Suite à une casse sur le réseau, cette opération a pour but de remplacer 150 mètres de canalisations d’eaux usées et les branchements associés.
Les travaux sont normalement prévus entre le 27 novembre et le 15 décembre 2023 mais pourront voir leur calendrier évoluer selon les conditions réelles rencontrées sur le terrain.
Durant cette période, l’avenue sera barrée et une déviation sera mise en place. L’accès aux riverains demeurera possible dès lors que les conditions de sécurité le permettront.
Les transports scolaires et lignes régulières seront déviés, une information sera disponible sur www.lilapresquile.fr.
La collecte des ordures ménagères sera assurée grâce à des bacs collectifs provisoires mis à disposition des riverains aux abords du chantier,
Les travaux sont conduits par les services de l’Agglo et réalisés par l'entreprise Presqu’île Environnement.
Le coût de l’opération s’élève à 70 000 € TTC, financés exclusivement par l’agglomération.
Contact pour les riverains :
Direction Technique de CapAtlantique La Baule-Guérande Agglo au 02.28.54.17.20 : lundi de
8h30 à 12h30 et de 14h00 à 17h00 / mardi-mercredi et jeudi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à
17h00 / vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h00.
« Mercredi 9 Août le maire de la baule a attribué le nom d’un ancien élu au Marché central oubliant ainsi le principe de neutralité des collectivités locales.
Je relève aussi plusieurs erreurs volontaires.
Sur le panneau d’inauguration on peut lire « inaugurées le 9 Août 2023 par Franck Louvrier » or elles avaient déjà été inaugurées en juillet 2013 !
Dans le discours de Mr Meunier, il remercie deux conseillers municipaux ignorant tous les autres bien plus compétents et efficaces que lui.
Ils sont malheureusement tous deux décédés et surtout,
Madame Dany Lamy n’était pas sur ma liste en 2013 !
Monsieur Gérard Denoyelle était dans l’opposition (PC) pas forcément favorable au nouveau Marché.
Cela montre bien le peu d’intérêt et de souvenirs qu’a cet ancien adjoint pour ses mandats précédents. »
Laëtitia English-Sibillotte chef de file du groupe d’opposition Avenir a voté contre cette nomination lors du dernier conseil municipal.
Il est vrai qu’il est un peu ridicule d’inaugurer un bâtiment public deux fois. Peut-être le successeur de Franck Louvrier à la mairie de La Baule pourra faire une troisième inauguration pour lui donner un autre nom.
Le constat du Maire de La Baule Franck Louvrier pour ce mois de juillet 2023, -17 % de fréquentation.
Les causes annoncées, la mauvaise météo, des séjours courts.
Constats pertinents en partie mais ce désintérêt pour cette commune de 15 600 habitants est plus profond.
Comment expliquer le déclin d’une station qui fut la vitrine du luxe balnéaire dès son statut créé par deux parisiens en 1879 jusqu’à la fin des années 80 du XXIÈME siècle .
La Baule a vécu sur son image, sa carte postale, sans se réinventer, sans le moindre investissement sur ses routes, son remblai, ses éclairages publics, … un symbole résume cet amer constat.
Le grand hôtel l’Hermitage appartement au groupe Barrière avec son quartier de boutiques de luxe qui n’a jamais décollé, son casino vieilli, ses sols en décrépitude, ses murs fissurés.
Il est ou le temps des apparats, des soirées festives et de la venue de personnalités publiques politiques de Catherine Deneuve à Nicolas Sarkozy que l’on croisait dans les rues propres et entretenues.
Olivier Guichard, le véritable Gaulliste, maire et sénateur avait compris l’intérêt politique et économique de La Baule par exemple en accroissant les horaires des lignes TGV Paris/La Baule/Paris, dans la continuité de sa genèse, en 2022 la qualité logistique n’est plus.
Le Baron doit se retourner dans sa tombe de voir son habitat s’étouffer au fil des ans par manque de vent créateur.
Depuis… ces successeurs Yves Métaireau et Franck Louvrier en place depuis 2021 ont privilégié la rigueur comptable pour l’un et les dépenses abyssales sécuritaires non justifiées pour l’autre.
La carte postale est écornée.
Au bord d’une mise sous tutelle de la Cour des comptes, la vague à l'âme du requiem.
Pourtant Franck Louvrier est au Tourisme depuis une décennie au sein du conseil régional, on ne peut que constater la léthargie de sa fonction au profit d’un statut qu’il n’a de cesse à vouloir le médailler…
La part internationale pourtant vitale n’a même pas été abordée, susurrée… on compte les touristes étrangers sur une main avenue de Gaulle.
A défaut, des personnes venues de la périphérie peu enclins au climat décontractant, des «touristes » aux comportements importés à la limite de l’entendement, le grand changement est bien une réalité.
Mirage mon doux mirage.
Hors mis de vouloir débaptiser des lieux mythiques dont Les Halles du marché, Monsieur Le Maire ventile.
Une légion d’honneur de la ville toute symbolique sans fondement réel, une plaque nominative pour un homme dont le Maire le remercie pour avoir remplacé et repris le poste de directeur de campagne d’une campagne municipale des Républicains locaux 2021 catastrophique, Monsieur Loyal a tranché sans la moindre consultation.
Patienter.
Dans quatre ans ce mandat de Maire sera remis au vote des Baulois, un vœu que je ne puis penser pieux, le grand changement doit s’opérer tant dans sa forme que dans son fond.
Il faudra une décennie à minima pour retrouver ce climat de douceur que j’ai pu apprécier durant mes tendres années.
Dans cette volonté commune, l’association ARABESC vient de lancer une campagne de mesure grâce à l’achat de 3 sonomètres qui vont circuler auprès des différents adhérents afin d’effectuer des relevés.
L’objectif étant de cartographier la nuisance sonore à différents endroits et de sensibiliser les propriétaires d’engins mécaniques volants sur la nuisance sonore générée et le danger sur la santé au delà de 85 décibels dans les jardins.
Pour rappel, l’Aérodrome de la Baule est classé depuis 2014 par la DGAC -TRÈS SENSIBLE AU BRUIT-.
Cependant malgré ce classement, nous constatons que près de la moitié des mouvements d’avions visiteurs/exterieurs qui circulent au-dessus du quartier d’Escoublac dépassent les 85 décibels et régulièrement nous enregistrons des niveaux sonores au-delà de 105 décibels, comme par exemple le nouvel aéronerf de la société des parachutistes, qui est un PILATUS PC6 conçu dans les années 60. Indigne de la volonté de la ville tant en terme de pollution sonore qu’environnementale.
Nous espérons que la Mairie étendra cette volonté de diminuer la pollution sonore aux quartiers nord et qu’elle répondra favora- blement aux propositions faites en début d’année pour minimiser cette nuisance le midi entre 12h30-14h30 et le dimanche.
En attendant les résultats de cette compagne de mesure qui durera plusieurs mois, l’association a distribué des centaines de bouchons d’oreilles dans le cadre de sa campagne VIVRE AU PAYS DU BRUIT. Cette campagne continuera courant août, le temps de recevoir les nouveaux bouchons d’oreilles. Cette opération ainsi que le matériel est financé à 100% par les adhérents.
L’association ARABESC se pose la question suivante :
Qui est arrivé avant l’autre ? Le bruit ou les riverains ?
Sur le quartier d'Escoublac c’est clair, l’Aérodrome était là avant les habitants !
Et pour les habitants du front de mer ? De l’avenue De Gaulle ? Ils ont également acheté leurs biens en connaissance de cause.
Il semble donc que la lutte contre la nuisance sonore soit à géométrie variable et qu’il est indéniable que le fleuron de la presqu’île passe avant la santé de ses riverains qui sont souvent des familles qui vivent à l’année.
Alerte sur les algues vertes en 2018
Des gens du voyage étaient arrivés la semaine passée sur la commune de Guérande. C’est au tour de La Baule de constater comme chaque année leur présence.
L’installation sur un terrain privé et cultivé appartenant à la ferme bio Lait prés Verts a provoqué de vives tensions avec les agriculteurs en colère.
Il est pour le moins étonnant que ce dossier récurrent tous les ans depuis 20 ans ne soit pas anticipé en début d'année.
Un terrain d’accueil a été trouvé, il devait ouvrir pour cet été mais c’est retardé à cause de la rivalité entre le maire de Guérande et le maire de La Baule sur ce dossier.
Déjà publié : http://www.guerande-infos.net/guerande-les-gens-du-voyage-fachent-nicolas-criaud-23-43-1630.html
Le maire de La Baule a déclaré : « J’ai reçu à la Mairie en début de mois des menaces avec des photos de la tête décapitée de Samuel Paty, une image du Bataclan en soulignant que ça pourrait être à La Baule. La police judiciaire a immédiatement été saisie. Certains pourraient penser que c’est anodin mais je crois que dans le climat actuel, il est de mon devoir de vous en parler » Le maire de La Baule a ajouté : « En démocratie, on ne peut tolérer que la violence remplace le débat politique. Pourtant, les intimidations sont trop souvent présentes dans le quotidien des élus : elle menace notre engagement au service de tous et met en péril notre système démocratique. »
En fin de Conseil un élu de la majorité Pascal Mabit a révélé être victime de menaces et d’incivilités : « Depuis deux mois je subis des menaces, on dépose des excréments de chevaux dans ma boîte aux lettres, on balance des crottes de chiens sur ma pelouse, je trouve cela petit et lamentable. » Et d’ajouter sur un ton menaçant : « mes chers collègues il faut que ça cesse, je ne ferai pas appel à la police, je suis armé car je suis chasseur et que l’on vienne pas m’emmerder chez moi. »
Est-ce bien intelligent de la part d’un élu de menacer de sortir son fusil de chasse dans le climat actuel pour des crottes de chevaux dans sa boîte au lettre ? Faut-il voir dans les incivilités reçues un lien de cause à effet avec l’arbre abattu avenue Lajarrige ?
Lors du conseil municipal du 16 décembre 2022, Pascal Mabit avait pris la parole pour réagir au mouvement de grève d’agents municipaux (débrayage) du 06 décembre 2022, devant la mairie de La Baule, à l’appel de la CFTC. Ce dernier avait affirmé qu’ « il n’y a pas de problèmes » concernant la souffrance des agents. « On a remis les gens au travail et je pense qu’il y a eu certains dérapages ici sur les heures supplémentaires et en même temps on ne peut pas laisser glisser comme ça. Il a eu des abus, il y a eu de la tricherie. Donc il y a deux hypothèses, soit on remet les gens dans le droit chemin ou soit on va travailler dans le privé ». Il a mis en cause publiquement lors d’un conseil municipal, les agents municipaux de La Baule-Escoublac en les accusant de ne pas travailler et d’avoir « triché » et « abusé » du système. Pour terminer son intervention : « je pense que la mairie est gérée comme une entreprise privée, et ça fait bien » et qu’il n’y a pas de « malaise ».
A la suite de cette intervention, les agents ont été choqués par les propos, ont demandé des excuses publiques de Pascal Mabit, ce que celui-ci n’a pas fait. Des agents et la CFTC Loire-Atlantique ont déposé plainte contre Pascal Mabit à propos de son intervention du 16 décembre 2022 en conseil municipal.
Pascal Mabit ne s’attire pas que les foudres des agents municipaux à La Baule. Fin décembre 2022, un arbre sur la voie publique a mystérieusement disparu avenue Lajarrige alors qu’aucune autorisation n’avait été donné par la mairie. Une rumeur se répand à La Baule selon laquelle Pascal Mabit serait l’auteur de l’abattage illégal de l’arbre. Ce dernier aurait été vu sur les caméras de vidéosurveillance de la ville en train de couper l’arbre. Une partie de la majorité municipale est vent debout contre l’élu demandant sa démission et des excuses publiques en conseil municipal. Lors du conseil municipal du 27 janvier 2023, une élue d’opposition interpelle le maire, lui demandant « les mesures que la municipalité compte prendre ou a déjà prise » concernant cet abattage illégal. Le maire très embarrassé, donne la parole à son adjointe chargée de l’environnement, Annabelle Garand, mais celle-ci refuse d’y répondre. Franck Louvrier répond lui-même à la question, expliquant qu’il y a systématiquement dans ce cas « recherche des causes et réparation obligatoire du préjudice (…) en l’occurrence ce sera le cas ». Néanmoins le maire a refusé de porter plainte, sachant qu’un de ses élus, Pascal Mabit, fait l’objet de rumeurs à ce propos.
De nombreux travaux vont débuter en 2023, en particulier la réfection du remblai. 3,9 millions d’euros sur un total de 19 millions d’euros. 7,2 millions d’euros pour la voirie. Les énormes dépenses de vidéoprotection représentent 700 000 euros sur un total prévu de 5,2 millions d’euros. On notera entre autres le parking des Roches-Rouges 190 000€ sur un total de 5 millions d’euros. 1,5 million d’euros pour des équipements sportifs.
L’endettement de la ville reste minime car remboursable en 2,7 ans mais il pourrait évoluer rapidement. Parmi les recettes on notera le faible montant du produit des jeux 1,3M.
Le budget de subvention aux associations a baissé de 300 000 € ce qui n’est pas un bon signe. Enfin on est encore dans le flou artistique sur le budget de reprise de l’aérodrome sauf pour les charges de personnel d’environ 225 000€.
Reste qu’il ne s’agit que d’un budget primitif qui sera amené à évoluer avant le compte administratif.
Le groupe Avenir (Laëtitia English, Dany Lamy, Caroline Leroux, Jacques Renaud) a voté contre le budget primitif 2023 présenté par la majorité municipale, vendredi 16 décembre 2022. Les élus d'opposition motivent ce vote, qualifiant ce budget de "contraint" et "serré".
Par rapport au budget 2022, on note une augmentation de 500 000€ de recettes et de 800 000€ de dépenses, ce qui représente une perte de 300 000€. Cette somme correspond par ailleurs à l'augmentation des charges de personnel. Le groupe affirme que la commune "va devoir stabiliser les dépenses à caractère général". Le budget 2023 prévoit de ramener les dépenses à caractère général au niveau du budget primitif 2022 : "c'est la condition pour pouvoir tenir les investissements". Mais les élus notent que "lors du budget prévisionnel 2022, le conseil municipal avait voté 8,7 millions de dépenses et qu'elles se sont en fait élevées à 9,8 millions. Dans le budget primitif 2023, le conseil vote à nouveau 8,7 millions de dépenses." L'augmentation du coût de l'énergie va impacter le budget de notre ville et est à prendre en compte.
Les subventions aux associations bauloises sont réduites (1,8 million € en 2022 à 1,5 million € 2023). Les élus soulignent "l'importance de soutenir le fonctionnement des associations, pour conserver une dynamique locale".
Concernant la politique des ressources humaines, le groupe municipal défend "la réduction des charges de personnel sans dégradation du service rendu et en préservant le personnel municipal". Cela se traduit de manière budgétaire mais également par une poursuite du dialogue. Les agents ont exprimé leurs inquiétudes lors d'un mouvement social inédit dans notre ville (45 agents auraient quitté la commune depuis 2020 ; les agents dénoncent le non-paiement des astreintes, des heures supplémentaires réalisées etc.). Dans un contexte tendu, le groupe souligne la diminution des œuvres sociales (170 000€ en 2022 à 90 000€ en 2023) : "symboliquement le message envoyé aux agents pose question" pour les élus d'opposition.
À propos de l'épargne de notre commune, la CAF (La capacité d'autofinancement nette) est réduite de moitié. L'encours de dette de La Baule-Escoublac s'aggrave. De plus, les budgets annexes sont tous en déficit. Il conviendra à la commune d'entamer une réflexion sur ces budgets.
Le budget primitif 2023 semble "difficilement réalisable", selon les élus du groupe Avenir. L’augmentation du coût de la vie (inflation) et les projets prévus (promenade de mer, Clemenceau...) nécessiteront de nouveaux emprunts. La dette de La Baule-Escoublac se verra alors affectée et nécessitera de nouvelles réductions budgétaires ou l’arrêt d’investissements. Le groupe Avenir tient à ce que notre ville ait une gestion budgétaire saine et réaliste, tout en maintenant l’investissement, le dynamisme de notre ville, sans augmentation des impôts locaux.
Le groupe Avenir a tenu à souligner que le conseil municipal doit être une assemblée où chacun des élus a le droit de s'exprimer librement. Il est public et est à destination de l'ensemble des Baulois, à la différence des commissions qui sont confidentielles.
Le groupe Avenir (Laëtitia English, Dany Lamy, Caroline Leroux, Jacques Renaud) et ses élus étaient présents mardi 06 décembre devant l'hôtel de ville de La Baule-Escoublac, à l'occasion du mouvement de débrayage d'agents municipaux, à l'appel de la CFTC. Les élus d'opposition ont souhaité être présents à cette mobilisation inédite à La Baule-Escoublac pour écouter et dialoguer avec les agents mobilisés.
"Nous avons pu écouter leurs revendications, relatives à la méthode de management, au pouvoir d'achat des agents, au manque de moyens humains et financiers... Nous avons entendu ces préoccupations, dont pour certaines nous avions souligné l'importance au cours des conseils municipaux."
Les élus du groupe Avenir attachent beaucoup d'importance à l'écoute et au dialogue pour faire avancer les sujets à La Baule-Escoublac. "Nous sommes et resterons vigilants quant à la politique des ressources humaines de notre ville. La politique des ressources humaines doit permettre à la fois d'optimiser le fonctionnement des services tout en garantissant les conditions de travail du personnel communal. "
Chaque commune participait en partie au budget de fonctionnement pour 250 000 €, soit 161 000 € (64,5 %) par La Baule, 35 000 € (14 %) par Le Pouliguen et 54 000 € (21,5 %) par Pornichet. Cap Atlantique n’a pas souhaité reprendre la participation des communes défaillantes. Mais les élus de Cap Atlantique ont-ils été consultés ? Un vote en séance a-t-il eu lieu ?
C’est donc la commune de La Baule Escoublac qui va récupérer seule la gestion de l’aérodrome pour en faire quoi ? Quelle a été la négociation avec les maires du Pouliguen et de Pornichet ?
Un accord aurait été avalisé lors du dernier conseil d’administration du SIVU et il a été proposé aux services de l’État. Les actifs, biens matériels, mobiliers et immobiliers, intimement liés à l’activité de l’aérodrome, reviendraient à La Baule. Il s’agit d’un patrimoine « gelé » de l’ordre de 3 M €, 2,5 M € correspondant aux terrains et 500 000 € à la valeur des bâtiments.
