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Gatien Meunier, conseiller général évoque sa première année de mandat

Le conseiller général du canton de La Baule Pornichet a souhaité faire le point après une année de présence sur le canton.

Gatien Meunier, conseiller général du canton La Baule Pornichet a rappelé la dynamique du département, avec 300 000 habitants représentant 36 % de la population des Pays de Loire. Il se dit favorable à ce que 50 % du budget aille au social, mais souhaite une meilleure gestion des dépenses obligatoires. « Nous n’acceptons pas l’augmentation sans cesse des fonctionnaires, qui favorise l’augmentation des impôts. »

Il a expliqué qu’en 2012 le conseil général a attribué 7 533 614 € aux projets et actions des communes du canton, aux associations et à leurs habitants avec les principales répartitions suivantes pour:
- 1,6 million d’€  pour les personnes âgées ;
- 1,6 million d’€ pour les transports ;
- 1 million d’€ pour le tourisme ;
- 880 000 € pour l’éducation ;
- 760 000 € pour l’habitat l’habitat et les logements sociaux ;
- 720 000 € pour les personnes handicapées ;
- 539 000 € pour l'habitat

Le Département a apporté 6 100 930 € à la Ville de La Baule et 1 432 684 € à la Ville de Pornichet aux travers des subventions pour les habitants, les associations et les communes.

 

Réforme territoriale

Le conseiller général ne pouvait pas ne pas évoquer les grands sujets du moment. Il s’est dit inquiet de l’évolution de la réforme territoriale. « Pour les communes où le scrutin de liste sera mis en place (à partir de 1000 habitants) ce sera un frein à la démocratie ». Il sera alors impossible de présenter trois listes avec 19 colistiers. Déjà qu’il sera très difficile d’en réunir deux».


 

Mariage pour tous

« Si on me demande de marier un couple homo je pense que cela me posera un cas de conscience. Mais comme je suis un légaliste je pense que j’officierai. Ce mariage pour tous c’est un débat inutile qui ne fait que diviser les Français, c’est un écran de fumée. »

« C’est une grave remise en cause des fondements de la société, le mariage c’est un homme et une femme, les conséquences sociales seront nombreuses »
a conclu Gatien Meunier.

Auteur : JBR | 08/02/2013 | 12 commentaires
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Vos commentaires

#1 - Le 09 février 2013 à 00h19 par Lemere
" Un debat inutile"
A qui le dites-vous?
Ce n est pas faute d' avoir demandé à la droite dont vous faite partie, M! Meunier, de simplement accordé un droit à une partie de la population. Droit qui n ' enléve rien à ceux qui l' ont dejà!

Qu ' est-ce qui fait que la droite ait si peur d'accorder ce droit?
#2 - Le 10 février 2013 à 10h33 par Anne Sophie
Cher ami, ce débat n'est pas plus inutile que celui de l'IVG ou de la pilule ou du vote des femmes, auquel vous vous opposez par principe (votre famille politique) dès qu'il s'agit de considérer l'evolution de la société qu'elle nous plaise ou non! Les catastrophes promises ne sont jamais arrivées!! Mais nous savons que vous ne pouvez pas dire autre chose dans cette ville réac... Bravo pour le reste! merci d'en rendre compte!
#3 - Le 11 février 2013 à 11h49 par DROIT, quel Droit ?
Le Mariage n'est pas un droit, c'est une institution. S'il s'agissait simplement d'accorder l'égalité des droits, alors il faudrait simplement accorder les mêmes droits fiscaux que le conjoint survivant au Pacsé. Chacun sait qu'il ne s'agit pas des droits. L'enfant qui est au coeur de ce projet de loi n'est lui même pas un droit. Par contre le droit fondamental de l'enfant d'avoir un père et une mère est bafoué. Avec la PMA et la GPA on va encore plus loin dans la marchandisation de la personne humaine. Ce projet est fou, il répond à un lobby minoritaire. La très forte majorité des homo n'en veulent pas.
#4 - Le 11 février 2013 à 11h59 par Pornichétin
Le conseil général aurait donné 1,5M à la ville de Pornichet ? Peut-on avoir le détail de l'affectation de cette manne financière ? Est-on sûr que c'est la ville ?
#5 - Le 15 février 2013 à 12h12 par Diane 35
Anne sophie parle de la pillule ? Quand on voit le scandale qui éclate aujourd'hui sur les effets secondaires, on peut se demander si c'est une réelle évolution de la société mortifère à laquelle on assiste. Prochaine loi : l'euthanasie. La comparaison avec l'IVG, je veux bien (encore que...) mais alors le vote des femmes ?
#6 - Le 15 février 2013 à 17h47 par Lemere
A Droit, quel droit.

