Les restaurants de plage devront fermer et démonter le 12 novembre prochain suite à un courrier du Préfet qui décide de faire appliquer la loi. À défaut des procès-verbaux seront dressés, de grande voirie.
Ce dossier est pour le moins compliqué car il y a les tout petits qui jouent le jeu et les très gros établissements. Le décret plage n’avait jusqu’alors jamais été respecté certains professionnels mettant en avant la possession de permis de construire ou de travaux. Mais alors où est la responsabilité d’avoir accordé ces permis ? Et qui éventuellement devra indemniser ?
La Baule et Pornichet ont une approche différente
Les communes pourront si elles le souhaitent, reprendre la concession générale de la plage. Elles devront gérer ensuite elles-mêmes les appels d’offres pour attribuer les concessions d'exploitation.
Le maire de La Baule n’envisagerait pas de reprendre la concession de la plage mais plutôt de confier sa gestion à des entreprises privées type Saur ou Veolia qui se chargeront des appels d’offres. Une délibération devrait être proposée au conseil municipal du 12 septembre prochain mais personne n’en connaît actuellement la teneur.
Pour le maire de Pornichet, il y a moins d’établissement sur sa commune qu’à La Baule ce qui lui permet de dialoguer au cas par cas. Jean-Claude Pelleteur envisage de reprendre la concession de la plage et de discuter avec les restaurateurs sur le cahier des charges. Chacun sait également qu’il y a plusieurs critères de choix dans un appel d’offres et que ça laisse une porte de sortie qui peut satisfaire tout le monde. Ainsi, d’autres communes dans des territoires proches avaient tenu compte des antériorités à l’examen des appels d’offres.
Toujours est-il que les restaurateurs de plage qui restaient ouverts toute l’année sont inquiets et envisagent de licencier. Une page facebook « contre la fermeture des restaurants de plage de La Baule » a été ouverte.
http://www.labaule-infos.net/huit-ans-apres-sa-sortie-le-prefet-veut-faire-appliquer-le-decret-plage-25-52-1008.html
« Décret Plage : sortons de toute démagogie
La lettre adressée par le nouveau préfet de Loire-atlantique aux exploitants de restaurants de plage leur impose de fermer leurs établissements avant le 12 Novembre prochain. Rappelons que ce décret date de 2006 et qu'il a été pris à la suite de l'affaire des paillotes pour freiner l'installation sauvage de restaurants de plage sur le littoral. La préfecture de. Loire-Atlantique a été saisie en début d'année pour une demande de déclaration de catastrophe naturelle... Retour de bâton ?
La baie de La Baule connaît une spécificité : une cinquantaine d'établissements installés sur la plage dont un tiers reste ouvert toute l'année. Contrairement aux affirmations de certains, il existe une solution prévue dans le décret afin d'éviter une fermeture obligatoire et un démontage en hiver. Le décret prévoit que le domaine public maritime peut être géré par la commune ou confié à un prestataire comme c'est déjà le cas pour l'entretien et le nettoyage de la plage. Nous défendons l'emploi et l'attractivité de notre commune en proposant que la Ville de la Baule-Escoublac prenne la gestion de la plage en définissant les conditions strictes d'exploitation des restaurants de plage. Cette solution semble être envisagée par la Ville de Pornichet. Agissons de concert pour encadrer et permettre une vie économique et touristique sur la baie de La Baule ».
Erwan Le Moigne
« Plutôt plage que pavé.
La presse locale se fait quotidiennement l’écho de la menace qui pèse sur l’un des fleurons de notre économie locale : les établissements de plage.
Et pourtant à la Baule, aucune velléité de privatisation du sable ne point à l’horizon, pas plus que le risque de voir prospérer des paillotes.
Nos exploitants nous ont toujours offert un service de qualité qui ne peut s’accommoder d’infrastructures autres que pérennes qui s’intègrent d’ailleurs harmonieusement au biotope.