Le personnel va être repris par la ville de La Baule et une nouvelle directrice Valérie Rousseaud, venant des aérodromes de Vannes et de Quiberon a été recrutée.
Le maire de La Baule s’est engagé à ce que le trafic n’augmente pas.
Les motivations : « La municipalité déploie un programme d’ensemble en faveur des énergies propres. Un plan vélo couvre l’ensemble du territoire et va doubler d’ici 2026 le nombre d’équipements dédiés à la bicyclette. Le drainage écoplage permet de lutter contre l’érosion et de valoriser l’eau, qui filtrée peut être réutilisée, notamment pour la piscine municipales. Le front de mer sera prochainement alimenté intégralement par 700m2 de panneaux photovoltaïques. »
Qui sont les Marianne d'Or ?
" Notre ambition : consider et distinguer les élus novateurs et leur engagement pour l'intérêt général.
Au fil des ans, nous célébrons les bonnes pratiques et les actions novatrices de nos collectivités territoriales tout en impliquent les acteurs locaux et nos concitoyens au coeur de tous les débats.
Les lois et les mandats locaux évoluent très vite, il devient primordial de faire partager les politiques publiques novatrices et celles des entreprises du secteur.
Nous donnons du sens à la vie publique comme l'a voulu Edgar Faure avec qui j'ai fondé cette vitrine de la démocratie locale.
Dés la première année la distinction est rentrée dans les manuels scolaires. Souligne Alain Trampoglieri secrétaire général de Marianne d’Or.
Le maire de La Baule souhaitait une rencontre avec les maires du littoral confrontés aux remarques des habitants et des touristes sur la pollution visuelle du site.
« J'ai un devoir de penser aux énergies alternatives » souligne Franck Louvrier, maire de La Baule. « L'aspect visuel, subjectivement, je ne l'apprécie pas mais après, je suis un responsable politique. J'ai un devoir de penser aux énergies alternatives d'aujourd'hui et de demain. Nous sommes à l'heure actuelle en sous-capacité énergétique. Nous payons les conséquences des décisions politiques qui ont été prises dans les années 70 ou plutôt de non-décision politiques en ayant refusé de faire une centrale nucléaire ici au Carnet »
Franck Louvrier a voté en sa qualité de conseiller régional des Pays de la Loire tous les budgets pour le développement du parc éolien. Il a eu accès à tous les documents et au débat participatif qui a duré plusieurs mois. Sa question n’est elle pas aujourd’hui non avenue ?
EDF pour se défendre explique que personne n’a été mis devant le fait accompli car depuis lors de la concertation des images de synthèse ont montré ce que serait l’aspect visuel. Il a été dernièrement comparé les images de synthèses avec la réalité. http://www.media-web.fr/parc-eolien-non-ils-n-ont-pas-menti-sur-la-visibilite-80-103-3792.html
Un débat qui n’est pas près de s’éteindre.
Dans le cadre de son activité, l’Association Arabesc souhaite mettre en perspective l’aberration écologique que représente l’installation depuis 2020 de la société Océan Aviation qui exploite 3 jets privés sur l’Aérodrome de La Baule. Cette installation n’a d’ailleurs pas été concertée ni auprès des riverains du quartier d’Escoublac, du Guezy et ni même auprès de l’Association Arabesc dont les nombreux nouveaux membres ne décolèrent pas alors même que les relations entre riverains et exploitants de l’Aérodrome s’étaient apaisées ces dernières années sous la présidence de Monsieur Berteau.
Avec l’arrivée du nouveau Président, l’Association Arabesc a intégré dans sa mission de service publique l’étude, la mesure et la surveillance de l’impact environnemental des activités présentent sur l’Aérodrome et particulièrement l’activité nouvelle de jet privé qui a immédiat attiré notre attention en raison des panaches de fumée noir intense et l’odeur de kérosène brulé après chaque décollage. En attendant d’éventuel outils de mesure sur l’Aérodrome promis par le Maire et Président du SIVU, nous nous sommes rapprochés de Air Pays-de-Loire en charge de la mesure de la pollution. Nous espérons très bientôt pouvoir les mettre en place de chaque coté de la piste.
Au delà de la pollution de l’air, et alors même que notre climat change de manière accélérée, que les tensions sur énergie s’accroissent et que l'on demande à la population de faire des efforts dès maintenant et encore plus cet hiver, certains utilisent un jet privé, comme d’un taxi à en croire les données publiques (Source FlightAware).
En exemple, le principal jet privé de la société Ocean Aviation, le Cessna M-MEVA a réalisé en 2022 :
- 114 vols dont plus de la moitié fait moins de 1h,
- 37 vols moins de 30 minutes
- et 8 faisait moins de 5 minutes
Notre maison commune brule et certains balancent du kérosène pour l’éteindre. Pas grave. Comme nous l’a gentiment rappelé un conseiller municipal de la majorité sur notre Facebook, ces riches voyageurs font vivre des centaines de famille en Bretagne grâce à leurs entreprises… Devons-nous comprendre qu’ils ont donc le droit de polluer sans limite ?
Nous devons tous prendre conscience qu’il est indispensable de réduire massivement nos consommations et que des déplacements de 5 minutes en Jet Privé entre La Baule et St Nazaire à 7h30 le matin, sont intolérables tant pour la pollution environnementale que sonore. Bien que l’exploitant soit un enfant du pays, apprécié et respecté de tous y compris de l’association Arabesc, nous regrettons :
- Le choix du site de La Baule pour son installation au lieu de St Nazaire plus adapté (piste et services) et disposé à l’accueillir
- L’absence d’enquête publique autour de l’installation d'une activité à fort impact environnemental mais aussi sur les riverains
- L’absence d’étude d’impact sur l’environnement tel que la foret d’Escoublac et ses riverains
- L’absence de concertation avec l’association qui reste malgré tout ouverte au dialogue.
- L’absence du Maire qui malgré nos nombreuses sollicitations n’a toujours pas accepté de nous recevoir sur ce sujet
Le Maire a d’ailleurs signé un permis de construire d’un Hangar de 3000m2 pour la société Ocean Aviation, laissant donc présager une pérennisation de l’activité voire sa croissance. Le maire nous affirmait encore hier, qu’il n’y aurait que de 2 jets à demeure. Il y a en à 3 aujourd’hui, et demain 5, 6, 7… ? Il nous a aussi affirmé que la piste ne sera pas agrandie.
Nous espérons plus de bienveillance pour les riverains et notre planète, que ce communiqué, permette une reflexion autour des déplacements plus intelligents et si possible à des horaires plus respectueux des riverains particulièrement pendant les vacances scolaire ou le lendemain de fête de Noel…
Alors que la politique d’arrivée des biréacteurs va s’accélérer, d’après les confidences de certains élus, un hélicoptère Biturbine H 145, 5 pales va stationner à partir de fin août à La Baule. Cet hélicoptère appartient à une compagnie allemande. Il servira à la surveillance des éoliennes et à l’hélitreuillage des techniciens sur les nacelles de ces dernières. C’est Général Electrique qui loue cet hélicoptère. Un hangar devrait être construit pour l’héberger.
On parle également d’un projet immobilier de bureaux sur l’aérodrome. Il y a un réel besoin de transparence sur le devenir de ce lieu.
Les élus du groupe d’opposition municipale de La Baule-Escoublac, Mme Marina Marchais, Monsieur Luc Domeau, Mme Laetitia Sibillotte-English, M. Jacques Renaud, Mme Dany Lamy et Mme Caroline Leroux tiennent à s’exprimer après la parution de l’article mis en ligne le 30 mars dernier par le journal Ouest France intitulé « Entre le Maire et son opposant, ça finira au Tribunal » et d’un article dans l’édition papier du journal Ouest France du 2 avril intitulé « le maire porte plainte, l’opposant mis en examen ».
Dans cet article, il est évoqué le dépôt d’une plainte pénale de Monsieur Franck LOUVRIER faisant suite à la parution d’un communiqué de presse à l’initiative de M. Jean-Yves Gontier et l’ouverture d’une information judiciaire pour des faits de diffamation.
Le groupe des six élus cités supra entend préciser qu’il s’agit d’un conflit entre deux personnes membres du Conseil municipal auquel ils ne prennent pas part. Il appartiendra au juge d’instruction de déterminer si les propos rédigés par M. GONTIER, et transmis sans validation des autres membres du groupe, relèvent ou non d’une qualification pénale.
Ces six élus de l’opposition sont quant à eux pleinement mobilisés sur le terrain, pour les baulois. Leur démarche se veut constructive mais vigilante et ils ne prendront part à aucune polémique.
Mme Marina Marchais,
Monsieur Luc Domeau,
Mme Laetitia Sibillotte-English,
M. Jacques Renaud,
Mme Dany LAMY
Mme Caroline LEROUX
La chambre constate l’insuffisante sincérité des prévisions budgétaires et des budgets primitifs à La Baule‑Escoublac, en raison d’un défaut de pilotage budgétaire. La mise en place à d’un suivi interne de l’exécution budgétaire et d’une programmation pluriannuelle des investissements est donc une priorité.
La Baule‑Escoublac a une situation financière très satisfaisante, en raison notamment du fort dynamisme de ses bases fiscales, et d’une bonne maîtrise de ses dépenses. Pour autant, la qualité de l’information comptable de la commune est très perfectible. La fiabilisation des inventaires a progressé suite aux précédents rapports de la chambre. Mais de nombreuses erreurs d’imputation comptable et l’incomplétude des états financiers rendent difficilement lisibles pour des tiers les flux financiers nombreux, entre le budget principal et les budgets annexes de la commune, entre la commune et la communauté d’agglomération de CAP Atlantique, entre la commune et ses satellites et partenaires.
L’intégration des dernières normes comptables et le respect de la règlementation comptable sont d’autant plus importants que la commune a elle-même souhaité expérimenter la mise en place du compte financier unique.
Une récente et forte augmentation des charges de personnel
La gestion des ressources humaines de La Baule‑Escoublac apparaît globalement maîtrisée : les évolutions identifiées ont principalement pour origine des modifications des compétences exercées, et la hausse de la rémunération des agents a été compensée par une maîtrise des effectifs.
Deux sujets méritent cependant une vigilance accrue. D’une part, le recours à des « indemnités d’activités accessoires » pour rémunérer le travail mutualisé s’est fait au prix de nombreuses irrégularités. D’autre part, l’ampleur de l’augmentation des charges de personnel consentie après les élections municipales de juin 2020 grèvera durablement et fortement la section de fonctionnement de la commune, appelant des économies sur d’autres postes de charges.
Enfin, la compensation pour charges de service public de la SPL Atlantia n’est toujours pas suffisamment justifiée, comme la chambre l’avait déjà relevée dans son précédent rapport.
La nécessité d’un plan pluriannuel d’investissement
La Baule‑Escoublac doit enfin formaliser sa stratégie d’investissements, avec des objectifs et des indicateurs de suivi adéquats, et mieux en informer le conseil municipal. Dans ce but, l’adoption d’un plan pluriannuel d’investissement d’un standard attendu pour une collectivité de cette importance est une priorité.
L’évolution de ses dépenses d’investissement ne fait apparaître aucune sensibilité particulière aux évolutions nationales en matière de finances publiques depuis 2014 (baisse des dotations de l’État, baisse de l’endettement, maîtrise de la hausse des dépenses de fonctionnement). Le niveau plus élevé que la moyenne des dépenses d’investissement s’explique par la situation littorale et fortement touristique de la commune, et les besoins locaux.
Franck Louvrier, maire de La Baule, conseiller Régional des Pays-de-la-Loire a rejoint le groupe international Teneo comme senior advisor, dont monsieur Olivier Jay préside la filiale française.
L’agence Phytolab de Nantes a présenté les premières maquettes du projet, c’est elle qui travaille sur le projet de Pornichet également.
Le chantier se fera en 4 tranches, dont la première débutera en 2023. L’aspect général avec les deux voies de circulation côté immeubles, et la partie cycliste et piétons côté mer, ressemblera à ce qui a été fait à Royan il y a plusieurs années.
L’adjointe à l’urbanisme Danièle Rival s’est fendue d’une grande déclaration « Nous voulons que la forêt vienne à la mer » avec des plantations d’arbres sur la plage plutôt que sur la partie circulation pour ne pas gêner la vue des immeubles.
L’adjointe à l’urbanisme devrait se préoccuper de ce que l’eau de mer puisse toujours venir à marée haute entre Benoît et De Gaulle, car à cause du banc des chiens et des projets de ports à Pornichet le phénomène d’ensablage de la baie pourrait s’amplifier. Dans l’avenir, il faudra aller chercher l’eau à 1 voire 2 km pour pouvoir se baigner. Même si ce n’est pas de la responsabilité de la ville, cette dernière doit mener une action forte auprès de l’Etat pour que ce problème du banc des chiens soit résolu. Il y a des choix à faire dans les priorités d’aménagement de la baie.
Le maire a annoncé avoir commandé un sondage IFOP sur le front de mer. Selon les résultats, 53 % des sondés trouvent le remblai plutôt esthétique, 80 % « plutôt bien sécurisé », 73 % « plutôt fonctionnel », 61 % « plutôt bien végétalisé », 58 % plutôt moderne.
Entre les propositions actuelles, le coût, et l’aspect actuel du remblai, l’investissement est-il une priorité ?
La concertation des habitants va commencer. Réunions publiques, rencontres avec les acteurs de la plage, boîtes à idées en mairie, permanences dans les quartiers.
« Monsieur le maire vous vous présentez comme le maire de la transparence et de l'exemplarité.
Comme beaucoup de Baulois nous avons été choqués d'apprendre par les médias nationaux que vous vous seriez rendu à Paris chez le chef Christophe Le Roy en pleine pandémie et en sachant pertinemment que c'est totalement interdit.
Les Baulois ne peuvent se satisfaire de votre non-réponse publiée dans la presse locale.
Alors Monsieur le maire je vous pose la question : vous êtes-vous rendu OUI ou NON en personne dans l’appartement privé du chef Christophe Le Roy dans le 8e arrondissement de Paris pendant la pandémie ?
En toutes hypothèses, Christophe Le Roy a donné les noms à la justice et la vérité finira par être faite sur cette affaire.
Les Baulois ont le droit de savoir.
Allez, faute avouée faute à moitié pardonnée ! »
« J’ai déjà répondu à cette polémique et j’ai bien précisé à la presse locale que bien évidemment je n’ai jamais participé à un déjeuner ou à un dîner clandestin. Si vous voulez que je le redise une fois, je peux vous le redire une fois. »
Pour le maire de la Baule, il faut « laisser la possibilité aux gens de pouvoir vivre normalement lorsque la propagation du virus est faible » déclarait Franck Louvrier sur BFM alors que l’on voyait les trains chargés de Franciliens arriver en gare de La Baule.
Le maire s’est réjoui de voir la population multipliée par trois ou quatre ces derniers jours, quand la propagation du virus est en augmentation en presqu’île guérandaise.
L’hôpital de Saint-Nazaire était il y a 8 jours proche de la saturation. Le centre hospitalier a décidé le 17 mars de doubler sa capacité de réanimation.
Le taux d’incidence en Presqu’île guérandaise est beaucoup plus important que dans le reste de la Loire-Atlantique avec notamment la propagation du variant sur-africain.
Lors du dernier Conseil municipal, le maire s’est félicité du travail réalisé par le centre de vaccination de La Baule, mais a reconnu qu’il ne pouvait vacciner plus de 100 personnes par jour sur 5 jours et demi. La municipalité évoque un manque de vaccins pour pouvoir faire plus.
Le maire a remercié les membres du comité de veille et d’information sanitaire pour leur bon travail et en a profité pour égratigner l’opposition : « La création de cette instance avait été moquée par certains membres de la minorité arguant qu’elle ne servait à rien. La vie publique est parfois sans pitié, il y a ceux qui ne font que commenter et pas faire. »
Créer un centre de vaccination pour faire 100 vaccins par jour, est-ce un savoir-faire ? La ville rejette le manque de vaccin sur la responsabilité de l'Etat. Certains diront qu’avant de créer un centre de vaccination, on s’assure d’avoir des vaccins. Ça s’appelle la planification, à La Baule comme au sommet de l’Etat, il y a une forme d’amateurisme dans la gestion de la crise.
Le maire a annoncé que les « grandes lignes sont tracées avec Pornichet » « Des sondages sont effectués pour connaître la qualité du sous-sol. »
L’adjointe chargée de l’urbanisme a ensuite présenté la délibération sur la procédure de concertation. On parlera de « la promenade de mer », c’est plus chic que le remblai.
Le projet sera découpé en quatre tranches de travaux comme à Pornichet. La première tranche devrait avoir lieu au cours de l’année 2022 et l’ensemble jusqu’à la fin de la quatrième tranche devrait s’achever en 2030.
La première tranche concernera le secteur entre le giratoire Saint-Georges à Mazy et l’avenue de Saint-Saëns soit 1,5km.
La deuxième tranche entre l'avenue de Saint-Saëns et avenue Pierre-Percée, 1,3 km.
La troisième tranche de l’avenue Pierre-Percée à l’avenue des Hirondelles, soit 1,6 km.
La quatrième tranche va de l’avenue des Hirondelles au port du Pouliguen.
L’adjointe à l’urbanisme a annoncé les différents outils de communication permettant au public d’être informé sur l’évolution du projet. Ce dernier donnera la priorité aux « déplacements doux en réduisant la place de la voiture sans altérer la capacité de stationnement. »
Le montant minimum de la maîtrise d’œuvre sera de 500 000 € sans préciser quel sera au final le montant maximum.
L’opposition par la voix de Jean-Yves Gontier s’est abstenue et a expliqué son vote.« Nous avons une responsabilité collective et immense sur ce projet. Nous serons d’une extrême vigilance sur les enjeux financiers importants pour notre commune, mais également sur les principes architecturaux qui seront retenus. Nous serons force de proposition pour que le projet devienne celui voulu par les Baulois. Le boulevard de mer devra porter la marque d’une empreinte écologique forte. L’aspect financier 6 ME du kilomètre ne devra pas déséquilibrer les finances locales. » « Nous ne donnerons pas un blanc-seing en l’état sans connaître le montant final de la maîtrise d’œuvre. »
Jean-Yves GONTIER a clairement choisi de porter ce projet en le présentant comme une « nouvelle vision de la ville » une vision empreinte de CONCERTATION , de GOUVERNANCE et de PARTAGE .
En effet la mise en place d’un budget participatif sur le territoire de notre commune , encouragerait l’appropriation de ce dernier par ses habitants et surtout il valoriserait la proximité entre le citoyen et ses élus locaux .