vous confirmez que si plutôt que d'avoir discuté la droite avait ouvert aux Pacsés, les mêmes droits , vous ne seriez pas là à vociférez votre principes et institutions.

Le mariage religieux oui est et restera une institution.
Le mariage civil est un droit, sans être un devoir.

Mais si on vous écoutait, et que l'on en revienne à une institution , le droit de divorcer devrait disparaître. En effet on ne touche pas à une institution si l'on vous suit.

Mais je n'ai pas envie de vous suivre.
Et surtout pas sur le chemin du droit des enfants.

A Diane35.
Société mortifère dites-vous? Bientôt 9 milliards d'habitants sur terre !
Moi je dis, heureusement que les femmes ont acquis, (Merci Mme Veil) le droit à disposer de leur corps.
C'est ce qui nous différencie de l'animal , qui justement n'a aucune conscience de donner la vie ou même de sa fin.
#7 - Le 20 février 2013 à 12h26 par Droit quel droit !
A Lemere,
Au plan du droit civil (pour l'instant...), le mariage est l'institution par laquelle un homme et une femme s'unissent pour vivre en commun et fonder une famille. Cela devrait vous suffire pour admettre que les droits n'ont rien à voir dans ce débat de société. Les droits que confèrent le mariage sont assortis de devoirs liés aux dispositions contractuelles du mariage. Si le mariage n'était qu'un droit, pourquoi faire une cérémonie officielle à la Mairie ? Autant aller seulement chez le notaire rédiger son contrat ou devant le juge comme le prévoit le Pacs. Oui, le mariage est bien une institution de la République qui confère des droits mais qui n'est pas un droit. Vous parlez à juste titre du mariage religieux. Il faut rappeler que c'est bien le mariage religieux qui est à l'origine du mariage civil instauré sous la révolution pour permettre le divorce. L'objectif alors était bien anti-clérical. Aujourd'hui, il faut espérer que les choses aient changées. Le mariage est bien une institution qui fonde la famille. La conception de la famille concerne les enfants et leur droit à avoir un père et une mère. On est forcément obligé d'en tenir compte. Que vous n'ayez pas envie d'entrer dans ce débat, cela montre un certain malaise sur des questions qui sont fondamentales pour l'avenir de l'humanité.

Diane 35 dit la vérité : le scandale de la pillule qui fait l'actualité en ce moment, nous montre que la vision que certains peuvent avoir de l'évolution de la société est en fait une vision mortifère.
Ce qui nous différencie de l'animal (qui a conscience de donner et de protéger la vie, c'est même instinctif chez eux, pour la survie de l'éspèce) c'est surtout la connaissance du bien et du mal. Vaste sujet.
#8 - Le 24 février 2013 à 10h42 par Lemere
Droit de quel droit

Instinct de survie, dites vous, et vous avez raison, je veux justement me distinguer de l animal par la conscience que j ai de vouloir ou non donner la vie. Cela fait de moi un homme ou une femme.

