Cette étude de réflexion et de devenir du site est un partenariat avec la CCI de Nantes – Saint Nazaire, la SELA (Société d’économie mixte d’aménagement et de construction), Cap Atlantique et la Ville. Son coût est de 56 000 € reparti entre les quatre entités.
Pour présenter cette collaboration, on a sorti le grand monde, Pierre Grosvalet, président du conseil général et de la SELA, son directeur général Jean-Michel Bourges, Jean-François Gendron le président de la CCI Nantes – Saint-Nazaire et plusieurs de leurs collaborateurs, le tout réuni autour de Yves Métaireau, maire de la Baule et président de Cap Atlantique.
En fait, on n'a pas appris grand-chose de plus que lors du conseil municipal (voir compte-rendu dans nos pages), si ce n’est cette forte envie de « relever ce challenge et de préparer l’avenir pour une meilleure attractivité économique qui rentrera aussi dans le cadre de la recomposition du quartier de la gare ».
Pierre Grosvalet a insisté sur l’anticipation nécessaire et l’accompagnement des territoires réalisés par la SELA : « On sait travailler collectif ».
Le bâtiment des pensions devenu obsolète, construit en 1975 « sous Olivier Guichard » sera rasé pour laisser la place à une structure de 8 000 m2 dont il reste à définir la destination. D’où cette étude lancée pour cerner le potentiel du lieu et quoi y installer et proposer.
En tout cas, tout le monde tire dans le même sens, pour Jean-François Gendron : « Nous nous sommes associés à ce projet parce que nous avons sur ce territoire la possibilité de faire le mariage entre qualité de vie, capacité d’entreprendre et de faire du développement économique ».
Il poursuit : « L’industrie touristique est importante, mais, il n’y a pas que ça, il faut profiter de cet espace au pied du TGV pour accueillir des entreprises innovantes » et de lorgner par exemple du côté de l’éolien ou des biotechnologies.
Jean–Michel Bourges de la SELA dit vouloir engager un programme, puis une vérification du site qui comporterait sept plateaux de 1 000 m2, mais aussi de l’hébergement, une hôtellerie plus tournée sur le business, spécial hommes (femmes) d’affaires. L’idée est d’implanter des activités tertiaires, des services aux entrepreneurs, de l’accueil, de la bureautique et des salles de réunions.
Reste à engager ce vaste programme et les modalités de réalisation pour un centre d’affaires estimé entre 15 et 17 millions d’€. Quid du financement ? Pour l’instant, on ne sait pas. Seule certitude annoncée, la SELA et la CCI seront au centre du projet.
Pour Yves Métaireau : « En tout cas, le bâtiment doit être remarquable, il faut trouver des partenaires financiers, trouver la structure juridique la mieux adaptée et la répartition public-privé».
Pour lui, ce projet correspond à un deuxième souffle pour la ville : « Le tout tourisme, c’est fini ».
Une sorte de logique de rééquilibrage qui va néanmoins prendre du temps. Si le financement de l’étude est passé en conseil municipal, il doit encore être voté par les élus de Cap atlantique. Ensuite, on envisage un premier montage financier, technique et financière d’ici six à huit mois pour une livraison fin 2016 début 2017. D’ici là, il faudra trouver des clients, Yves Métaireau entend à ce titre persuader les chefs d’entreprises de la région de devenir des ambassadeurs auprès des décideurs pour qu’ils viennent s’installer à la Baule.
Un endroit rêvé selon Jean–François Gendron : « Imaginez, travailler en short et à 17 h 00 aller piquer une tête… » Il faudra sans doute plus d’arguments pour faire venir des entreprises à la Baule.
Légende photo : de gauche à droite
Jean-Michel Bourges, Pierre Grosvalet, Yves Métaireau, Jean – François Gendron
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