Le Budget participatif répond à un principe simple : la municipalité alloue une enveloppe financière qui permettra de réaliser des projets qui auront été portés par les habitants de la commune . L’idée principale étant de faire émerger un maximum de propositions «citoyennes » co-construites et d’intérêt général .
Ce projet de Budget participatif vient d’être soumis au maire de la Baule Escoublac par Jean-Yves GONTIER afin de pouvoir être inscrit au titre des Déliberations votées lors des conseils municipaux . cette proposition est l’illustration même de l’opposition constructive que souhaite incarnée les sept membres de la liste UNIS POUR LA BAULE ESCOUBLAC .
Le groupe UNIS POUR LA BAULE ESCOUBLAC emmené par Jean-Yves GONTIER , est persuadé que cette démarche collaborative entre les Baulois et leur commune, centrée autour de projets identifiés , constitue une formidable occasion de faire naitre une véritable culture de la participation citoyenne tout en permettant un renforcement de la démocratie locale participative .
En conséquence , le groupe UNIS POUR LA BAULE ESCOUBLAC souhaite vivement que ce projet de DELIBERATION novateur puisse être inscrit au prochain ordre du jour du conseil municipal et surtout qu’il soit voté dans l’intérêt même des BAULOIS .
" Afin de prévenir tout conflit d'intérêts entre l’exercice de ma profession d’avocat sur le territoire communautaire et mon mandat de conseiller à Cap Atlantique. j’ai volontairement démissionné de mon mandat de conseiller communautaire. En ma qualité d’avocat, je suis en effet amené à conseiller et à défendre les intérêts de clients publics comme privés sur le territoire de Cap Atlantique. Le mélange des genres et les conflits d'intérêts n'ont pas leur place dans notre démocratie !
Ma décision ne remet en aucun cas en question mon rôle de chef de file du groupe d'opposition Unis pour La Baule Escoublac, en tant que conseiller municipal.
Je continuerai à défendre les intérêts de La Baule Escoublac et des Baulois et de les représenter. J'ai prévenu le président de Cap Atlantique, Nicolas Criaud, et le maire de La Baule-Escoublac, Franck Louvrier de ma décision.
Je remercie Nicolas Criaud pour sa compréhension et son soutien et je continuerai à lui apporter mon soutien. Je suis remplacé par Jacques Renaud, conseiller municipal et désormais conseiller communautaire du groupe « Unis pour La Baule-Escoublac ». Je sais que Jacques saura remplir sa mission de conseiller communautaire comme il le fait à La Baule Escoublac."
Le maire de La Baule déclarait dans le quotidien Ouest France : « Au-delà des chiffres de l’Insee avec 16 177 habitants recensés au 1er janvier 2018, nous revoyons les chiffres de notre population totale, c’est une autre notion, avec d’autres critères. Aujourd’hui, les chiffres de nos services nous amènent largement à franchir la barre des 80 000 habitants. On va demander un surclassement à la préfecture pour arriver à la strate des 80 000-150 000 habitants. Cela aurait des conséquences sur les moyens et on arriverait dans la catégorie des villes importantes. Notre ville est très élastique, passant de 17 000 à 180 000 habitants. »
Le maire est dans sa logique de pré-campagne électorale où il encourageait les résidents secondaires de Paris et d’ailleurs à s’inscrire sur les listes électorales à La Baule. Et pourquoi les résidents secondaires ne voteraient pas sur le lieu de leur résidence principale ?
Est-il néanmoins sérieux au nom de la démocratie de comptabiliser un Lillois qui vient une semaine à La Baule au mois d’août comme habitant ?
Pourquoi un résident secondaire devrait permettre à la commune de résidence d’avoir des subventions au même titre que la ville de résidence principale en étant comptabilisé deux fois et réciproquement ?
Le surclassement démographique est prévu par l’article L. 133-19 du Code du tourisme et l’article 88 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 (JO 27 janv.) modifié par la loi n° 2006-437 du 14 avril 2006 (JO 15 avr.). Ce dernier article précise que toute commune classée station de tourisme au sens de la sous-section 2 de la section II du chapitre III du titre III du livre Ier du code du tourisme, peut être surclassée dans une catégorie démographique supérieure, par référence à sa population totale calculée par l’addition de sa population permanente et de sa population touristique moyenne, cette dernière étant calculée selon les critères de capacité d'accueil établis par décret »
b. Le surclassement démographique
Les modalités d’application de la loi sont mentionnées dans le décret n°99-567 du 06 juillet 1999.
Ce texte précise les conditions dans lesquelles la commune érigée en station classée de tourisme sollicite le préfet de département en vue d’obtenir son surclassement dans une catégorie démographique supérieure. La demande doit être accompagnée de la délibération du Conseil municipal et des éléments de calcul de la population touristique moyenne définie selon des critères de capacité d’hébergement touristique. Les communes bénéficiant du surclassement démographique sont autorisées à ouvrir des emplois fonctionnels supplémentaires.
Le détail des conditions de surclassement.
La Baule ayant été station classée tourisme en janvier 2015, la première condition est réalisée pour demander le surclassement de population.
L’opposition municipale emmenée par son chef de file Jean-Yves Gontier, 47 ans, avocat, (La République en Marche) dresse avec les 7 élus municipaux d’opposition dont 2 élus communautaires, un premier bilan de l’action de la nouvelle municipalité et de son maire Franck Louvrier (Les Républicains). « Animés d’une volonté de ne pas tomber dans la critique pour la critique, nous avons choisi de laisser la majorité s’installer et mettre en œuvre le programme pour lequel elle a été élue en juin dernier à la majorité relative, avec un faible écart de voix et un fort taux d’abstention »
L’opposition municipale fait le bilan des engagements pris par la majorité avant le 2nd tour des élections sous le titre « Engagements de crise, 100 jours pour agir, 16 mesures responsables ». Les engagements non tenus ou partiellement tenus qu’il nous parait important de signaler aux Baulois sont :
engagement n°1 : la réaffectation et l’adaptation de budgets municipaux afin de mettre en œuvre les mesures prioritaires sans augmenter l’imposition locale. Cette promesse n’est pas tenue à ce jour et une grande incertitude demeure sur les finances de la ville pour 2020 et 2021. « La politique d’endettement choisie par Franck Louvrier risque d’entraîner à terme une augmentation des impôts locaux pour l’ensemble des contribuables Baulois. »
engagement n°2 : la mise en place d’une plateforme locale de vente à distance pour les commerçants baulois en collaboration avec la CCI de Nantes-St Nazaire. Cet engagement n’est pas tenu non plus alors que la seconde vague du virus était annoncée en juin par tous les scientifiques pour l’automne 2020. Aujourd’hui la majorité dit chercher des solutions « maison » mais n’a toujours rien mis en place concrètement.
engagement n°4 : le guichet unique pour les entreprises, qui devait être anticipé en collaboration avec Cap Atlantique, la CCI et la région Pays de la Loire, n’est toujours pas mis en place
engagement n°5 : la négociation globale avec VÉOLIA en faveur de tous les acteurs de la plage pour une réduction des droits de concession, une amélioration de l’animation et le nettoyage de la plage. Cet engagement n’a pas été tenu malgré les nombreux effets d’annonces du maire
engagement n°9 : l’engagement de mettre en place un conseil pour l’environnement marin et la préservation de la biodiversité présidé par l’Amiral François Dupont n’est également pas tenu. De plus les contours de cet engagement sont flous notamment les relations avec l’État et les acteurs locaux.
engagement n°10 : l’engagement de développer une politique performante de propreté urbaine et de lutte contre la pollution sur la voie publique n’est pas tenu.
engagement n°14 : Contrairement à ce que Franck Louvrier avait promis aux Baulois, aucune utilisation et valorisation des atouts de la ville pour promouvoir le télétravail n’a été faite.
engagement n°16 : l’engagement de mettre en place un nouvel espace éphémère d’animations culturelles au 1er étage du passage du Royal n’a pas été tenu
Au total, plus de la moitié des engagements qui devaient être pris entre le 1er juillet et le 15 octobre dernier ne l’ont pas été. Et plusieurs promesses comme l’engagement n°7 de créer un comité de veille et d’information sanitaire sous l’égide du docteur Élisabeth Hubert dont Franck Louvrier a été l’assistant parlementaire en 1994, restent très flous quant aux bénéfices réels pour le quotidien des Baulois surtout en période de pandémie .
« ce n’est pas un maire pour les Baulois, c’est un maire pour ceux qui l’ont élu. »
« Franck Louvrier est obnubilé par l’image davantage que par l’intérêt général ». Omniprésent dans les médias, Louvrier a cette particularité de faire tout le temps parler de lui. L’essentiel de sa politique est une politique spectacle qui consiste en « donner à voir ». Il va jusqu’à communiquer sur des faits et geste de sa vie privée comme l’a montré la communication autour de son mariage en présence de Nicolas Sarkozy. Il confond intérêt privé et intérêt public. Attention au mélange des genres !
Élu avec 23% seulement des voix des inscrits du corps électoral de La Baule « ce n’est pas un maire pour les Baulois, c’est un maire pour ceux qui l’ont élu. »
Il met à l’écart tous ceux qui ne l’ont pas soutenu pendant la campagne des municipales en faisant pression sur les associations. Il les menace, par l’intermédiaire de son adjoint aux finances Jean-Philippe Dupuis, de ne pas renouveler leurs subventions si les responsables qui ne sont pas de son bord ne démissionnent pas. C’est ce qu’il s’est passé par exemple au sein du bureau de l’association du jumping de La Baule avec le limogeage de Rémy Clero et son remplacement par Pierre de Brissac. Pareil pour le Conseil municipal Jeunes et le Comité de jumelage dont les responsables ont été mis au placard du jour au lendemain.
Au conseil municipal siège une majorité populiste dont le porte-parole, le Rennais Bertrand Plouvier, se comporte davantage comme le chef du bureau de l’information et de la propagande du maire que comme un responsable de groupe municipal. Il profite des séances du conseil municipal pour distiller des messages politiques et tente d’empêcher l’opposition de s’exprimer, le maire ne supportant pas qu’on lui porte la contradiction ou qu’on lui réponde. Nous défendons au contraire les valeurs du pluralisme, de la liberté d’expression, et de la démocratie.
Nous contrôlerons le respect des engagements qui ont été pris devant les baulois par la majorité élue en juin dernier, et dénoncerons chaque fois que cela sera nécessaire, les dérives dans tous les domaines, budgétaire, social, fiscal. Nous proposerons des alternatives crédibles chaque fois que le besoin s’en fera sentir. Telle sera notre mission première dans l’opposition et croyez bien que mon engagement personnel ainsi que celui de toute mon équipe sera total dans les semaines et les mois à venir.
Monsieur le maire ,
« Un rapport de la Chambre Régionale des Comptes de Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui a été rendu public aujourd’hui vendredi 27 novembre, porte sur la gestion accablante de Nice Metropole par Monsieur Estrosi et dévoile comment le premier magistrat de la ville de Nice contourne les règles de la fonction publique pour recruter au prix fort des personnalités utiles à sa carrière politique.
Cela aurait pu rester entre Niçois mais il apparait dans ce rapport, que vous êtes cité et selon 2 items très précis, relayés par de nombreux médias.
Certes votre nom n’apparaît pas car le rapport de la Chambre Régionale des Comptes parle « d’un chargé de mission contractuel, exerçant par ailleurs plusieurs mandats d’élu local en qualité de conseiller municipal de la commune de La Baule-Escoublac et de vice-président du conseil régional des Pays de la Loire chargé du tourisme » qui est en outre « président du comité régional du tourisme des Pays de la Loire, président du syndicat mixte des transports Lila Presqu’île et vice-président du parc naturel de Brière ». Il s’agit bien de vous Monsieur Louvrier, cela ne fait aucun doute.
Je m’appuis très précisément le rapport public de la Chambre Régionale des Comptes relayé par les médias selon lequel,
Premièrement, le recrutement de M. Franck Louvrier au poste de directeur de la communication puis des relations institutionnelles de Nice Métropole s’est fait hors procédure classique à l’échelon d’administrateur hors classe (« 7e échelon, hors échelle B, 3e chevron » étant payé 5 000 euros brut par mois (hors primes).
La Chambre Régionale des Comptes estime donc que les règles de recrutement dans la fonction publique territoriale ont donc été contournées ! Le rapport parle d’ailleurs de « déclarations de vacances d’emploi purement formelles »
Deuxièmement, et là c’est sans doute le plus grave à mes yeux la nature et la réalité même de l’emploi de Monsieur Franck Louvrier pose question puisqu’il n’y a pas de trace de travail réel dans le rapport d’activité de la Métropole et l’activité et l’impact de la Maison de la métropole à Paris ne sont que difficilement mesurables.
On parle monsieur le Maire, si j’ai bien fait le calcul, de 145.000,00 euros en ce qui concerne votre rémunération sur 2 années environ entre 2018 et 2020. Soit un coût d’environ 220.000,00 euros pour la collectivité publique. Ce n’est pas une somme neutre, c’est de l’argent public, et les Baulois ont besoin de connaitre la vérité car aujourd’hui c’est vous qui êtes aux responsabilités et qui gérez les finances de la ville de La Baule. D’autant plus qu’au regard des graves anomalies relevées par la Chambre Régionale des Comptes à l’encontre de Monsieur Estrosi et à votre encontre Monsieur Le maire, la Chambre Régionale des Comptes peut saisir le Procureur de la République et le Parquet pour que soit diligentée une action de la police judiciaire pour motif de détournements de fonds publics et de complicités et recel de détournements de fonds publics, infractions pénales particulièrement graves, prévu par l’article 432-15 du Code pénal. La peine encourue pour ce délit en effet est de 10 ans de prison et un million d’euros d’amende.
Alors vous allez nous dire que c’est « de la diffamation, de la diffamation pure » comme vous l’avez affirmé hier aux médias. Je rappellerai simplement aux Baulois que les chambres régionales des comptes sont les juridictions administratives financières françaises chargées de vérifier les comptes des collectivités locales et que mettre en cause le travail de contrôle effectué par ces juridictions financières indépendantes eh bien cela s’appelle un déni de démocratie et traduit votre mépris des institutions de la République française.
En disant que c’est de la diffamation Franck Louvrier nous montre que c’est un communiquant – il refuse l’information que les médias indépendant relaient – il n’aime que la Com’ c’est-à-dire la propagande et non l’information réelle puisque quand il y a cette information et bien il menace de procès en diffamation.
Vous êtes un communiquant mais vous n’aimez pas l’information libre, vous aimez la propagande à votre seul service. Votre ami François Fillon, avec qui vous avez collaboré a eu la même attitude quand la presse a révélé le scandale du pénélope gate et tout comme vous il avait menacé de procès en diffamation car tout comme vs il ne souhaitait pas que la vérité soit faite sur ces petits arrangements entre amis qui ne servent nullement l’Intérêt Général mais seulement vos intérêts particuliers.
J’ajoute aussi et j’en terminerai par là, que je ne comprends toujours pas et je ne suis pas le seul, comment vous avez pu à la fois défendre les intérêts économiques et touristiques de la région de Nice dans cet emploi à plein temps, tout en étant un élu Baulois et un élu régional responsable du développement touristique pour les Pays de la Loire. J’y vois là un vrai problème de déontologie et là encore les Baulois ont besoin de connaitre la vérité toute la vérité .
En tout cas une chose est certaine : l’opposition municipale que je représente suivra de très près les suites qui vont être données à ce dossier et nous ne manquerons pas de vous les rappeler en temps voulu. Et nous veillerons à ce que ce type de pratiques et de dérives financières n’aient pas lieu à La Baule.
Merci Monsieur le Maire de votre réponse claire et précise pour l’ensemble des Baulois.»
La réponse du maire de La Baule visiblement agacé a manqué totalement de transparence et de précision.
« Dans le rapport de la cour des comptes mon recrutement fait l’objet de 23 lignes sur 206 pages.
C’est la publicité du poste qui pose problème! Mais je ne suis pas responsable du recrutement. On me reproche aussi d’avoir pris un poste à Nice, alors que j’étais élu en Loire-Atlantique. D’abord j’ai démissionné de ce poste en septembre, je l’avais promis si j’étais élu maire de la Baule, je voulais m’y consacrer à temps plein. Et pourquoi je ne suis pas allé travailler plutôt à la métropole de Nantes par exemple, plus proche, eh bien la réponse est simple : je ne voulais pas qu’il puisse y avoir un conflit d’intérêts géographique entre ma responsabilité d’élu et mes responsabilités professionnelles. J’ai d’ailleurs été, à ce sujet, bien plus prudent que ce qu’exige la loi.» Point final.
« Nous ne pouvons cacher nos inquiétudes après avoir pris connaissance du document que vous nous avez transmis sous le Titre DOB 2021. Mais avant de rentrer dans le détail de ma question, nous aimerions pouvoir disposer, chiffres à l’appui, de l’impact réel de la pandémie sur les budget 2020 et 2021 de notre ville que vous n’avez pas pris en compte …
Je pense aussi aux efforts de la ville envers la redevance du casino (baisse du chiffre conjointement à une diminution temporaire du taux de redevance ), à La SPL Atlantia sans nulle doute très affectée par les deux confinements et les restrictions liées à l’organisation des salons, conventions, séminaires, sources de revenus principales pour cet établissement … Quel sera alors le montant de la subvention d’équilibre qui sera j’en suis sur sera très supérieure à la dotation habituelle de 1,3 million d’euros ? Et il en va ainsi je suppose pour les autres baisses de revenus significatives et qui auront au final un impact négatif sur nos finances locales …
D’une manière générale dans le tableau pluri annuel de prévisions qui court jusqu’en 2026 on constate une hausse sans précédent de l’encours d’endettement de la ville puisque ce dernier va passer de 13 millions d’euros en 2020 à plus de 57 millions d’euros en 2026 à la fin de votre mandature. Nous allons passer d’une dette par habitant de 800 euros à 3400 euros en 6 ans, soit près de 4 fois plus ! Par effet mécanique la capacité de désendettement de la ville passera de 2,4 ans actuellement à 11,2 ans ce qui constitue un gap considérable. Maintenir une stabilité fiscale en la finançant par de la dette, c’est trop facile car c’est de la dette qui sera due par les Baulois et qu’il faudra bien payer un jour.