Et quelque soit mon choix, il n 'est ni bon , ni mauvais. Et je ne veux imposer mon choix a qui que cela soit, parce que je n ' aimerai pas que l' on me l' impose. Donc si des parents , homos ou étéros , font un choix d' adultes d' avoir ou non des enfants, cela reste leur liberté. Et rien de mortifére si ils veulent le contraire.
Nous sommes 7 milliards sur terre, au moins ce nombre nous éloigne de la fin de notre espéce d' un point de vue mathematiques. Mais je parle d'espéce, pas d'etnos, ni de groupe culturel ou social.
Mais si votre vision de l 'espéce se limite à un groupe qui serait à vos yeaux celui du bien, alors je comprends mais n' approuve pas votre point de vue.
#9 - Le 25 février 2013 à 12h36 par Droit quel droit !
Le mal de notre époque c'est le relativisme ambiant avec sa destruction des repères et des valeurs. Quand on nie l'existence du bien et du mal, on nie les grands principes moraux. Si tout se vaut, alors rien ne se vaut. Il existe une loi naturelle, inscrite dans l'homme. Les premiers grands philosophes comme Aristote le reconnaissaient. Sinon au nom de quoi tuer ou voler est mal ? Un choix est forcément bon ou mauvais et emporte des conséquences pour les autres. Avoir des enfants n'est neutre ni pour ceux qui décident d'en avoir, ni pour l'enfant qui doit être au centre de toutes les préoccupations. Il existe un principe fondateur et universel de l'humanité : nous sommes tous nés d'un homme et d'une femme. Dire l'inverse c'est nier la réalité pour satisfaire la "théorie du genre". Une société qui prône cela est bien mortifère en ce sens qu'elle favorise à terme l'auto-destruction.
#10 - Le 25 février 2013 à 21h02 par Lemere
Droit de quel droit

Oui de quel droit, vous permettez vous de dire à ceux qui ne pensent pas comme vous, qu'ils n' ont plus de valeurs morales, ou ne sauraient plus faire la différence entre le bien et le mal?
Qui êtes vous pour vous ériger en juge ou donneur de principes?
Mais je vois que vous insistez en défendant un type de société, et non pas l' être humain.
Il est coment pour vous le stereotype de votre société?
#11 - Le 28 février 2013 à 11h28 par Droit quel droit !
Lemere,
Je ne juge personne, mais il est important de porter le débat sur des principes universels et non sur des situations particulières. Je fais part d'une réflexion sur la morale, le bien, le mal et l'importance des valeurs dans la société si on veut qu'elle prospère. Je ne suis pas d'accord avec vous quand vous dites que la question de l'enfant et de ses droits à avoir un père et une mère n'est ni bonne ni mauvaise. C'est un principe universel qui fonde l'humanité. Dommage que vous deveniez agressif, cela coupe cour au dialogue.
#12 - Le 04 mars 2013 à 18h59 par Lemere
A Droit de quel droit!

Mon propos était de vous faire réagir, pas et loin de là d'être agressif.

Mais facile d'esquiver le débat en considérant celui qui ne pense pas comme vous est agressif.

Vous dites porter le débat sur des principes universels, mais lesquels?

Si c'est la procréation qui consiste à unir un homme et une femme pour avoir un enfant, je n'ai aucun problème avec cette vision toute biologique.

Si il s'agit de l'éducation d'un enfant, et au regard des siècles passés,considérant par exemple qu'à chaque conflit, des hommes et des femmes se retrouvent seuls et continuent d'élever leur enfants, alors on mesure que l'universalité Père/Mère que vous prônez ne tient pas.

Quand au bien et au mal, à quelles références faites vous appel?
Là aussi, hélas, ce ne sont pas les notions de bien et de mal défendues par les religions, pour ne citer qu'elles, qui ont empêchés, ou qui stoppent les conflits.
Là encore, à quelles doctrines ou philosophie rattachez vous votre réflexion sur le bien et le mal, et la morale que vous défendez?

Je serai, tenté, quand à moi de faire l'expérience d'une société qui s'affranchirait de ce principe universel, pour vérifier au moins si le nouveau peut souffrir ou pas de la comparaison. Avant de le condamner sur la base de ce qu'il n'est pas celui existant, qui je le rappelle, sert de modèle à des sociétés qui au cours des 100 dernières années, ont prouvées qu'elles étaientt capables du pire en matière de mal.

Sauf erreur, à ce jour, aucun conflit interne ou externe, pour quelque pays que cela soit, fondé sur la différence de comportement sexuel.

Par contre, la religion, la différence de classe sociale, et malheureusement la couleur de peau, ont été ou sont encore des causes de conflits graves ou le mal s'en donne à coeur joie. Et ceux qui le pratique quelque soit leur camp, ont été en majorité élevé dans le principe que vous défendez.

A vous lire cher DQD

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