La Baule Infos

Centre équestre : Le Groupe Dubois reconnaît la décision de la Mairie

Après la décision du conseil municipal, le Groupe Dubois avait commenté le choix du maire pour la délégation de service public concernant le centre équestre. La Baule-infos est allée le rencontrer à Bouguennais.

Lors du dernier municipal le maire de La Baule  avait expliqué pourquoi il avait retenu la candidature de Damien Haddad du Manège des platanes de La Baule.

Suite à notre article Voir. http://www.labaule-infos.net/centre-equestre-le-maire-explique-le-choix-de-la-ville-23-43-1107.htmlPascal Dubois nous avait fait parvenir le commentaire suivant :

Le commentaire de Pascal Dubois

"Le groupement Dubois, Ecuries du Clos, Elevage de la Manade, félicite le Conseil Municipal pour son choix d’attribution de la DSP du Centre Equestre de la Baule à :

- Un repreneur altruiste qui s’est engagé à investir 400 000€ dans des installations en Délégation de Service Public pour six ans plutôt que dans l’établissement dont il est propriétaire.
- Un locataire qui s'est engagé à payer un loyer de 30 000€ par an pour des installations ne répondant pas aux attentes du public actuel : pas aux normes pour accueillir du public handicapé, pas d'espace dédié à l'épanouissement de l'enfant, pas de salle de cours pour accueillir les écoles et dispenser les formations, et pas de locaux réservés au personnel.
-Un entrepreneur qui embauche 11 personnes pour entretenir un équipement vétuste et non fonctionnel avec 100 boxes de 3 m sur 3m à faire à la main et pour ramasser les crottins de balades".

Le groupe candidat

Les Ecuries du Clos sont installées à  Bouguennais depuis 26 ans sur 15 ha, dirigées par Marine Vincendeau. François et Emmanuelle Naulin  y sont salariés et le couple gère aussi l'élevage de La Manade. Pascal Dubois est l'ex-directeur technique national de la Fédération nationale d'équitation (jusqu'en 2013). Amis de longue date, ils s'étaient groupés pour répondre à la demande de La Baule. Marine Vincendeau se souvient « on a travaillé comme des fous, c'était très intéressant, on a appris beaucoup de choses ». Aucune amertume chez les quatre compétiteurs : « on a l'habitude, dans les concours, on gagne ou on perd, on n'a rien à regretter, on  était content de notre  projet ». Ils s'étaient réunis une nouvelle fois à Bouguennais pour répondre à nos questions et revenir sur leurs propositions.

Les investissements

Une des différences importantes entre les projets du Groupe Dubois et de Damien Haddad soulignées par Yves Métaireau était l'investissement : « globalement ça revenait au même à la fin : nous proposions un plan a valider chaque année avec l'accord de la Mairie, environ 100 000 euros en fonction des développements, des résultats, des orientations à donner.
Par exemple pour les enfants, les portes sont bien trop hautes
».  Ici le poney club est à la tailles des petits.
« Le public a d'autres exigences, c'est fini l'instruction par des colonels, il fallait tomber pour apprendre, quelqu'un qui travaille ne peut pas se permettre un arrêt pour fracture. La pédagogie a évolué, les installations aussi".
« Regardez pour la piscine de La Baule, le choix de reconstruire a été fait » souligne François Naulin.
.

Comme une création

La cavalerie « pour commencer trois fois quinze, (poneys, doubles poneys et chevaux). Ensuite il faut adapter, pour les chevaux : de bons chevaux d'instruction, des chevaux fiables en promenade et aussi des chevaux de niveau pour passer les galops 7. Mais nous avons une bonne base arrière, on a vite fait un tour de camion en cas de besoin.
« Il n'y a plus personne dans le centre équestre de La Baule, il faut reconstituer la clientèle », et si « les clients ne sont pas loin , ils sont partis ailleurs et s'ils s' y sentent bien...». « Nous avons considéré le projet, comme une création, avec l'utilisation de l'existant les modifications urgentes à apporter, puis investissement appropriés à définir en fonction du développement, comme toute entreprise le fait