Enfin, La Baule-Escoublac verra sa capacité d’autofinancement (CAF), c’est-à-dire son épargne nette, passer d’environ 3,5 millions d’euros à seulement 410.000 euros soit une chute de 87%, qui est synonyme de perte d’indépendance financière pour notre ville. Nous deviendrons donc très dépendant du système bancaire et serons à la merci d’une hausse des taux à moyen terme.
A noter aussi un doublement de la charge de la dette (frais financiers) qui passera de 520 000 euros à plus d’1 million d’euros (1.096.000,00 euros)
En conclusion Monsieur le Maire, l’opposition municipale s’inquiète de cette dérive importante des finances de la ville qui apparait dans votre étude et votre DOB. Si votre étude et cette dérive devait rester en l’état, cela ne manquera d’avoir un impact à court terme sur la fiscalité locale et à moyen terme une hausse inévitable des impôts. Quelles sont vos explications ? »
La réponse sarcastique du maire de La Baule qui visiblement ne connaissait pas son dossier, « Heureusement qu’on n’a pas appliqué votre programme ce serait une détresse » L’adjoint aux finances a tenté de voler à son secours, mais ses propos étaient parfois inaudibles et pas convaincants. Personne n’a pour l’instant anticipé les effets de la pandémie.
Anne Boyer demanda alors : Devant un avenir très incertain on est un peu inquiet. Peut on faire une chronologie des investissements ?
C’est le président de la chambre régionale de commerce qui révèle cette information sur son compte Twitter.
Alors que la ville autorise une soirée de gala avec 450 personnes aux Floralies, les habitants fort peu nombreux qui marchent éloignés sur la plage au grand air doivent justifier de leur déplacement.
Avec la nouvelle loi Covid, le maire a le pouvoir de police sur la plage et dans la bande des 300 mètres du rivage à marée basse.
Mais bien évidemment, pour le maire, il importe de doser les mesures adoptées (techniquement, temporellement, géographiquement), à proportion des risques à l’ordre public et des libertés en cause, en réunissant donc d’abord des éléments de preuve du risque.
Nous nous sommes procuré le programme des manifestation ainsi que le listing des hôtels qui hébergeaient les congressistes. Dès le premier soir, 27 octobre, il y a eu un dîner de gala à la salle des Floralies propriété de la mairie de La Baule. D’après nos informations le repas du soir aurait été autorisé alors qu’il était déjà interdit de faire des rassemblements avec repas.
L’ARS contactée par téléphone, a répondu : « C’est scandaleux, je ne comprends pas pourquoi ça a été autorisé. Je vais prévenir mes collègues de l’ARS en charge du suivi des clusters, car il y a une forte possibilité qu’il y en ai un dans les semaines à venir. »
La Préfecture contactée par téléphone n’a pas répondu aux interrogations sur la tenue de cette soirée de gala avec repas. La première personne jointe au téléphone s’est contentée de dire de manière catégorique « les assemblées générales autorisées, mais dès lors qu’il y a un repas, c’est niet ! »
Le soir en question, il se trouve plusieurs camions d’un traiteur autour des Floralies, et des gens qui sont en train de dresser des tables. Un homme de la sécurité dit ne pas savoir à quoi correspond cette manifestation. De l’extérieur, on entend des réglages de sono ou d’orchestre.
Certains hôteliers se seraient plaints de congressistes enivrés qui ont continué à faire la fête dans les couloirs des hôtels.
Le ministre de l’Agriculture qui devait se rendre à La Baule a préféré la visio conférence.
Beaucoup de questions se posent.
-Pourquoi un dîner de gala aux Floralies ?
-la préfecture, était-elle au courant du rassemblement ? Et si oui, dans quelles conditions (nombre de participants, dîner déclaré ou pas, présence de musique et alcool) ?
Qui était en charge de la sécurité autour des Floralies ?
Pourquoi ce congrès n’a pas été reporté ?
Alors que le taux de positivité était passé de 8,4 % à 12 % à La Baule, on a laissé ce congrès se dérouler ainsi qu’une soirée de gala avec des congressistes qui venaient de tout le pays. À grand renfort de com le maire de La Baule déclarait le 25 juillet lancer un comité de veille sanitaire pour protéger les Baulois. Drôle de façon d’assurer leur protection.
Le journal Ouest-France confirme ce lundi l’information après les universités d’été des LR…
Les deux candidats ont constaté plusieurs manquements graves susceptibles d’avoir altéré la sincérité du scrutin. En cause une hausse anormale et massive de nouveaux électeurs inscrits sur les listes électorales.
La rumeur politique fait aussi état de particuliers qui se seraient domiciliés dans une entreprise de domiciliation commerciale (boîte aux lettres) avenue De Gaulle afin de pouvoir s’inscrire. Le candidat Gontier a prétendu que beaucoup de nouveaux électeurs se sont inscrits sans justificatifs de domicile.
Le procureur de la République a chargé le commissariat de Saint-Nazaire d’enquêter.
Dans une vidéo WebTV2 de novembre, 2019 (vacances de la Toussaint) Franck Louvrier appelait les commerçants, artisans et professionnels « qui travaillent à La Baule, mais qui résident dans une autre commune à s’inscrire sur les listes électorales. Ils ont légitimement le droit de s’exprimer sur la gestion au quotidien de leur activité. Je pense aussi aux résidents secondaires, ces personnes ont aussi la possibilité de voter. Les démarches sont simples, il suffit de se présenter en Mairie avec une pièce d’identité, un justificatif de domicile comme un avis d’imposition, une facture de téléphone ou d’électricité. Il est possible de vous inscrire jusqu’au 16 février » concluait Franck Louvrier.
https://www.facebook.com/111426163573661/videos/554123772032546
L’équipe du maire, évoque de son côté des variations dues à la démographie.
Lors du dernier Conseil municipal, le maire s’est indigné que l’on puisse remettre en cause le travail « de nos courageux agents municipaux. »
Le débat a dérapé quand l’opposition a fait remarquer que la répartition des sièges d’administrateurs au regard de la loi, n’était pas juste. Sur 7 sièges à pourvoir il revient 5 sièges à la majorité, 2 sièges à la liste Gontier et 0 siège à la liste Boyer.
Dans la proposition du maire, il y avait 5 sièges pour la majorité, un siège pour la liste Gontier, et un siège pour la liste Boyer.
Le maire a voulu faire voter cette délibération coûte que coûte. Jean-Yves Gontier fit remarquer qu’il représentait 42 % des électeurs, il ajouta « vous n’acceptez pas le débat contradictoire, si vous connaissiez vos dossiers Monsieur le maire, cette délibération n’est pas conforme à la loi. »
Le maire visiblement agacé fit voter la délibération et ajouta « on verra et on en reparlera au prochain conseil. »
Ce Conseil municipal était retransmis sur Facebook. Retransmission de très mauvaise qualité au niveau du son et de la prise de vue. Néanmoins, on a vu s’exprimer une nouvelle fois les supporters du maire qui sont toujours en campagne électorale. Ils y tiennent des propos affligeants, injurieux et sexistes. Quelle image de la démocratie à La Baule.
"Le président de la République a affirmé sa volonté d'engager un nouvel acte de décentralisation. Nous sommes prêts à prendre une part active dans cette réforme. En tant que maires, nous sommes confrontés chaque jour à la diversité des préoccupations légitimes de nos concitoyens. Depuis plusieurs années, nous nous battons pour que la sécurité, qui est d'abord de la compétence de l'Etat, soit assurée avec force et autorité pour que les délinquants et les trafiquants de drogue soient inquiétés dans notre pays.
Nous luttons avec force contre les incivilités, comme celles liées à l'environnement et au cadre de vie, tels les dépôts sauvages ou les déjections canines, ou celles qui conduisent à des tensions dans nos communes, que ce soit dans les transports ou sur la voie publique.
Aujourd'hui, nous affirmons que nous sommes prêts à faire un pas de plus pour accompagner l'Etat dans cette mission, dans un contexte de menace terroriste et de délinquance sans doute renforcé par les crises sanitaire, économique et sociale liées au Covid-19.
Nous proposons au gouvernement la signature d'une convention entre maire, procureur, et préfet. Dans ce cadre, des pouvoirs supplémentaires seraient confiés aux maires volontaires et disposant d'une administration adaptée. Ils leur ouvriraient un accès total aux fichiers comme ceux des permis de conduire, des voitures volées, des personnes recherchées, des fichés S, et autoriseraient nos polices municipales à procéder à des contrôles d'identité.
Nous demandons également la capacité de fermer les établissements posant des problèmes récurrents de tranquillité publique ou ne respectant pas les arrêtés municipaux, ainsi que des pouvoirs supplémentaires à l'égard des marchands de sommeil et des squatteurs.
Il n'est pas question de confier ces prérogatives à tous les maires de France. Certains ne le demandent pas, certains ne pourraient pas les assumer. Il faut que cette évolution soit adaptée à chaque tissu local et réponde à chaque fois à la diversité des territoires. Le principe de libre administration territoriale peut trouver là une déclinaison concrète. Dans tous ces domaines, qu'ils soient réglementaires ou législatifs, nous souhaitons le développement des expérimentations.
Forts de leur engagement, au vu des nouvelles missions qui sont les leurs, au vu de responsabilités toujours plus lourdes et de risques toujours plus grands, nos policiers municipaux doivent bénéficier de reconnaissance et de moyens pour agir. Nous, maires, sommes les premiers confrontés à l'exaspération de nos concitoyens. Nous sommes plus que jamais conscients qu'un partenariat étroit avec l'Etat sur cette question fondamentale est nécessaire. Ainsi, nous voulons une nouvelle fois indiquer au plus niveau de l'Etat qu'il est temps de faire confiance aux maires de France."
Christian Estrosi, maire de Nice
François Grosdidier, maire de Metz
Arnaud Péricard, maire de Saint-Germain-en-Laye
Arnaud Robinet, maire de Reims
Michèle Lutz, maire de Mulhouse
Yves Foulon, maire d'Arcachon
Emile Roger Lombertie, maire de Limoges
Chantal Eyméoud, maire d'Embrun
Frédéric Masquelier, maire de Saint-Raphaël
Franck Louvrier, maire de La Baule-Escoublac
Joseph Ségura, maire de Saint-Laurent-du-Var
Luc Bouard, maire de La Roche-sur-Yon
Marie-Agnès Poussier-Winsback, maire de Fécamp
Michel Py, maire de Leucate
Louis Nègre, maire de Cagnes-sur-Mer
Alain Chrétien, maire de Vesoul
Didier Brémond, maire de Brignoles
Régis Cauche, maire de Croix
Nicolas Criaud a été élu par 27 voix contre 24 pour Franck Louvrier.
La séance se poursuit pour l’élection des vice-Présidents
Hubert Delorme maire de Saint-Molf sera le premier vice-président.
Les 14 maires seront vice-présidents. Ils doivent se réunir car le bureau communautaire n'a pu être installé ce soir.
Prochain conseil de Cap Atlantique le 30 juillet.
7 adjoints ont également été élus. On apprend que Danièle Rival ancienne maire de Batz-sur-Mer et conseillère départementale aura en charge la rénovation de la promenade de mer.
Concernant Cap Atlantique Franck Louvrier a évoqué une nouvelle forme de gouvernance « ce ne sera plus La Baule ou Guérande, La Baule et Guérande, mais 4 communes réunies au sein de l’intercommunalité où l’intérêt commun primera. »
L’ambiance s’est tendue lors de la délibération numéro 3 sur les attributions au maire. Jean-Yves Gontier lança un salut républicain aux adjoints et déclara : « Nous n’accordons pas notre confiance à Monsieur Franck Louvrier » ce qui provoqua des huées parmi le public présent sur le parvis.
Jean-Yves Gontier n’a pas eu le loisir de préciser au conseil les raisons qui l’ont poussé à intenter un recours au tribunal administratif pour faire annuler l’élection. Ce recours a de fortes chances d’aboutir vu les éléments que nous avons recueillis pendant la campagne.
« Des irrégularités de nature à fausser l'issue du scrutin ayant été constatées, j'ai décidé de former un recours devant le tribunal administratif de Nantes afin de demander l'annulation des élections municipales. » A précisé Jean-Yves Gontier.
Anne Boyé s’est dite " émue, heureuse et très honorée d’être au conseil pour 6 ans, je serai la porte-parole de ceux qui n’osent pas."
Précisions sur l’accès aux espaces publics baulois
Yves Métaireau rappelle que sont interdits et ce jusqu’au 21 juin 2020 inclus, les rassemblements et manifestations publics, de toutes natures, dans les locaux et équipements municipaux de la ville de La Baule-Escoublac
L’accès à tous les parcs, jardins, bois, forêts publics, jeux d’enfants, parcours de santé, skate-park, vélo-bosses, aires de jeux et multisports, ainsi qu’aux cimetières, est quant à lui autorisé en respectant les règles de distanciation physique et les consignes sanitaires nationales.
L’accès à la plage prévu par le décret du 1er juin 2020, n’est plus imposé en mode dynamique ; il inclut toutefois le respect de la distanciation physique d'au moins un mètre entre deux personnes, et y interdit le regroupement de plus de dix personnes.
Nouvelles mesures pour le fonctionnement du marché
Depuis 4 juin, l’ensemble des commerçants abonnés et passagers est autorisé à exercer leurs activités dans le respect des mesures barrières, notamment une distanciation d’un mètre minimum entre chaque emplacement extérieur.
Poursuite de la distribution des masques
A partir du lundi 8 juin, il sera possible à tous les Baulois de venir retirer un masque de protection à l’Hôtel de ville ou dans les mairies annexes, aux heures d’ouverture habituelles et sur simple présentation d’un justificatif de domicile, qu’il soit résident principal ou secondaire
Dans la limite du stock disponible, des masques supplémentaires pourront également être distribués aux Baulois ayant déjà bénéficié d’une première dotation,
A suivre …, et à la semaine prochaine.
Chacun, sans distinction d’âge, dès lors qu’il est inscrit sur la liste électorale, est désormais invité (en respectant le secteur d’attribution sur la base des bureaux de vote) à retirer son masque soit à l’hôtel de Ville, à la Mairie annexe du Guézy ou d’Escoublac. Les services de la Ville rappellent que la présentation de la carte d’électeur et d’une pièce d’identité sont nécessaires pour obtenir son masque et précisent que la distribution sera également opérationnelle le 29 mai et à partir du 2 juin de 9h à 12h et de 14h à 17h.
Les activités dynamiques sont autorisées, de 8 heures le matin à 21 heures le soir, à titre dérogatoire, durant la période d’urgence sanitaire.
Pas question de faire bronzette pendant des heures. Promenade, baignade, pratique sportive individuelle, et pêche à pied sont autorisées. Les regroupements de plus de 10 personnes ; les réunions festives avec consommation d’alcool sont interdites.
Une distance de 1 m minimum doit être respectée entre les personnes, de 5 m entre les groupes de moins de 10 personnes. Le maire décidera pour la présence d’animaux domestiques ou de chevaux, ou maintiendra les interdictions préexistantes votées par le Conseil municipal.
Pour faire la sieste sur le sable, il faudra patienter.
Distribution des masques : le dispositif centralisé autour de l’hôtel de ville et des mairies annexes
Les masques « grand public » seront progressivement distribués aux Baulois à partir du 15 mai avec priorité donnée aux personnes de 70 ans et plus puis le reste de la population à partir du 19 mai. Ce calendrier indicatif de mise à disposition des masques (lavables 50 fois maximum) est conditionné par leur livraison encore non confirmée par Le Département de Loire-Atlantique qui en assure la commande et le cofinancement.
Concrètement chaque habitant sera invité par quartier (avec rapprochement par secteur sur la base des bureaux de vote) à retirer son masque soit à l’hôtel de Ville, à la Mairie annexe du Guézy ou d’Escoublac. La définition précise du lieu de distribution du masque sera indiquée par affichage en mairies, internet, les réseaux sociaux et la presse locale dès que la ville aura réceptionné les masques en question. La dotation en masques des occupants de maison de retraites, résidences autonomie ou usagers bénéficiant du service de portage des repas à domicile sera, quant à elle, assurée par les services du CCAS.
L’ensemble des commerçants au complet sous la halle du marché couvert à partir du 11 mai.
Si depuis le 30 mars seulement 15 commerçants étaient autorisés à s’installer sous quotidiennement sous la halle du marché central, tous pourront revenir à partir du 11 mai. Les mesures sanitaires notamment d’utilisation de gel hydro-alcoolique à l’entrée et à la sortie du marché et le sens unique de circulation seront cependant maintenues.
Parcs et jardins : réouverture sous condition à partir du 11 mai
D’une manière générale, les parcs et jardins baulois seront à nouveau accessibles pour les activités de promenades et de déambulation. En revanche la pratique des jeux pour enfants et autres parcours sportifs reste interdite au même titre que l’accès au skate-park, stades, et à tous les terrains de sport jusqu’à nouvel ordre.
En bref, à partir du 11 mai : reprise progressive des services publics suivants :
- L’accès aux cimetières, l’agence postale d’Escoublac, les services de l’état civil de l’hôtel de ville (sur rdv essentiellement), la bibliothèque Henri Queffelec (avec réservation de livres via internet et livraison façon drive), la célébration des mariages sous condition, en particulier dans la limite de 10 personnes ;
- Les visites au Musée Boesch sous condition strictes de fréquentation.
Les services techniques, des espaces verts, de la propreté urbaine continuent leurs activités sur le terrain depuis le début du confinement et pour les autres services municipaux le télétravail sera privilégié.
Le CCAS prêt pour la réouverture de ses services du multi-accueil et de la crèche
Le Centre Communal d’Action Sociale de la Baule est prêt à rouvrir la crèche le 11 mai et le multi-accueil le 12 mai avec pour ce dernier un effectif limité à 10 enfants au lieu de 20 en temps normal. Chaque parent concerné par ces services est contacté pour structurer au mieux et dans le respect des mesures barrières, l’accueil des enfants.