À quoi servirait le classement de notre station au palmarès des plus belles baies du monde si la plage devait s’avérer économiquement moribonde ?
Gardons en mémoire l’esprit du décret plage du 26 mai 2006 qui consiste à interdire ce que nous n’avons jamais connu à La Baule : la privatisation sauvage de l’espace public maritime et la privation d’accès au littoral.
Et pourtant ce décret de portée nationale ne saurait souffrir de la moindre exception : les services de l’Etat doivent l’appliquer sous peine de devoir, en cas d’événement météorologique , subir les foudres de la Justice pour mise en danger de la vie d’autrui.
Nous le savions, le craignions, nous devrons désormais nous incliner en l’état actuel des textes de portée nationale. Ce décret ignore de par sa nature l’exception bauloise.
Fort opportunément, c’est sous le signe de la conciliation que le Préfet a décidé de marier le principe de précaution lié à la protection des personnes et des biens notamment en cas d’intempéries, et le maintien d’une activité pourvoyeuse de richesses et d’emplois qui draine une clientèle qui se retrouverait orpheline en cas de déshérence.
C’est malheureusement à ce désert économique que nous serons confrontés dès le 12 novembre.
Or, un train de mesures en masque un autre et ce toujours sous l’empire de la réglementation actuelle.
La règle en matière d’appel d’offres exige lors du renouvellement de la concession, que chacun des exploitants remette son métier sur l’ouvrage en soumettant le sort de son activité économique au fait du Prince.
Il apparaîtra injuste de ne pas renouveler le sortant qui se retrouverait privé de son outil de travail.
Il sera pourtant illégal de le renouveler sans que la chance ne puisse être donnée à d’autres postulants à la reprise de l’établissement.
Or Justice et Droit ne sont pas jumeaux, tout juste tentent-ils de cohabiter. Pour preuve : la faculté enseigne le Droit, le Garde des Sceaux est Ministre de la Justice.
Tout dépendra donc le jour venu du modus vivendi entre le Prince et son obligé.
Et d’ores et déjà tous les points comptent.
Avis aux amateurs de sensations fortes que nous incitons à la prudence : les pseudo-conseilleurs ne seront pas les payeurs ; les exploitants charmés par le chant de certaines sirènes en mal de reconnaissance risqueraient fort de se retrouver dépourvus et rasés gratis.
Le choix du Prince apparaît dès lors crucial.
C’est pourquoi nous entendons à l’avenir voir la municipalité s’impliquer comme un véritable acteur dans la défense des activités des établissements exploités sur la plage tant restaurants que clubs pour enfants, en prenant le taureau par les cornes.
Les limites de l’exception bauloise sont aujourd’hui atteintes.
Si par extraordinaire une entité extérieure devait se voir confier la gestion de la plage, ne serait-il pas opportun de voir un des partenaires majeurs de notre économie régionale s’impliquer dans ce projet à l’image de la Chambre de Commerce et d’Industrie déjà en charge du Port ? »
Gabriel Dahan et Marie Yvonne Hapern
« Solidaire des restaurateurs »
Par une lettre récente, la préfecture de Loire-Atlantique a enjoint aux restaurateurs de la plage de La Baule de fermer leurs établissements et de les démonter au plus tard le 12 novembre prochain.
Cette volonté d'appliquer à La Baule un décret de 2006 qui avait toujours épargné notre ville montre, si besoin en était, l'indifférence des services de l'État pour le développement économique et l'emploi dans notre cité.
En effet, fermer ces établissements (et a fortiori les démonter) aura pour conséquence des licenciements nombreux et un recul de l'attrait du front de mer qui ne sera pas sans conséquence sur la bonne santé des commerces de la ville.
Conseiller municipal FN de La Baule, Didier Vernet tient à assurer les restaurateurs touchés par le décret plage de son soutien, dans le cadre de son mandat, il fera tout ce qui sera en son pouvoir pour que la préfecture de Loire-Atlantique revienne sur cette décision aberrante ».
Pour Didier Vernet
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