Le loyer
La proposition de loyer de 1 euro par mois était resté en travers de la gorge du maire, « globalement  cela revenait au même, car nous investissions plus répond le groupe. Si  vous ajoutez le loyer à la proposition de Damien.  Au départ, on ne proposait aucun loyer, compte tenu des investissements, qu'on fait en régie, on sait faire, et ça coûte moins cher. Cela ne semblait pas poser de problème mais le maire nous a expliqué qu'il fallait un loyer à cause de la DSP. Il nous a presque soufflé l'euro symbolique. Mais si cela, a influencé la décision, nous n'avons aucun regret, car nous n'aurions pas proposé plus. 600 000 euros en six ans  si ça fonctionne bien, c'est déjà pas mal ! Nous aurions été prêts pour une DSP de 12 ans. Nous y allions avec un vrai engagement. Mais peut-être avons-nous été perçus comme voulant faire une succursalle de Bouguennais, ce qui n'était pas le cas ».

Promotion et pédagogie
Pour la promotion de la station l'équipe avait aussi des idées d'animation, «on  connaît du monde... », ils évoquent la Garde républicaine, des présentations de pur-sang...

Emmanuelle Naulin est une spécialiste passionnée et expérimentée, elle est professeur  de pédagogie. « On avait un programme à poney dès deux ans, avec les écoles, les handicapés ». Avec ses amis, elle salue Patricia Nadoux, l'autre candidate qui serait venue de Lorraine, « elle est chargée du handi, à la Fédération, elle devait avoir aussi un bon dossier pédagogie».
Pour l'organisation des concours et la mise à disposition des installations pour les grandes manifestations (le CSIO) le maire semblait réservé sur la souplesse du groupe. Celui qui a accompagné l'équipe de France aux Jeux Olympiques sourit, « il n'y avait pas trop de difficultés pour ça, on sait comment cela se passe ».


Une taxe crottin

« On n'a pas eu l'impression que notre offre intéressait dans le détail. Notre proposition d'étude pour une station de méthanisation mutualisée avec les autres clubs sur la communauté de communes n'a pas été interrogée ».
Enfin les crottins de balade « faire suivre une promenade, c'est compliqué et ça peut être dangereux ». Pascal Dubois explique « la propreté des rues c'est du ressort de la Ville, nous proposions une taxe reversée à la Ville, et incluse dans les pensions pour les propriétaires,"comme une taxe de séjour". Nous mettions à disposition une voiture hippomobile utilisable aussi pour les espaces verts, mais le maire n'est pas favorable à sa circulation dans les rues ».

L'emploi
Les Ecuries du Clos qui fonctionnent avec neufs salariés en CDI pour 600 adhérents et une trentaine de propriétaires forment environ 60 professionnels par an de tous niveaux, organisent une vingtaine de journées de manifestations ( concours, fêtes).« Ici, nous proposons 65 créneaux horaires : dont 20 pour les formateurs et 12 pour les propriétaires ».
Marine Vincendeau précise qu'elle a une « super équipe, très stable et pas un seul problème aux Prud'hommes en 26 ans ». C'est assez rare dans ce métier pour être souligné.
  « Il y a des ratios, on compte environ environ un salarié pour 180 licences » précise Pascal Dubois, « sachant que nous externalisions le vidage des boxes ».


En avant, calme et droit
Aucun regret : « On nous a peut-être perçus comme frileux, mais nous avons eu l'impression d'être réalistes ».Maintenant que le concours est fini, « on passe à autre chose ». Les quatre amis ont plusieurs autres projets de développement, « c'est passionnant, on aime travailler ensemble et notre force c'est notre complémentarité ».

Fair play, à Damien Haddad ils souhaitent « bonne chance », « on souhaite que ça se passe bien pour lui ».

 

Auteur : LY | 15/06/2015 | 0 commentaire
Article précédent : « Tennis : Championnat du monde seniors par équipe les Françaises et les Américains en or »
Article suivant : « Un ralentisseur des plus Saillant »

Laisser un commentaire

*

*

*

*

Les champs marqués d'une étoile sont obligatoires

Media Web Agence de presse et marketing Images & Idées - Média-Web Avenue de l’Université 24 CH-1005 Lausanne
www.media-web.fr  |   Nous contacter