Retour des enfants à l’école à partir du 14 mai : ce qu’il faut retenir
La réouverture des écoles maternelles primaires et élémentaires publiques bauloises qui concerne environ 600 élèves, a nécessité un travail de préparation approfondie entre la Municipalité, l’Education nationale, les directions des écoles et les parents d’élèves. Une information spécifique à l’organisation de chaque école sera adressée aux familles au plus tard le 7 mai. Globalement, il faut retenir les grands principes suivants :
- Le retour des enfants à l’école (basé sur le volontariat des parents) s’observera en classe un jour sur deux majoritairement et par groupe de 15 maximum avec au préalable une prise journalière et matinale de température, un lavage des mains systématique avant l’entrée en classe ;
- L’accueil matinal quotidien sera organisé en mode décalé entre 8h40, 9h (au-delà de cet horaire les écoles seront strictement fermées). Ce même principe de décalage sera respecté pour les récréations et les repas pris à l’école ;
- Les bureaux des élèves seront vidés et des sacs pourront être distribués à chaque élève en solution alternative ;
- Le port du masque sera proscrit pour les élèves, en revanche le personnel enseignant aura à sa disposition visière et masque ;
- Un accueil des enfants non scolarisés sera potentiellement proposé aux parents à partir du 25 mai dans les écoles et dans les mêmes conditions sanitaires décidées pour accéder aux classes. Tous les plans sportifs scolaires habituels (équitation, natation, tennis, etc…) sont cependant annulés. Les conditions d’accueil de ce dispositif réservés aux familles sans autre solution de garde pour leurs enfants, seront prochainement détaillées par chaque école auprès des parents d’élèves.
Toutes les manifestations bauloises annulées jusqu’au 31 août … mais des séances de cinédrive in tout l’été !
Si aujourd’hui et jusqu’à nouvel ordre, l’ensemble des manifestations estivales (feux d’artifice compris) est annulé ou dans certains cas reporté en septembre, la ville de La Baule propose à partir de fin mai des séances de cinéma en plein air à l’abri de la foule chacun dans sa voiture. C’est donc le parking des Floralies qui accueillera ces séances gratuites et accessibles sur réservation sur le site internet de la ville. La programmation et le détail de cette future animation seront dévoilés la semaine prochaine…
Quant à la plage, sa fréquentation reste interdite jusqu’au 2 juin conformément aux dispositions gouvernementales, d’autant qu’Yves Métaireau espère bien pouvoir compter sur les services des renforts saisonniers des MNS et CRS pour assurer, dans les meilleures conditions, la réouverture tant attendue de la plage par les particuliers et les professionnels.
Avant de retrouver la plage, la population pourra de nouveau flâner à pied sur le boulevard de mer à partir du 11 mai entre La Baule et Pornichet, ce qui était interdit depuis le 26 mars par arrêté préfectoral.
Afin de formaliser un certain nombre de décisions indispensables, Yves Métaireau a programmé le premier conseil municipal depuis le 18 décembre 2019, le 26 juin prochain, salle des Floralies ; la salle actuelle du conseil n’étant pas adaptée aux mesures de distanciation sociales obligatoires.
Les masques disponibles courant mai
Une commande mutualisée de masques « grand public » a été passée en partenariat avec le Département de Loire-Atlantique et Cap Atlantique. Au total 105 000 masques sont destinés à tous les habitants de Cap Atlantique, dont 20 000 pour les Baulois. Le mode de distribution de ces masques n’est pas encore défini, il sera précisé prochainement.
Un drive pour les restaurants du boulevard de mer
Un arrêté du maire signé le 24 avril autorisera le stationnement du côté des immeubles pour prendre livraison des commandes passées dans les restaurants qui auront eu la faculté de s’organiser pour préparer des plats à emporter.
Mobilisation du CCAS pour les visites à « Bôle Eden »
Afin de faciliter les visites à la résidence autonomie « Bôle Eden », le Centre Communal d’Action Sociale de la Baule a mis en place un dispositif d’accueil sous une tente. Cette mesure, mise en place depuis le 27 avril, permet notamment aux visiteurs de ne pas pénétrer dans les locaux de l’établissement, contenir la circulation du virus et donc protéger les résidents. Les habituelles mesures barrières sont également respectées au travers d’une charte que les visiteurs s’engagent à respecter. A ce jour, des dizaines de sollicitations ont été enregistrées pour rencontrer les résidents actuellement au nombre de 69.
Les travaux exceptionnellement autorisés en juillet à La Baule
Le confinement instauré depuis le 17 mars a grandement limité le déroulement des travaux publics et chez les particuliers. Dans l’optique d’une reprise économique progressive, le maire autorisera, exceptionnellement, les travaux y compris possiblement bruyants tout au long du mois de juillet de 10h à 12h et de 14h à 17h. Les travaux publics quant à eux reprennent progressivement cette semaine et selon les prescriptions strictes de l’Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics et sous le contrôle des services municipaux.
Réouverture des écoles en préparation
La réouverture des écoles nécessite un travail de préparation approfondie entre la Municipalité, l’Education nationale, les directions des écoles et les parents d’élèves pour que les conditions sanitaires, logistiques et humaines le permettent. Les modalités retenues seront précisées lundi 4 mai pour envisager progressivement la réouverture des écoles.
Quant à la réouverture des plages et de leurs activités annexes, des discussions sont en cours entre les maires et les préfets pour en définir les conditions, mais aucun calendrier ou dispositif n’est pour l’heure d’actualité.
" Je fais partie de la majorité municipale à La Baule-Escoublac en tant qu’adjoint au maire en charge du tourisme, de l'action économique et des relations avec les associations patriotiques.
Je suis candidat aux élections municipales ,mais dès l'annonce du confinement j'ai décidé, bien entendu, de continuer à servir notre commune en me mettant à la disposition de l’équipe municipale toujours en place. Le but est d'essayer,tous ensemble ,d’atténuer les conséquences de cette situation extraordinaire sur nos concitoyens Baulois, nos acteurs économiques et ceux qui ont décidé de nous rejoindre pour se confiner avec nous.
Nous travaillons tous les jours, sous la responsabilité du maire, Yves Metaireau, pour résoudre les uns après les autres les nombreux problèmes auxquels nous sommes tous confrontés tout en réfléchissant aux conditions de sortie de crise
La communication sur ces actions est de la responsabilité du maire et de son équipe en charge.
Dans ce cadre je voudrais faire part de ma surprise (et je mesure mes mots !) en constatant qu'un conseiller municipal, de notre majorité, qui a brillé par son absence à nos séances de travail internes pendant les 6 ans de mandat, s’arroge le droit de parler au nom des Baulois sur les chaines de télévisions nationales et dans la presse locale.
Ce conseiller municipal en activité(?) n'est pas venu à la mairie depuis le début du confinement pour, comme bon nombre de ses collègues, proposer ses services pour nous aider à concevoir les meilleures solutions de gestion et de sortie de crise.
En revanche il s'exprime sur les soi-disant problèmes posés par les résidents secondaires (qu'en sait-il ?) et propose des solutions pour sortir du confinement (sur la plage en particulier) sans en avoir jamais référé à l’équipe municipale (dont il fait pourtant partie) et qui sera en charge de la mise en œuvre des différentes mesures décidées ou imposées .
Je voudrais dire qu'il y a des limites à la bienséance (à l’honnêteté envers l’équipe à laquelle on appartient), que la communication est sans doute nécessaire mais que l'action sur le terrain est indispensable !
L’équipe municipale, dans cette période troublée, est pleinement mobilisée pour agir!
J'ai toujours pensé que les Baulois ont davantage besoin d’une équipe municipale au travail à la mairie que vue à pérorer sur les chaines de télévision."
Xavier de ZUCHOWICZ
Adjoint au maire de La Baule-Escoublac
" A l’heure où nos pas se doivent d’être guidés par l’impérieuse nécessité de rassurer et d’apaiser , des déclarations de notre Maire, très largement relayées par la presse notamment à audience nationale , sans doute émis sous le coup d’une légitime colère face à des comportements dangereux et irresponsables , ont eu pour fâcheuse conséquence de stigmatiser une partie de nos habitants , les résidents secondaires.
Ces baulois à part entière se sont sentis visés et offensés, alors qu’ils sont tout autant que nous, les habitants à l’année, sensibles au strict respect des mesures sanitaires.
Nous avons également entendu un nos de nos collègues de la majorité municipale, résident principal télévisuel, déclarer à l’occasion de l’une de ses très fréquentes interventions médiatiques, que la population de la commune avait triplé, soit correspondre dans les faits à la moitié du pic que nous rencontrons en période estivale !
Nous estimons que la raison doit primer sur la passion et que confinement ne doit pas signifier pour les élus d’opposition que nous sommes, blanc-seing accordé à l’équipe aux commandes.
C’est pourquoi nous déplorons que des informations qui ont pour conséquence de vexer, diviser et apeurer, soient à ce point relayées au niveau national, que La Baule-Escoublac attire d’avantage les projecteurs sur fond de crise, que grâce à des atouts tant prisés par nos résidents secondaires.
Nous soutiendrons bien entendu toutes initiatives de notre collectivité et de Cap Atlantique notamment celle visant à autoriser nos artisans du bâtiment à travailler en juillet et aout.
Nous encourageons nos restaurateurs à mettre en place les mesures drastiques de barrières sanitaires, à l’image de ce qu’ont mis en place les commerces alimentaires et de proximité, et d’en faire une communication effrénée visant à rassurer les autorités notamment préfectorales ainsi que la clientèle, qui aura hâte de retrouver ses habitudes tout en consommant en toute sécurité. Mieux vaudra ouvrir sans tarder à capacité réduite, que de présenter porte close.
Les circonstances de la vie nous ont placés dans la même galère. Autant que nos rames se meuvent vers le même cap, celui d’une sortie par le haut."
Marie -Yvonne HALPERN
Gabriel DAHAN
Conseillers Municipaux « Ensemble Réveillons La Baule-Escoublac »
Les mesures de confinement, imposées pour faire face à la crise sanitaire du covid-19, peuvent se révéler au fil des jours, et pour chacun d’entre nous, de plus en plus difficiles à vivre. Yves METAIREAU, Maire de La Baule-Escoublac en a bien conscience, mais appelle cependant chaque Baulois, résident principal ou secondaire, à les respecter scrupuleusement.
Cet appel au civisme et à la responsabilité est motivé par les constats suivants :
- Déambulations nombreuses dans les avenues bauloises contraires aux autorisations dérogatoires, notamment caractérisées par des parents trop permissifs laissant leurs enfants s’approprier la voirie comme un nouveau terrain de jeu ;
- Comportements inadaptés et inadmissibles de la part de certains clients sous la halle du marché central (refus de l’hygiène des mains, tentatives de fréquentation en groupe et irrespect des mesures de distanciation sociale notamment), alors même que la réouverture dérogatoire du marché central n’a été obtenue que sous l’unique condition du strict respect des modalités de l’arrêté préfectoral.
Même si cet irrespect des consignes ne concerne qu’une minorité, Yves Métaireau le condamne fermement et rappelle à chacun l’obligation de respecter toutes les mesures de confinement, en particulier, en limitant au strict nécessaire ses déplacements.
Il précise également que les contrôles de police seront intensifiés et assortis des consignes de verbalisation à la clé.
Yves METAIREAU prévient enfin qu’il ne voudrait pas être dans l’obligation, tel un certain nombre de maires en France, d’imposer des mesures plus restrictives encore, comme par exemple la limitation d’horaires de sortie.
La lutte contre la pandémie du covid-19 passe inévitablement par une prise de conscience individuelle, collective et durable.
Le maire de La Baule évoque un problème de cohérence dans le quotidien Ouest France.
« Il y a des régions, départements et villes où le décret s’applique sans exception et d’autres où les marchés couverts bénéficient d’autorisations d’ouverture. C’est donc difficilement compréhensible et acceptable quand on constate que dans le Morbihan, le préfet a autorisé des exceptions et que celui de Loire-Atlantique s’y refuse. »
La Baule, Le Croisic, et Saint-Nazaire ont demandé une dérogation au Préfet.
À Pornic le maire a choisi la fermeté face à un afflux de population.
La Baule n ‘échappe pas à l’afflux de population, ce qui fait hésiter les autorités sur les possibles propagations du virus, dans un secteur moins touché qu’ailleurs.
Près de 200 000 personnes sont arrivées en Loire-Atlantique pour une grande majorité de la région parisienne estime le Préfet.
Il aurait été intéressant d’entendre la position des candidats à l’élection municipale.
Une femme de 58 ans, de passage à La Baule et diagnostiquée positive au Covid-19 le 27 février, elle est actuellement hospitalisée au CHU de Nantes dans un état rassurant selon les autorités sanitaires. A ce stade trois personnes de son entourage ont été identifiées comme « cas contact ». Elles font toutes l’objet d’un suivi. Il est important de préciser que la ville de la Baule-Escoublac n’est pas aujourd’hui déclarée comme foyer de contagion.
Les mesures prises ne sont pas assez nombreuses
Nous savons aujourd’hui que les risques de développement du Coronavirus sont importantes
Il conviendrait également de conseiller ou d’imposer aux Casinos (ambiance confinée des salles de jeux, machines à sous manipulées par de nombreux clients, clientèle souvent âgée) de mettre en place des mesures de précautions. Cela reste aussi valable pour les discothèques, les supermarchés.
En cas de doute ou de question sur le coronavirus l’Agence Régionale de Santé (ARS) recommande de contacter :
La plateforme téléphonique grand public 0800 130 000 (appel gratuit)
Le site du ministère : https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-infectieuses/coronavirus/coronavirus-PS
- Par le Collectif DEL (Défense de l’Environnement à Loscolo) créé en 2019 sous l’égide de la Fédération Presqu’île Environnement (11 associations membres) -
Le projet de créer une zone d’activités conchylicoles au lieu-dit Loscolo, à Pénestin, est controversé autant parmi la population que parmi les mytiliculteurs eux-mêmes.
Le défrichement de la zone de Loscolo (6,5 ha pour la première tranche) a démarré le mercredi 8 janvier, alors que des recours ont été déposés devant le Tribunal de Rennes, dont un « référé suspension ». L’audience aura lieu le 23 janvier.
Ces travaux étaient prévus à l’automne, afin de préserver les espèces protégées par la loi qui y ont été recensées. Nous sommes maintenant en pleine phase d’hibernation, mais Cap Atlantique, le maître d’ouvrage, n’en a cure. Cap Atlantique met les bouchées doubles pour rendre la situation irréversible avant le jugement sur le référé et avant les prochaines Municipales, en massacrant la faune qui hiberne sur la zone des travaux.
Nous protestons contre ce scandaleux acharnement qui ne respecte ni le droit, ni la morale, et contre les atteintes que ces travaux font subir à la biodiversité.
Nous jugeons absurde de défricher l’ensemble de cette tranche alors que beaucoup considèrent que la moitié suffirait aux besoins des entreprises.
Nous demandons que les travaux soient suspendus jusqu’à l’énoncé du jugement qui aura lieu quelques jours après l’audience du 23 janvier.
Plus largement, nous souhaitons un moratoire permettant une large concertation sur l’avenir de la mytiliculture à Pénestin entre l’ensemble des parties intéressées, dès les élections municipales et ce, quel qu’en soit le résultat.
Le lien vers la pétition est : http://chng.it/9krRWPZZ
voir sur guerande-infos.net en cliquant sur le lien.
Pour information :
Ci-joint l’extrait du Compte rendu du conseil communautaire en 2016 lors de l’achat par Cap Atlantique du Petit Séminaire :
« A titre personnel, je considère qu’il s’agit d’une oportunité pour notre conseil, de décider une très belle réalisation pour les générations futures. Il ne s’agit pas du Patrimoine de la ville de Guérande, mais de tout le territoire qui a la chance d’avoir un patrimoine historique remarquable, qui, une fois enrichi et rénové, honorera ceux qui auront pris cette décision. » Yves Métaireau Conseil communautaire du 13 octobre 2016.
Le maire a précisé qu’il n’était pas au courant des détails du permis à démolir. Il a évoqué « l’état de vétusté voir de dangerosité de ce bâtiment. »
Le propriétaire Giboire n’a pas encore présenté de projet, le maire ayant indiqué qu’il serait automatiquement débattu.
Yves Métaireau a indiqué que la pétition « n’avait pas un grand intérêt sur un bâtiment menacé de ruines. »
L’auteur de la pétition Jean-Yves Gontier a retiré celle-ci qui avait reçu 1700 signatures. Ce dernier aurait reçu des assurances du maire de La Baule, et des pressions politiques.
Une autre pétition pourrait voir le jour par le collectif de défense du Khédive qui précise défendre avec force et conviction le patrimoine et réclame le classement AVAP de l’établissement.
« La pétition contre la démolition du Khedive était une bonne chose même si tout le monde en a bien compris les raisons électoralistes. Nous sommes tous attachés au Khedive, mais cela relève d'une forme de patrimoine sentimental et malheureusement ça ne suffit pas pour en faire un bâtiment protégé ou classé. Concernant l'argument de la vétusté ou de la dangerosité, je n'en suis pas convaincu : si c'était le cas, l'établissement serait déjà fermé.
Je pense que le problème est moins le maintien de ce bar-tabac que de savoir ce qu'on va mettre à la place et là les Baulois ont tout à fait raison de s'inquiéter. Pour moi, le problème n'est donc pas tant de préserver le bâtiment lui-même que l'atmosphère de cette petite place qu'il ne faut pas bétonner davantage.
De manière plus générale, cela fait longtemps que je suis en désaccord avec la politique foncière de la ville : parking de la poste, vente de la Trésorerie, de l'école Tanchoux etc. Cette fois-ci, le maire semble s'être engagé à intervenir et c'est une bonne nouvelle... si cela se concrétise. »
Didier VERNET, Conseiller municipal RN.
Ce vaste projet de 3 immeubles (trop hauts,) à proximité du futur centre aquatique, ne verra à priori pas le jour, car le groupe Giboire ne sait pas s’il va pousuivre en cassation.
Le pourvoi en cassation consiste à demander à la juridiction suprême (la Cour de cassation dans l’ordre judiciaire) de censurer la non-conformité de la décision par rapport aux règles du droit, sans se prononcer à nouveau sur le fond du litige.
Le groupement des résidents des maisons proches, est bien évidemment satisfait de cette décision. Une décision tardive, car il y a 60 ans que les permis de construire de cubes en front de mer auraient du être retoqués.
La commune et la filiale du groupe Giboire sont également condamnés à verser 1500 euros aux riverains.
Déjà publié : http://www.labaule-infos.net/roches-rouges-la-cloture-du-parking-a-ravive-les-tensions-23-43-1132.html
A compter du 1er juillet, une nouvelle tarification est appliquée sur la voirie et pour les parkings à enclos à La Baule-Escoublac.
Un stationnement tarifé distinctement
Deux périodes : la période du 1° avril au 30 septembre et la période du 1° octobre au 31 mars
- et selon les emplacements : tarif sur voirie et tarif en parc à enclos.
- Sur voirie
- Entre 12h00 et 14h00, le stationnement est offert
- Les 30 premières minutes sont offertes sous réserve de justifier d’un ticket (physique ou dématérialisé)
- En parcs à enclos
- La première heure est offerte
- Les parcs à enclos au nord de la voie ferrée sont gratuits
Le montant du forfait post-stationnement est fixé à 24,00 €.
