9e festival de jazz de la Baule Olivier Franc rend hommage au maître Sydney Bechet
Il est l'un des solistes de jazz, les plus créatifs. Filleul de Sydney Béchet, Olivier Franc parcourt le monde. Jeudi 29 et vendredi 30, il sera en concert devant le Casino de 19 h 30 à 21 heures et Place du Général-Leclerc-de-21h30 à 23 heures Un événement exceptionnel à ne manquer sous aucun prétexte.
Le clarinettiste et saxophoniste Olivier Franc (prix Sidney Bechet de l'académie de jazz) est considéré à juste titre par ses pairs comme le musicien incontournable pour rendre hommage au maître. Lui qui a parcouru le monde et honoré de sa présence tous les grands festivals Européens comme Dresde, Nice, Antibes, Fémo Gand sera présent à La Baule pour le 9e festival de Jazz. Accompagné de sa formation, il nous offre l'occasion d'écouter avec nostalgie, tous ces grands succès qui ont fait le tour du monde comme "Petite fleur", "Les oignons", "Dans les rues d'Antibes".
Propre langage musical
Olivier Franc est exceptionnel. Il est doté d'une parfaite maîtrise instrumentale au service d'un style ancré dans la tradition du jazz. À travers son parrain Sidney Bechet, il a su retrouver l'esprit sans vouloir le copier, mais simplement nous émouvoir par son propre langage musical. C'est une musique nouvelle et personnelle susceptible d'émouvoir n'importe lequel d'entre-nous qu'il soit initié ou non à la culture du jazz. De passage au festival de Marciac en 2009, Olivier Franc a parlé de son maître en ces termes élogieux : "Il m'a imprégné. Avec Reinhart et Armstrong, il était un des génies du jazz. Ses chorus étaient comparables à de la musique classique dans leur précision, mais n'étaient pas écrits, simplement improvisés".
Maîtrise instrumentale
Le lyrisme, la fougue, l'émotion qu'il met dans chacune de ses notes, son impressionnante maîtrise instrumentale et sa justesse font de lui un digne successeur du maître. Preuve s'il en était qu'Olivier Franc incarne au plus près la musique de Sidney Bechet, voilà un peu plus d'un an que le saxo soprano du parrain a été vendu aux enchères et acquis par un collectionneur Suisse. Ce dernier l'a remis à l'artiste jugé le plus digne d'utiliser l'instrument.