient d'être révélé. Il soutenait Benalla après les révélations sur ses agissements voire plus grave. Lisez la presse, je ne pense ps que ce soit inventé. C'est du Macrongate ! Alors grand débat avec des gens comme ça!
#9 - Le 02 février 2019 à 09h51 par Lemere
@ Chloé
Hélas je crains fort que vous n'ayez jamais de réponse de la part de Mme Josso.
Elle viendra peut être quand tout sera fini et via Facebook ( une société GAFA qui ne paye pas les impôts à hauteur de ceux qu'elle devrait, dixit le gouvernement Itself, ce qui n'empêche pas pratiquement tous les députés d'avoir un compte Facebook !)
Triste assemblée , dont les GJ devraient , c'est mon avis demander la dissolution plutôt que la démission de Macron.
#10 - Le 06 février 2019 à 11h04 par chloé, Saint-nazaire
Mme Josso a voté la loi anti-casseurs qui permet l'interdiction administrative de manifester. Charles de Courson député a caractérisé ce point de la loi comme "vichyste". Faut-il en conclure que Mme Josso s'habille en Vichy?
#11 - Le 07 février 2019 à 20h23 par Lemere
@Chloe

Merci pour ce brin d'humour, un peu de fraîcheur dans ce monde ou la peur et la cupidité l'emportent, ne fait pas de mal.
J'entendais hier à propos de cette loi, une députée LRM dire quelque chose comme: Si demain un gouvernement d'extrêmes venait au pouvoir, et qu'il se serve abusément de cette loi, nous serons là nous les députés ainsi que le conseil constitutionnel pour veiller à ce qu'elle soit correctement appliquée.
Pas un instant elle a imaginé qu'elle serait alors dans une minorité (CQFD), et que comme aujourd'hui l'opposition ne pourra se faire entendre.
Un autre de la même LRM, de dire, mais si les extrêmes arrivent au pouvoir, ils feront passer leurs propres lois , on croit rêver! Pas un instant il n'a pensé que grâce à des lois comme celle ci, ils n'auront pas a en faire voter, et gagneront un temps fou pour faire passer leur politique extrémiste.
Mais hélas, si l'Histoire ne se répète pas, elle bégaie, et puisque vous parlez de Vichy, lors de l'arrivée au pouvoir du Mal Pétain, un seul préfet n'a pas prêté allégeance ( Jean Moulins), tous les autres ont suivis.
Ici, rendons hommage à ceux qui ont votés contre ou au moins se sont abstenus. Mais hélas comme en 40 ils ne furent pas assez nombreux, espérons que cela ne débouche pas sur des jours sombres.
#12 - Le 11 février 2019 à 20h04 par Chloé, Saint-nazaire
La loi anticasseurs va revenir à l'Assemblée en 2ème lecture. Si l'interdiction administrative est maintenue Mme Josso ferait bien de tenir compte de l'avis de l'Avocat François Sureau, proche de M. Macron qui a déclaré dans le Monde du 4 février: "Si l'on est attaché aux libertés on ne peut l'admettre".... "Ce sont les manifestations qu'on veut limiter, pas les actes violents" etc...Il a même qualifié les députés macronistes qui l'ont voté en première lecture de "sucepieds". Je n'invente rien ! Madame Josso a-t-elle une conscience républicaine ou fait-elle partie des députés attachés à leur gamelle au point de se prosterner?
#13 - Le 13 février 2019 à 10h04 par Lemere
Avec cette nouvelle loi combien de Benallah seraient assignés à résidence les 1er Mai ?
#14 - Le 17 février 2019 à 18h29 par Chloé, Saint-nazaire
Les choses se précisent. "L'interdiction administrative de manifester" prévu par la loi anticasseurs n'est pas certaine de passer le Conseil Constitutionnel. Elle pourrait même être contraire à certains traités internationaux que la France a signé.Des juristes travaillent là dessus qui sont plus qualifiés que moi. Que vous faudra-t-il Madame Josso pour vous rendre à l'évidence que cette loi n'est pas votable en deuxième lecture. Vous êtes députée, vous êtes censée être responsable de vos actes !

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