Paiement dématérialisé type Pay By Phone.
Par ailleurs et sous certaines conditions, il est proposé des abonnements pour les résidents et commerçants concernés par la zone du stationnement réglementés.
Un abonnement (semaine, mois ou période) permet d’accéder aux parcs à enclos et /ou à la voirie.
La carte est facturée en sus 10€ TTC et est rechargeable.
Les abonnements sont accessibles aux usagers suivants :
- Résidents
- Professionnels sédentaires
La qualité de Résident est justifiée par le fait d’habiter ou d’être affecté en résidence administrative au sein du périmètre du stationnement payant réglementé.
La qualité de professionnel sédentaire est justifiée en démontrant que l’activité économique est situé dans le périmètre du stationnement payant.
Pour les commerçants ambulants du marché central les dispositions prévues dans le règlement du marché s’appliquent.
Cette évolution répond à plusieurs enjeux
- Moderniser le stationnement à la Baule (payant et non payant) en engageant des actions de modernisation concrètes. Exemples : La mise en place d’un paiement dématérialisé type Pay By Phone. Renforcer la communication intelligente et digitale.
Organisé par le ministère des sports, l’Union Sport & cycle et l’Association nationale des élus en charge du Sport (Andes), le label « Ville active et sportive » distingue les communes qui développent des politiques volontaristes pour promouvoir l'activité physique et sportive, sous toutes ses formes et accessible au plus grand nombre.
Il est attribué sur une échelle d’un à quatre lauriers pour une durée de deux ans sur la base de quatre critères : motivation de la candidature ; présentation du projet sportif ; état des lieux sportifs du territoire ; politique sportive et les initiatives innovantes.
- La cérémonie de remise du Label s’est déroulée le 1er février 2018 dans la magnifique salle des illustres de l’hôtel de Ville de Toulouse, en présence de la ministre des sports Laura FLESSEL, et de Marie-Claude Maligne, Maire-adjoint en charge des sports et du quartier d’Escoublac.
La ville souligne apporter « un fort soutien aux associations et événements. A La Baule, outre l’accueil de compétitions sportives nationales et internationales ponctuelles comme l’Eurobank en 2017, ou cette année les Jeux mondiaux du sport en entreprise ou le Tour de France, les manifestations récurrentes telles que le CSIO, le Triathlon Audencia, la Summer-cup, la Coupe du monde de billard, le tournois de Tennis « La belle époque » offrent l’occasion à tous de découvrir un large éventail de disciplines sportives. »
« Le sport va chercher la peur pour la dominer, la fatigue pour triompher, la difficulté pour vaincre »
Pierre de Coubertin
40 villes ont reçu 1 laurier :
ACOUA, AIX LES BAINS, ANTONY, ARGENCES EN AUBRAC, AURILLAC, BLOIS, BOIS D'ARCY, CARMAUX, CHANTILLY, CHÂTEAU THIERRY, DEUIL LA BARRE, DRAGUIGNAN, DRAVEIL, FALICON, FENOUILLET, FONTAINEBLEAU, FRANCHEVILLE, FRANCONVILLE, GRANVILLE, GUIPAVAS, HERMES, HOMBOURG HAUT, LABRUGUIERE, LOON-PLAGE, MARIN (LE), NIEPPE, OLORON STE MARIE, PALAISEAU, PIERREFEU DU VAR, PONT A MOUSSON, SAVIGNEUX, SOUILLAC , ST MAUR, ST MAX, ST OUEN L'AUMONE, TARBES, UNION (L'), VENCE, VENDARGUES, VILLEFRANCHE DE ROUERGUE.
65 villes ont reçu 2 lauriers :
AGEN, AIRVAULT, AJACCIO, LA BAULE ESCOUBLAC, BISCHWILLER, BOURG EN BRESSE, BUSSY ST GEORGES, CANNES, CAUDRY, CHALON SUR SAONE, CHANTELOUP LES VIGNES, CHARLEVILLE MEZIERES, CIOTAT (LA), COMPIEGNE, DOMENE, DUMBEA, EPERNAY, FOS SUR MER, FREJUS, GAN, GARGENVILLE, GENNEVILLIERS, GLEIZE, GRENOBLE, GRIGNY, HERBLAY, ISLE ADAM (L'), LAMBERSART, LAMBRES-LEZ-DOUAI, LIMOGES, LUC EN PROVENCE (LE), MARCQ EN BAROEUL, MELUN, MONDEVILLE, MONTELIMAR, MUREAUX (LES), NOGENT SUR SEINE, NOISY LE SEC, OUDON, PLOUGONVELIN, PORNIC, PORT JEROME SUR SEINE, QUINT FONSEGRIVES, RAVOIRE (LA), REIMS, ROMAINVILLE, SARREGUEMINES, SAVERDUN, SINNAMARY, SOTTEVILLE LES ROUEN, ST AMAND LES EAUX, ST ANDRE, ST AUBIN DE MEDOC, ST BARTHELEMY D'ANJOU, ST CLAR, ST DENIS, ST DIE DES VOSGES, ST ETIENNE, ST FONS, ST PAUL LES DAX, USSEL, VENANSAULT, VILLENEUVE SUR LOT, VIRY CHATILLON,XERTIGNY
14 villes ont reçu 3 lauriers :
AVIGNON, BEAUCOUZE, CAEN, CHENOVE, CRETEIL, GRAND CHAMP, LILLEBONNE, MAUGUIO ,ARNON, OUISTREHAM, POITIERS, SANARY SUR MER, ST PAUL, ST SAULVE, TOULOUSE
1 ville a reçu 4 lauriers : ANGERS.
La ville, par l’échange et la concertation ; et par son approche globale de la question des antennes relais de téléphonie mobile, est soucieuse à la fois d’apporter une réponse aux besoins croissants de couverture en téléphonie mobile au bénéfice des Baulois, résidents permanents ; et, en même temps, de préserver la santé de ses administrés et de ne pas les inquiéter inutilement.
Les opposants au projet ont demandé à la mairie d’appliquer le principe de précaution.
Dans ce cas particulier, il ressort de l’analyse du projet que la proximité d’un établissement recevant des jeunes collégiens n’est pas l’endroit idéal pour l’implantation d’un tel dispositif. Souligne la ville de La Baule
Free devra proposer un autre emplacement
L’architecte a souhaité « contenir l’ensemble de ce programme bâti dans un mur épais, évitant tout bâtiment d’expression singulière pour ne plus exprimer que l’image d’un mur d’enceinte séparant symboliquement le Monde des Morts et le Monde des Vivants […] La perception générale des éléments bâtis du Cimetière, depuis l’Entrée principale, offre ainsi l’aspect d’un simple passage sous porche au travers d’un grand mur habillé en pierre de granit gris-brun, rappelant la Bretagne proche et le pays vendéen […] Du côté Nord, la façade de ce bâtiment-mur est en béton brut matricé, selon un motif de linéatures verticales, pour donner à ce mur une matière qui s’intègre au contexte végétal et garantisse un vieillissement de qualité ».
En 1996, la commune a décidé, dans le cadre du Projet de Ville, d’envisager la réalisation d’un nouveau cimetière avec une définition végétale en mettant tout particulièrement en valeur la variété des rites.
Le projet de réalisation d’un cimetière paysager répondait à un besoin majeur de la commune souhaitant pouvoir satisfaire plus largement les demandes de sépultures sur son territoire dans le cadre législatif en vigueur, mais également répondre à l’évolution des pratiques funéraires.
Aucun des 2 cimetières existants n’étaient en mesure de satisfaire à la diversification des rites funéraires malgré l’aménagement de columbariums à l’époque sur chacun des 2 équipements actuels, conçus suivant une logique à dominante minérale.
Par ailleurs le cimetière de La Baule, avenue Jean Mermoz, d’une contenance de 2 500 emplacements était en partie saturé et ne pouvait plus s’étendre, tandis que le cimetière d’Escoublac, d’une capacité de 2 375 places, était bordé de 3 côtés de voies publiques et souffrait de problèmes hydrogéologiques importants.
Surface de la parcelle : 102 968 m²
Bâtiment : Longueur : 118 m avec toiture végétalisée, comprenant :
- 1 Salle familles
- 1 Salle recueillement
- Locaux techniques
Création d’un espace paysager avec en partie centrale un canal d’une longueur de 265 m. Autour ce canal, un cheminement piéton est aménagé avec du mobilier urbain (bancs…).
Equipements funéraires
Le cimetière parc propose aujourd’hui à l’ouverture :
- 66 caveaux 2 places
- 30 caveaux 4 places
- 48 cases de columbariums
- 72 cavurnes
- 2 jardins du souvenir
= total de 216 nouveaux emplacements tous confondus (inhumations traditionnelles et crémations)
A terme le site pourra accueillir :
- 904 caveaux
- 144 cases de columbariums
- 352 cavurnes
- 6 jardins du souvenir
Soit un total de 1 400 emplacements tous confondus (inhumations traditionnelles et crémations)
Bâtiment
- 1 bureau de gardien
- 2 salles (chacune de 77m2) : une de recueillement et une des familles
- 2 patios
- 1 espace atelier/vestiaire
- 1 garage
- 1 cour
- 1 préau
Ce nouveau cimetière permettra l’inhumation des personnes en résidence secondaire.
Montant de l’opération : 4 300 000 € TTC
« Soucieuse de la santé de mes enfants, ces ondes étant classées suspectées cancérogènes par l'OMS, j'ai décidé d'informer les parents d'élèves, l'association l'Avis du Guezy et le Principal du collège pour que ce projet ne voit pas le jour. » Souligne une parent d’élève, qui poursuit :
« Nous avons rencontré Mr Gervot, élu en charge du Guezy, de l'Environnement et du Développement Durable, le 27 septembre. Suite à cette rencontre, nous avons rédigé un courrier au maire, la FCPE s'est jointe à nous pour le signer (suite à consultation des parents d'élèves, 99% des répondants étant contre le projet). »
« CE PROJET NE DOIT PAS VOIR LE JOUR: 500 enfants, dont le cerveau est en plein développement ne doivent pas être exposés 10 h/jour à des ondes electromagnétiques classées suspectées cancérogènes. »
« Il faut savoir que le maire a le pouvoir de refuser le projet d'implantation si il est de nature à porter atteinte à la sécurité publique ( article R111-2 du code de l'urbanisme) et se doit d'appliquer le principe de précaution inscrit dans l’article 5 de la Charte de l’environnement. »
« Je m'adresse à tous ceux qui "de bonne foi" veulent comprendre la plage de La Baule.
1. Il faut comparer ce qui est comparable et les articles joints ci-dessous sur la situation du midi sont éclairants.
2. Il faut comprendre l'essentiel du décret plage imposé par l'Etat aux communes :
80 % de la longueur de la plage doit rester libre ;
34 établissements démontables à La Baule ;
Un appel d'offres est obligatoire pour attribuer les emplacements ;
En contrepartie, l'attribution est faite pour 12 ans au lieu d'être précaire, révocable et illégale ;
Toutes les procédures sont assouplies pour une société privée plutôt qu'une commune.
3. Et enfin La Baule, avec 17 restaurants renouvelés sur 20, s'en sort plutôt bien.
Elle permet à tous ces exploitants de sortir de la zone de non-droit où ils étaient et de pérenniser leur activité pour 12 ans dès que leur installation sera réalisée. »
Plusieurs variétés de pins et de feuillus seront proposées gratuitement au marché :
- Pins maritimes
- Pins sylvestres
- Tilleuls à petites feuilles
- Chênes rouges d’Amérique
- Charmes
- Noisetiers
Une journée transformée en semaine
L’opération a débuté en 1990 par une journée de distribution durant laquelle plus de 1500 arbres avaient été distribués. Puis en 1997 l’évènement s’est enrichi d’une semaine consacrée à l’arbre, au printemps.
Depuis 2016, la semaine de l’arbre se déroule au milieu des 2 semaines de vacances d’octobre. Plus de 350 espèces devraient être remis aux habitants qui se rendront sur le stand du service espaces verts au marché central.
"Après la rentrée des classes, notre association va elle aussi se remettre au travail. Comme vous l’avez probablement tous constaté, l’été aura été particulièrement riche en actualités pour notre commune. Et c’est dans ce contexte que notre l’équipe d’Ensemble, Réveillons La Baule-Escoublac a choisi d’initier un programme de réflexion et de propositions baptisé « Demain, La Baule-Escoublac ».
Pourquoi maintenant ?
Tout d’abord, nous sommes à mi-mandat de l’équipe Municipale d’Yves Métaireau. C’est donc l’opportunité de faire un premier bilan de l’action Municipale ainsi que du travail de nos deux élus, Marie-Yvonne Halpern et Gabriel Dahan.
C’est aussi une période charnière pour notre Commune qui va définir l’avenir de la gestion de sa Plage. Ce sujet est largement et régulièrement relayé dans la presse locale et nationale, et dont l’issue va impacter l’évolution et le développement de l’atout majeur de notre ville pour les 12 ans à venir.
C’est enfin une période où les cartes du jeu politique National ont été redistribuées. Et cette mutation, y compris à La Baule-Escoublac lors les dernières élections législatives, a été fulgurante, démontrant une forte volonté de changement.
Dans quel but ?
Notre volonté, et la mission que nous nous sommes fixée depuis la création d’Ensemble Réveillons La Baule-Escoublac en 2014, est de bâtir un nouveau projet, une alternative à la Politique locale menée depuis 25 ans à La Baule.
Nous voulons porter l’idée d’une ville plus dynamique et résolument tournée vers l’avenir, pouvant attirer les forces vives d’une société en pleine transformation dont les codes, les modes de vie et conditions de travail n’ont plus rien à voir avec celles d’il y a 30 ans.
Comment allons-nous travailler ?
Ecouter, construire, proposer, argumenter….
« Demain, La Baule-Escoublac » va mobiliser notre équipe autour de quatre grands thèmes de réflexion. Chacun des groupes de travail constitués aura pour objectif de réfléchir avec les Baulois et les Bauloises sur la définition d’un Projet pour notre ville, en collectant les idées, les souhaits et en structurant un projet réaliste pour y répondre.
Notre ambition est de faire participer le plus grand nombre de personnes, citoyens mais aussi des experts qui pourront aider notre équipe à mettre sur pied ce projet.
Les grands thèmes de travail de « Demain, La Baule-Escoublac » :
• Le Mieux-Vivre Ensemble
Ce premier thème rassemblera à la fois les travaux autour des aspects liés à la sécurité et la tranquillité des lieux public et de la Plage, mais aussi à la redéfinition et développement des rapports intergénérationnels. Sur ce dernier point, si l’image traditionnelle de La Baule est celle d’une station balnéaire familiale, nombreux sont ceux qui regrettent depuis quelques années une baisse de la fréquentation des jeunes au profit d’autres lieux de villégiatures plus dynamiques. Il nous faut réagir et bâtir un projet permettant à chacun de trouver son compte à La Baule-Escoublac, pour qu’à l’avenir toutes les générations puissent continuer de profiter ensemble des moments privilégiés passés dans notre ville et ce de manière harmonieuse.
• Le Développement Economique et l’Innovation
A l’heure du Télétravail, de l’auto-entreprise et du nomadisme économique, La Baule peut proposer un cadre de travail fantastique pour attirer une nouvelle génération d’entrepreneurs et de familles qui veulent allier travail et qualité de vie. Mais pour séduire cette clientèle très prisée par de nombreuses communes, La Baule et la presqu’île doivent se doter d’une infrastructure et d’un environnement économique plus attractifs et plus innovants.
• Le Sport, la Culture et l’Animation
Si le tourisme est l’essence même de notre Ville, la concurrence est rude aussi bien en France qu’à l’étranger. C’est pourquoi, afin de préserver son statut et sa notoriété, il faut renfoncer les efforts et les initiatives (municipales ou associatives) permettant d’offrir aux vacanciers comme aux locaux de nouvelles raisons de choisir La Baule.
• Le Front de Mer
Ce lieu emblématique, qui représente la Baule et en est son poumon économique, n’a pas véritablement évolué depuis 1995, premier mandat du Maire actuel de la Baule. Il est temps d’envisager de le moderniser et de proposer un projet qui redessinera le remblai de La Baule pour les 30 ans à venir.
Courant Septembre, nous annoncerons le nom des personnes qui auront la charge de diriger les travaux de ces quatre groupes de réflexion thématique, ainsi qu’un calendrier des travaux envisagés. Dans cette optique, et si vous souhaitez, vous aussi, vous investir dans ce travail de fond, vous pouvez nous faire parvenir vos idées, sur le site de l’association, ou par email : contact@ensemblereveillonslabaule.com
Nous comptons sur vous !"
Nicolas Appert
Président
Ensemble Réveillons La Baule-Escoublac
Marie-Yvonne Halpern
Conseiller Municipal
Trésorière Ensemble Réveillons La Baule-Escoublac
Gabriel Dahan
Conseiller Municipal Ensemble Réveillons La Baule-Escoublac
La majorité s’est exprimée en faveur d’une double voie sur le côté immeuble. 88% 93% souhaitent une voie entièrement dédiée aux vélos qui ne soit pas partagée avec les piétons 85% et 72% réclament des parkings vélo.
Il n’y a pas de majorité qui se dégage sur la réduction des voies d’accès débouchant sur le boulevard de mer. (50-50)
Beaucoup souhaitent une forte végétalisation du front de mer (92%) Les habitants du front de mer y sont un peu moins favorable (87%) Les pins maritimes sont préférés aux palmiers.
Concernant l’éclairage 86% sont favorables à une valorisation nocturne du front de mer. Par contre 71% sont contre l’éclairage de nuit de la plage.
•Le plus souvent, sont évoqués le remplacement des escaliers par des rampes, la possibilité d’améliorer les accès souterrains, la difficile mobilité sur le sable pour les fauteuils, l’importance de pouvoir disposer de bancs, etc.
•L’amélioration de l’offre existante en termes de WC et de douches revient fortement, surtout pour les toilettes publiques.
►Dans le cadre des réponses aux questions ouvertes
►Par des courriers joints
►Par des photographies
►Par des croquis et dessins
►La situation actuelle serait satisfaisante…
►Il y aurait d’autres priorités sur La Baule…
►Le coût serait élevé dans un contexte peu favorable…
►Ces aménagements ne seraient utiles qu’un mois par an…
Les suggestions pour améliorer l’accès à la plage
Forte demande d’appropriation du remblai par tous les«usagers»(Résidents permanents, secondaires et touristes):
Forte demande d’appropriation du remblai par tous les «usagers» (Résidents permanents, secondaires et touristes):
•Faire des propositions d’aménagement valorisant la place des piétons(enfants, personnes âgées, baigneurs, promeneurs, etc.),
•Proposer des bancs, des kiosques, de la petite restauration, des quais suspendus?du mobilier d’activités sportives, desf ontaines à eau,
•Avoir un éclairage de couleur différente? Traitement des sols différent ?
►Mieux prendre en compte la place du vélo dans la ville :
•Cela participerait à la moindre congestion estivale,
•Sécuriser les circulations et les pistes cyclables,
•Le sens Pornichet –La Baule est très dangereux, idem entre la plage de La Baule et Le Pouligen,
►Améliorer l’accès pour les fauteuils et les poussettes :
•Remplacer les escaliers par des rampes inclinées,
•Permettre aux personnes à mobilité réduite de se rapprocher de l’eau,
•Améliorer / augmenter les accès souterrains / tunnels sous le remblai,
•Prévoir un ascenseur ou un monte-personne ?
►Améliorer la signalisation:
•Accès des plages,
•Accès handicapé (couleurs des sols différentes?)
•Indiquer les toilettes, les douches, etc.
►Améliorer l’accès des dériveurs, planches et engins de plage
►Proposer des casiers / consignes pour mettre ses affaires sans avoir à les surveiller quand on se baigne,
►Règlementer l’accès des animaux à la plage :
•Chiens et chevaux,
•La question de la propreté et des déjections animales,
►Limiter fortement la vitesse :
•Pour les voitures, les deux roues, les cyclistes, etc.
•Proposer des zones 30km/h, des zones «apaisées»,
•Réduire les nuisances automobiles & 2 roues: pollution, bruit, sécurité…
►Rechercher l’harmonisation avec Le Pouliguen et Pornichet
►Ouverture à l’année et augmentation du nombre de toilettes:
•Forte demande d’amélioration de l’offre en toilettes publiques et, dans une moindre mesure, des douches,
►Expérimenter pendant l’été le nouveau plan de circulation:
•Il est observé que le reste de l’année, il y a moins de problèmes de circulation et de stationnements,
►Changer l’éclairage actuel obsolète et peu performant
►Préférer les couleurs claires pour le remblai aux couleurs sombres
1209 Baulois ont participé à cette consultation en apportant des réponses de manière cohérente. Aucun n’a évoqué la pose de blocs de bétons anti-attentats, une question à ne pas élucider.
Difficile d’évaluer le nombre de personnes, mais cette manifestation bon enfant fut un succès. Loïc Durand-Raucher, président de l’association, la plage au cœur de La Baule, était visiblement satisfait de cette mobilisation.
Malgré la proposition du maire de La baule qui souhaite créer « une Société d’Economie Mixte Locale (SEML) avec VEOLIA pour améliorer la gouvernance de cette délégation et permettre dans ce cadre à la Ville, à travers cette SEML, de concourir aux dépenses de gestion, aux investissements et de limiter raisonnablement les hausses de redevances des exploitants. » (proposition qui avait été suggérée il y a deux ans par les membres de la liste Ensemble Réveillons La Baule.) Les exploitants n’entendent pas en rester là.
Ils veulent :
1. Obtenir rapidement une prolongation du délai de remise des candidatures, premier pas vers une annulation d'un arrêté préfectoral (16/12/2016) mal monté.
2. Etre intégré dès le début, à la conception de la future structure proposée par le Maire de La Baule pour sortir de la crise.
"Parce que l'expérience et la compétence de terrain, c'est nous. Et seulement nous." Soulignent les exploitants.
3. Dans un second, temps, après les législatives, et avec de nouveaux représentants qui ne se contenteront plus seulement de dire et de ne pas faire, revoir ce "décret plage".
Puisqu'un texte, qui, 11 ans plus tard, ne s'applique toujours pas, ni à La Baule ni ailleurs, est évidemment un mauvais texte.
Il faudra remettre au cœur de la proposition les acteurs locaux ou régionaux qui, seuls, connaissent les tissus géographique, climatique, environnemental, touristique, économique, social.
Comme on le voit les membres de l’association utiliseront tous les recours pour que le décret plage soit repensé.
Les difficultés constatées dans la mise en oeuvre par VEOLIA de la première phase de consultation en vue de choisir les sous-traitants pour exploiter les établissements de plage, ont suscité des incompréhensions, des angoisses et de fausses interprétations.
Dans un esprit d’apaisement et de conciliation la Ville a proposé le 17 mai dernier à l’Etat et à VEOLIA de constituer une Société d’Economie Mixte Locale (SEML) avec VEOLIA pour améliorer la gouvernance de cette délégation et permettre dans ce cadre à la Ville, à travers cette SEML, de concourir aux dépenses de gestion, aux investissements et de limiter raisonnablement les hausses de redevances des exploitants, tout en recherchant l’équilibre économique de la société et le bon usage des deniers publics.
Il s’agirait également de gérer ensemble l’écologie générale de la plage (nettoyage – propreté - développement durable) en associant la connaissance locale de cet espace dont dispose la ville à la capacité d’innovation de la société VEOLIA.
Une première séance de travail réunissant les services de l’Etat et la ville de La Baule, dès ce lundi 22 mai, a permis d’aboutir à un accord de principe sur l’intérêt d’une démarche dans ce sens.
Les services de l’Etat, de la ville et de VEOLIA doivent travailler ensemble à la définition rapide de la solution juridique la mieux adaptée pour formaliser cette gouvernance partagée, dans le respect, d’une part, de l’arrêté préfectoral du 16 décembre 2016 accordant la concession de la plage et, d’autre part du décret Plage.
Ce dernier point doit être souligné car cette solution ne fera pas disparaître les difficultés d’application du décret Plage.
L’objectif pour la ville est d’aboutir à une solution « gagnant-gagnant », qui autorisera des progrès et des aménagements positifs pour le futur, dans un cadre économique innovant, transformant des difficultés en opportunité.
Yves METAIREAU
En effet depuis 40 ans environ, des clubs, des écoles de voile et des restaurants exercent leurs activités commerciales sur la plage.
La plupart des exploitants sont des proches connaissances de la commune, certains ont même été élus.
Or, le décret plage pose 2 ou 3 obligations majeures qui sont difficiles à mettre en place.
- Tout d’abord 80% du linéaire de la plage doit être libre de toute occupation, or nous souhaitons garder les tentes et cabines qui sont l’image historique et centenaire de La Baule. Ce qui signifie qu’il conviendrait alors de supprimer 3 ou 4 établissements – qui choisira les malheureuses victimes ? Est-ce moralement acceptable ?
- Quand une ville est délégataire, elle doit utiliser pour attribuer ses sous-traités sur la plage, la procédure de délégation du Service Public dite « Loi Sapin ». Cette procédure est strictement encadrée et requiert en moyenne entre 4 et 6 mois par délégataire à choisir. Une formule plus souple est prévue dans le décret quand c’est une société privée qui est délégataire.
L’Etat a donc effectué un appel à candidature et a choisi VEOLIA, seul candidat, car cette société semble vouloir s’investir dans ce nouveau type d’activités.
Aujourd’hui, nous sommes dans la phase de la consultation en vue de choisir les sous-traitants (pour 20 d’entre eux) et cette phase est prévue jusqu’au 20 juin.
Les termes de la consultation, les plans annexés par lots, l’incertitude pour les encorbellements (domaine de la Ville) et pour l’installation des tentes et cabines posent problème et complexifient à l’extrême la procédure tout en suscitant des incompréhensions, des angoisses et de fausses interprétations comme la « privatisation » qui n’est pas le terme approprié.
L’inquiétude des professionnels est compréhensible, elle s’ajoute à celle de la Ville car personne n’a intérêt à fragiliser encore plus le tissu économique de la commune et donc celui de la plage, un des atouts majeurs de la notoriété touristique de La Baule.
Dans un esprit d’apaisement et de conciliation nécessaire aujourd’hui, la Ville proposera à VEOLIA de constituer une Société d’économie mixte locale (SEML) qui pourrait venir se substituer à la société filiale de VEOLIA pour cette délégation.
Cela permettrait alors à la Ville, à travers cette société, de concourir aux dépenses de gestion, aux investissements et de limiter raisonnablement les hausses de redevances des exploitants, tout en recherchant l’équilibre économique et en réservant à VEOLIA une part d’activité dans laquelle elle souhaite s’investir.
Il faut souhaiter que cette formule qui ménage les intérêts de tous, s’avère acceptable pour VEOLIA et pour les services de l’Etat.
La Ville qui est très concernée par sa vitrine, souhaite donc un partenariat officiel, efficace, concret mais qui soit acceptable et accepté par toutes les parties prenantes à la situation actuelle, car dans une exploitation commerciale cohérente, il ne peut y avoir des gagnants et des perdants.
Nous avons tous intérêt à ce que les tensions et les inquiétudes s’apaisent et c’est ce que nous proposons aujourd’hui.
Yves METAIREAU
Maire de La Baule-Escoublac
Président de cap Atlantique
Cette affaire fait suite à l’application du décret plage de 2006 voulu par le ministère de l’Environnement. Le décret prévoit que les établissements privés ne peuvent excéder 20 % de la surface de la plage – calculée à mi-marée, précise le texte.
Les commerçants et habitants sont en colère. Pornichet et sa plage qui prolonge celle de La Baule, a choisi de conserver la gestion pour des questions de simplicité et d’efficacité.
Veolia prendra à sa charge les travaux de rénovation et d’embellissement d’accès à la plage et des toilettes publiques. Veolia devrait percevoir de 400 000 euros à 800 000 euros de redevances locales par an et reverser 170 000 euros à l’Etat. L’histoire ne dit pas si Veolia va prendre en charge les conséquences du banc des chiens. Sans doute à cause du port de Pornichet qui a modifié les courants dans la baie, la plage se creuse au centre, s’ensable vers Pornichet alors que l’ensablement du banc des chiens progresse sans cesse.
L’association « La plage au cœur de La Baule » qui regroupe 24 établissements pense que leurs redevances seront deux à trois fois plus élevées. « On nous demande de démolir notre établissement actuel, de le reconstruire pour un coût entre 100 000 et 250 000 euros c’est comme si on demandait à un locataire de raser son logement, de le reconstruire et de payer un loyer 3 fois plus chers. » souligne le président Durand-Raucher. L’association n’a pas obtenu gain de cause dans une procédure en référé, qui se poursuit sur le fond du dossier, devant le tribunal administratif.
Objectifs : accompagner les collectivités locales ou les acteurs privés qui oeuvrent pour la préservation des milieux naturels et leur ouverture au public. À la clef : un financement du Département pour une durée de 3 ans.
Les projets financés peuvent être très divers : amélioration des connaissances du patrimoine naturel grâce à des études, restauration de continuités écologiques, préservation ou réhabilitation d’un site naturel, actions de sensibilisation à la protection de la nature et des milieux naturels, actions collectives visant à la préservation des milieux…
Dans le cadre d’un contrat signé avec la commune de La Baule, le Département va financer à hauteur de 27 777 € la mise en place d’un nouveau plan de gestion pour la forêt d’Escoublac et l’amélioration de l’ouverture au public du parc de Prémare dans le respect de la biodiversité.
Rappel du projet
Le nouveau centre aquatique, disposera non seulement de 125 m² de bassin d’apprentissage et d’activités (aquagym, aquabike) et de 220 m² de bassin de perfectionnement, d’une pataugeoire, mais aussi de deux espaces bien-être couvert et découvert avec une eau à 31°. La diversité des espaces laissera à chacun le plaisir de profiter des bienfaits des traditionnels hammam, sauna, spa, mur et buse massant et, plus insolites, des bains flottants et d’un bassin extérieur « nordique » d’eau de mer chauffée à 27° de 310 m² ouvert toute l’année. Un pub, une tisanerie et une terrasse viendront également compléter l’offre d’accueil du public, même non nageur.
C’est tout d’abord Frédérique Schneider suivante sur la liste aux élections qui vient d’intégrer le conseil municipal.
Jacques Belot prendra en charge ses fonctions d'adjoint à l'événementiel, aux manifestations et à la communication.
Xavier de Zuchowicz a été élu par le conseil municipal pour succéder à Pierre Sastre à la tête de la SPL qui gère le palais des Congrès d'Atlantia.
Jean-Pierre Girault qui remplacera Pierre Sastre à la communauté d'agglomération Cap Atlantique.
L’architecte a souhaité « contenir l’ensemble de ce programme bâti dans un mur épais, évitant tout bâtiment d’expression singulière pour ne plus exprimer que l’image d’un mur d’enceinte séparant symboliquement le Monde des Morts et le Monde des Vivants … La perception générale des éléments bâtis du Cimetière, depuis l’Entrée principale, offre ainsi l’aspect d’un simple passage sous porche au travers d’un grand mur habillé en pierre de granit gris-brun, rappelant la Bretagne proche et le pays vendéen…"
Renseignements techniques
Surface de la parcelle : 102 968 m²
Bâtiment : Longueur : 118 m avec toiture végétalisée, comprenant :
1 Salle familles
1 Salle recueillement
Locaux techniques
Création d’un espace paysager avec en partie centrale un canal d’une longueur de 265m. Autour ce canal, un cheminement piéton sera aménagé avec du mobilier urbain (bancs…).
Pour la partie funéraire, seront mis en place :
290 emplacements de caveaux avec 66 caveaux 2 places prévus installés et 30 caveaux 4 places prévus installés
287 emplacemens de cavurnes avec 72 cavurnes prévues installées
8 emplacements de colombariums dont 7 prévus installés
4 jardins du souvenir prévus
1 ossuaire prévu installé
Montant de l’opération : 3 360 000 € HT
Il faisait partie des élus avec le quel nous avions des relations amicales, empruntes de franchise. La rédaction de media-web s’associe à la douleur de la famille à la quelle nous exprimons toute notre sympathie.
C’est avec tristesse que nous avons appris le décès de Pierre SASTRE, survenu cette nuit.
Nous gardons de lui le souvenir d’un homme compétent, élégant et toujours souriant, empreint d’une grande humanité. Maire-adjoint de La Baule, en charge de l’événementiel, des manifestations culturelles et de la communication, brillant Président du Palais des congrès Atlantia, il manquera profondément à la vie politique et culturelle de notre ville.
Dans l’épreuve douloureuse qu’ils traversent, nous exprimons toute notre sympathie à sa famille et à ses proches.
Didier VERNET, Conseiller municipal de La Baule-Escoublac (FN).
J’ai la douleur de vous faire part du décès de notre ami et collègue, Pierre Sastre, Maire-adjoint à la communication et à l’événementiel et Président du palais des congrès Atlantia.
Il nous a quittés cette nuit. Je tenais à partager avec vous cette bien triste nouvelle.
Yves Métaireau
Maire de La Baule-Escoublac
Président de l’agglomération Cap Atlantique.
Selon Presse Océan Franck Louvrier LR souligne « un risque de troubles à l’ordre public au regard de l’exaspération des Français. Les signes ostentatoires religieux n’ont rien à faire sur les plages. »
Mais peut-on interdire le port du burkini aux riches clients du groupe Barrière qui fréquentent la plage de La Baule ? Aucun trouble de l’ordre public n’a jamais été constaté.
Selon Serge Slama, maitre de conférences en droit public à Nanterre, les arrêtés des maires reposant sur l’ordre public, la laïcité ou les bonnes mœurs n’ont aucune valeur juridique, puisque le droit français proclame au contraire la liberté. « Si on applique l’arrêté, on pourrait verbaliser des prêtres en soutane ou des bouddhistes ou des sikhs ou encore des juifs orthodoxes ou même le pape » a-t-il assuré au journal La Croix.
Au niveau européen, la charte européenne des droits fondamentaux, ratifiée par la France, protège également le droit de « manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé », comme le précise l’article 10 de la Charte. L’article 21 interdit par ailleurs toute discrimination en fonction notamment de la religion.
De son côté, le Premier ministre, Manuel Valls, dans une interview au journal La Provence, a indiqué qu’il « comprenait les maires qui, dans ce moment de tension, ont « le réflexe de chercher des solutions, d’éviter des troubles à l’ordre public ».
« Le burkini n’est pas une nouvelle gamme de maillots de bain, une mode. C’est la traduction d’un projet politique, de contre-société, fondé notamment sur l’asservissement de la femme » a déploré le Premier ministre, en insistant sur les valeurs de la République.
« Les gens sont libres de prendre leur bain costumés ou non », a estimé Jean-Pierre Chevènement, pressenti pour prendre la direction de la Fondation pour l’islam de France, interrogé sur Europe 1 mardi 16 août. L’ancien ministre de l’intérieur était attendu sur la question polémique de l’interdiction du « burkini » « Ma position, c’est la liberté sauf nécessité d’ordre public, a ensuite nuancé l’homme politique. Quand il y a la possibilité de heurts, comme il a pu s’en produire à Sisco en Corse, le maire de Sisco, comme le maire de Cannes, sont fondés à prendre des arrêtés. Ça fait partie des pouvoirs des maires qui sont chargés d’assurer la tranquillité publique. »
Le Maire de La Baule a finalement choisi la position sage de Jean-Pierre Chevènement.
L’avis Ensemble Réveillons La Baule Escoublac
Prenons la main
Notre premier magistrat a la mémoire courte.
Le conseil n’a jamais voté à l’unanimité la résolution adoptée par la majorité municipale par laquelle la commune se désistait de la gestion de la plage.
C’est pourtant de telles fausses informations qui ont émaillé les réunions publiques au cours desquelles bon nombre de nos administrés ont déploré le manque de courage du Maire et de sa majorité qui a eu pour conséquence de donner à autrui le pouvoir de décider aux lieu et place de la municipalité.
En effet, au nom de la liste Ensemble Réveillons La Baule nous avons voté CONTRE.
Quoi de plus courageux que de laisser autrui décider tout en impliquant dans son choix deux élus qui se sont pourtant exprimés , écrit et publié et voté contre l’abandon de notre souveraineté sur NOTRE plage ?
Et si le délégataire pressenti, qui au moment où nous publions tient la corde, décidait de jeter l’éponge ou n’était pas choisi par l’Etat ?
L’option de reprendre la main nous serait alors proposée.
Nous verrons, a susurré notre Maire.
Chiche : montrons à l’Etat que nous sommes capables de relever ce défi à l’image de nos voisins de Pornichet qui assument leurs responsabilités sans faire preuve d’aventurisme fulgurent.
La gestion des dossiers de concession nécessite effectivement de l’audace, de l’initiative et du courage : c’est le prix de la liberté que nous revendiquons.
Doit –on lui citer à nouveau Périclès ?
C’est pourquoi nous incitons Monsieur le Maire à rejoindre notre position et d’aller enfin de l’avant sans avoir à subir d’avantage la pression des pseudo-écologistes et de leurs alliés de circonstance.
Nous invitons par la même occasion notre collègue aujourd’hui fort affairé à battre le pavé pour les besoins de sa future campagne et à découvrir les charmes de notre circonscription, à se prononcer clairement sur l’avenir de notre plage.
ENSEMBLE REVEILLONS LA BAULE
Marie Yvonne HALPERN
Gabriel DAHAN
En effet, un mois après la tragédie de Nice, un cran de sécurité supplémentaire doit être mis en place afin de garantir une pleine sécurité des 40 à 60 000 spectateurs du feu d’artifice baulois. De plus, la configuration du front de mer étant semblable à celle de Nice, le maire de La Baule, Yves Métaireau, ne souhaite faire prendre aucun risque au public et à ses administrés.
« Même s’il n’y a toutefois pas de menace avérée qui touche La Baule-Escoublac, il faut être vigilant, sans verser dans la psychose. Je ne doute pas que les Baulois comprendront cette mesure de précaution », précise Yves Métaireau.
La municipalité souhaite tenir compte de l’avis de chacun, avant tout lancement de ce projet emblématique ; à cet effet, un questionnaire portant sur plusieurs points forts sera distribué pour permettre à tous de contribuer à cette consultation.
Tout le monde est invité à participer à cette consultation et à répondre au formulaire, Baulois, résidents secondaires ou vacanciers...
Il abordera 5 thèmes principaux sous la forme de questions simples et rapides :
1. La circulation
2. Le stationnement 3. La végétalisation 4. L’éclairage
5. L’accès à la plage
Chaque personne pourra également s’exprimer librement dans les espaces réservés aux commentaires, pour compléter son point de vue.
Ce questionnaire sera également téléchargeable sur le site de la ville : www.labaule.fr
Les réponses pourront être adressées jusqu’à fin décembre 2016
Soit par courrier postal à :
Direction de la communication Mairie de La Baule-Escoublac 7, avenue Olivier-Guichard 44500 La Baule-Escoublac Soit, de préférence, par mail à : communication@mairie-labaule.fr
Le compte-rendu de cette consultation sera communiqué au printemps 2017.
Madame Brigitte Chalopin, juriste a été désignée comme commissaire enquêteur titulaire, et Monsieur Jacques Turpin directeur départemental de l’équipement en retraite commissaire adjoint.
Pendant toute la durée de l’enquête le public pourra prendre connaissance du dossier composé de la demande de concession et du projet de contrat de concession, comprenant les conditions financières. Le commissaire enquêteur recevra les avis du public et consignera les observations et propositions et contre-proposition.
Le commissaire enquêteur reçoit en mairie de La Baule :
Jeudi 16 juin de 9h à 12h30
Samedi 25 juin de de 9h à 12h.
Lundi 4 juillet de 14h à 17h
Vendredi 15 juillet de 9h à 12h30
Lundi 18 juillet de 14h à 17h
Les observations peuvent aussi être formulées par messagerie à
enquetepublique-plage@mairie-labaule.fr ou par écrit à Madame Brigitte Chalopin commissaire enquêteur, mairie de La Baule 7 allée Olivier Guichard 44500.
Le dossier d’enquête est consultable sur le site internet de la préfecture (www.loire-atlantique.gouv.fr) Le rapport du commissaire enquêteur sera mis à la disposition du public en mairie à l’issue de la cloture de l’enquête.
C’est ensuite le préfet de Loire-Atlantique qui accordera ou refusera la concession sollicitée.
Et après ?
Si l’entreprise Veolia Eau est retenue, c’est elle qui lancera un appel d’offre pour la Délégation de Service Public, des établissements de plage. La municipalité de La Baule aura un avis consultatif. En attendant les établissements de plage devront démonter après la saison.
La Poste, qui souhaite s’adapter à l’évolution de sa clientèle, a en effet décidé de faire évoluer « le bureau des Palmiers », sur la base du bilan d’activité en forte décroissance, considérant une baisse importante et régulière de fréquentation de ce bureau depuis 2011 ; la Municipalité déplore ce projet, qui pourrait entraîner une réduction du service public de proximité dictée par des impératifs économiques.
Dès cette annonce, Le Maire et son équipe municipale ont engagé des discussions avec La Poste afin de maintenir les activités postales de proximité, indispensables à la vie du quartier.
Parmi les évolutions possibles de la présence postale, c’est la solution du « relai urbain de La Poste » qui a été retenue par La Poste pour être déployée avec l’un de deux partenaires potentiels qu’elle a identifiés sur l’avenue Lajarrige .
Cette option développée par le groupe La Poste, le relai urbain, assure un service postal confié à un commerçant et offre ainsi une plage d’ouverture et de disponibilité élargie (6 à 7 jours sur 7 ; horaires larges) ; il peut être positionné au plus proche des commerces de Lajarrige, pour maintenir l’attractivité du quartier et faciliter son accessibilité et sa proximité. Pour mémoire, un relai postal permet la vente de produits courrier (timbres, enveloppes, envois de recommandés), la vente de produits colis ; ainsi que des opérations financières de base (retrait sur CCP ou livret d‘épargne dans la limite de 150 € par 7 jours et par compte en espèces), retrait de courriers et colis, pesée, etc.
Il s’agit, rappelons-le, d’une décision de La Poste, la municipalité étant intervenue pour qu’un service de proximité soit maintenu sur ce quartier.
Par ailleurs et à la demande de la municipalité, La Poste a accepté de développer à titre expérimental un nouveau « relai urbain de La Poste » à l’épicerie du Guézy. Il s’agit, là encore, de permettre à ce commerce d’être conforté par une offre de service de proximité supplémentaire.
En fonction du projet qui naîtra sur le domaine Les Ecureuils, la commune pourrait bénéficier d'aides plus ou moins intéressantes. Au départ, le domaine est estimé à 960 000 €. Mais plus le projet sera social, plus le prix diminuera. Yves Métaireau ne veut pas d'un projet 100% social uniquement pour faire baisser le prix. Le maire trouve qu'à "La Baule, on a deux vitesses". Sa commune a besoin de construire du social et d'accueillir des groupes. Il aimerait donc transformer le site, d'un côté :
- en centre d'accueil pour les groupes touristiques. Une solution qui permettrait à la ville d'accueillir ses invités au lieu de leur prendre une chambre au Lucien Barrière.
- de l'autre en ouvrant des logements sociaux.
La ville est très en retard sur la loi SRU. Elle compte 7% de logements sociaux sur les 20% obligatoires. Comme elle ne remplit pas son obligation de logement social, elle est sanctionnée. Mais la pénalité peut être diminuée en fonction de certaines dépenses exposées par la commune, comme des travaux de viabilisation ou des biens immobiliers mis à disposition pour la réalisation de logements sociaux. De plus, la décroissance démographique de La Baule est avérée. Elle est inférieure de plus de 2% à la population publiée il y a 5 ans. Par ces jeux de chiffres, la station balnéaire a ainsi réussi à effacer sa pénalité pour 2014-2015. Mais il reste encore un long chemin à parcourir pour faire gonfler le nombre de ses logements sociaux.
"La Baule reste attractive" c'est en ces termes que le maire, Yves Métaireau (LR) présente sa ville. Comme dans toutes les communes françaises, l'édile fait face à une baisse de dotations : un million d'euros annuel en moins sur la dotation globale de fonctionnement (DGF), et ce, jusqu'en 2017. Pour équilibrer son budget, La Baule se sépare de son patrimoine. Lors du dernier Conseil municipal, les élus ont voté à la majorité (Abstention du frontiste Didier Vernet) la désaffectation et le déclassement du domaine public de trois locaux : l'ancienne caserne des pompiers, l'ex-Trésor public et l'école Tauchoux.
Le centre d'incendie et de secours de La Baule-Escoulac (SDIS) a été tranféré en mars 2012 à Guérande. Les pompiers travaillent aujourd'hui dans un équipement neuf. Mais l'ancienne caserne, située avenue du Capitaine Rochat, est dans un état de délabrement "indigne du centre-ville". Françoise Hautebourg, adjointe à l'habitat, au logement, à l'accessibilité et au patrimoine explique que la réhabilitation de tout l'îlot coûterait bien trop cher à la commune. Suite à la délibération du 20 novembre 2015, la municipalité s'est engagée à céder les terrains au groupe OCDL-GIBOIRE, afin que ce dernier réalise un programme immobilier. Reste la question des "Restos du Coeur" qui sont hébergés au 3 avenue du Capitaine Rochat. Le maire aimerait que cette association reconnue d'utilité publique soit transférée sur un site avec "plus de visibilité et de circulation".
Comme pour l'ancienne école Tanchoux, la ville "doit se débarrasser des immeubles qui n'ont pas de destination publique" explique Yves Métaireau. Il ajoute que pour être attractive, "La Baule doit continuer sa politique d'investissement". Il n'y aura donc pas de travaux de réhabilitation sur la propriété de l'ancien Trésor public ni pour l'école Tanchoux, car leur valeur immobilière n'est plus "intéressante pour la ville".
Concernant l'ex-Trésor public qui fut également un temps le bâtiment de la mairie, le repreneur ne pourra le détruire, car il s'agit d'un site classé. L'idée serait de le rénover et d'en transformer une partie en logements sociaux.
L'opposition par la voix de Gérard Denoyelle déplore le fait que la ville "ne crée pas de conditions pour un interêt économique public." L'élu de gauche aimerait connaître les projets prévus sur ces sites. Dans une bonne ambiance, Yves Métaireau a exposé le fond de sa pensée : "Vous avez une démarche planifiée, je suis libéral. On ne raisonne pas de la même façon. La démarche nous différencie mais cela ne veut pas dire qu'on va faire que des choix économiques et financiers". Des choix que l'édile devrait tout de même privilégier.
L'hôtel de ville est sans téléphone depuis vendredi. Il s'agit d'un souci technique sur la ligne téléphonique entre La Poste et la mairie. Des équipes techniques sont en intervention. En attendant, le standard a été basculé sur celui de la police municipale.
Pour le moment, il vaut mieux privilégier les mails à l'adresse suivante : accueil@mairie-labaule.fr
Philippe Allabatre vient de prendre la tête du commissariat de La Baule. Une cérémonie, en ce sens, s’est déroulée, mercredi, en présence du sous-préfet de Saint-Nazaire, Emmanuel Bordeau.
A 54 ans, le Nantais a passé un grand nombre d’années en Outre-mer, notamment à Mayotte, en Nouvelle-Calédonie et en Guyane française. Pendant, 8 ans, il a oeuvré au sein des renseignements généraux de la préfecture de Paris, dédiée au suivi de la filière islamiste. Aujourd’hui, il dispose de 80 policiers sous ses ordres qui travaille sur les communes de La Baule, Pornichet et Le Pouliguen.
Yves Métaireau, maire de La Baule-Escoublac, s'est présenté, dimanche matin, au palais des congrès Atlantia, devant pas moins de 800 Baulois. L'édile a ouvert son discours en revenant sur « 2015, une année tout en contraste ». Il a évoqué les attentats avec émotion, ainsi que l'état d'urgence mis en place dans le pays et le « le dévouement admirable des médecins, des pompiers et des forces de police ».
Mais la politique locale prend rapidement le pas avec les ambitions du maire pour 2016 : continuer le développement touristique, l'aménagement permanent de la ville avec notamment celui du centre-ville. Des projets, certes, mais Yves Métaireau ne manque pas de rappeler que sa majorité doit « poursuivre une politique d’économie et des restrictions ». Un rappel qui sonne un peu comme une excuse pour expliquer la hausse de la fiscalité en 2016 de 1,5%.
Enfin, l'édile apporte aux habitants sa vision de la France, et des élus qui la gouvernent aujourd'hui. Un monde sombre, où les Français y vivent malheureux et sans espoir. Il explique que : « Depuis quelques années, nous vivons "un déclin doux" comme un malade qui souhaite se laisser mourir lentement plutôt que d'affronter l'opération ». Mais le maire et président de l'agglomération Cap-Atlantique n'entend pas baisser les bras, et se dit prêt à maintenir une qualité de vie « remarquable » sur le territoire dont il a la charge.
Yves Métaireau conclut, d'ailleurs, avec une citation d'un prêtre jésuite philosophe, Pierre Theilhard de Chardin : « Cet avenir, il appartient à tous ceux qui offrent aux générations futures les raisons d’espérer ».
La cérémonie des voeux a permis de mettre à l'honneur certaines personnalités de la commune. C'est ainsi qu'une médaille de la ville a été remise à Lilia Millier, directrice de la communication du groupe Barrière de La Baule, à Tony Molière du cinéma Le Gulf Stream et à Arthur Boc-Ho et Cantin Roger, tous les deux vainqueurs de l'étape française de la Red Bull Foiling Génération à La Baule.
Le maire n'est pas en reste, car il a reçu la médaille du Sénat, des mains du sénateur de Loire-Atlantique, Joel Guerriau. Une distinction pour récompenser l'ensemble du parcours du maire de La Baule et président de l'agglomération Cap-Atlantique.
Le collectif des riverains des Roches Rouges C3R conteste cette construction de 6 étages de haut soit environ 26 mètres sur l’emplacement de la salle Moreau-Desfarges. La contestation porte sur 3 points : l’insuffisance du nombre des parkings, l’emprise et la hauteur excessive de l’ensemble, l’installation d’un restaurant brasserie (craintes de nuisances nocturnes) et l’évacuation des eaux usées vu l’état du réseau d’assainissement.
Une réunion de concertation a eu lieu le 17 juillet dernier avec les différents acteurs de ce projet. Le Maire de La Baule a qui il a été reproché un manque de concertation a fait quelques concessions notamment par l’augmentation des places de parking. « Dans le cadre de la réfection totale du site Aquabaule, construction d’un parking de 80 places sur deux niveaux à la place du toboggan et de la piscine. S’ajoutant au parking de l’hôtel (86 places) ceci portera à 166 places la capacité d’accueil voitures. » Les réseaux d’évacuation d’eaux usées et pluviales seront refaits. Reste les nuisances provoquées par la présence d’une brasserie et surtout la hauteur des bâtiments qui privent d’ensoleillement quelques maisons de riverains. « Si une solution architecturale en forme de pyramide avait été faite au lieu de ces blocs nous aurions réagi autrement" souligne Christian Bescond du C3R.
Le C3R ne désespère pas reprendre une transaction avec la Mairie. Le permis de construire devrait être délivré avant la fin du mois de septembre. Le C3R va faire examiner le permis de construire par un avocat spécialisé. Après on évoquera un recours ou une transaction avec la ville.
Depuis de longs mois, notre Groupe s’est clairement opposé au projet d’implantation d’un supermarché sur le site de l’actuel atelier MORRIS à l’entrée d’Escoublac.
Nous avons déjà exprimé notre opposition à ce projet lors des élections municipales et nous l’avons dénoncé à plusieurs reprises lors de conseils municipaux ou à l’occasion de l’élaboration du PLU.
Alors que nous pensions avoir convaincu Monsieur METAIREAU de la non pertinence de cette idée et obtenu des garanties, il semble qu’une enseigne de Grande Distribution dispose de relais suffisamment influents pour tenter d’imposer ses choix, sans se préoccuper des conséquences néfastes sur les commerces du bourg d'Escoublac et de l'avenue Lajarrige, sans parler des problèmes d'accessibilités et de circulation.
Rappelons que la récente Loi « croissance et activité » comprend un certain nombre de mesures visant le secteur du commerce de détail, en particulier alimentaire, qui permet notamment à l’Autorité de la Concurrence d’être consultée, pour avis, sur tout projet ou toute modification des documents d’urbanisme fixant les règles d’implantation des commerces (PLU, SCOT et PLUI) afin de s’assurer que ces dispositions permettent les conditions d’une concurrence équitable.
Nous dénonçons ces pratiques de lobbying qui vont à l’encontre de l’intérêt de notre ville, de ses concitoyens et des commerçants du bourg d’Escoublac, de l’avenue de la Forêt et l’avenue Lajarrige. Nous mettrons en œuvre tous les moyens afin de maintenir vivant le commerce de proximité et le tissu économique de notre commune en faveur des Bauloises et des Baulois.
Erwan LE MOIGNE, Anne BOYE, Gérard DENOYLELLE
Elle fait fête cette image de la fausse baie de La Baule, avec un groupe de trois jeunes en train de danser dans l’eau. Cette photo a été achetée un euro dans une banque d’images. Elle a été réalisée par un photographe russe, Yanlev, sur les bords d’une plage de Russie. Elle s’intitule Dance party, attention des fois que cela donnerait idée de recommencer !
De bons photographes sont installés sur la Presqu’île et c’est faire injure à leur métier que d’aller acheter une image un euro pour ce résultat.
On connaît les affinités particulières de notre chère ville de La Baule avec ce grand pays qu’est la Russie mais tout de même ! Et lorsque l’on se targue d’être dans le club des plus belles baies du monde n’a-t-on pas les moyens d’aller faire une photo sur le sable de la plus belle plage d’Europe ? Au-delà de l'anecdote en droit on est ici dans un cas typique de publicité mensongère.
À une autre époque La Baule réalisait ses photos sur la plage avec de jeunes enfants.Les professionnels de la communication qui créaient pour La Baule écrivaient de jolis textes qui donnaient envie de venir ici et d’y revenir. Tout se perd à La Baule même la com...
À 29 ans le jeune homme a déjà acquis une solide expérience. Il n'est pas issu d'une famille de cavaliers professionnels. « J'ai commencé à monter enfant en Touraine, en club ». Ensuite le jeune garçon a poursuivi comme cavalier, une formation en élevage « j'ai appris plein de choses mais aussi que ça ne serait pas mon métier ». Des emplois comme cavalier d'obstacle à haut niveau, deux saisons de concours au Liban puis le monitorat et Damien Haddad est engagé comme enseignant à Jardy dans une grosse structure qui lui apprend ce qu'est une clientèle diverse d'adultes exigeants et l'organisation de manifestations. En 2009, à 23 ans, il choisit de s'installer et rachète le Manège des Platanes.
Comment fonctionnent Les Platanes ?
J'ai acheté en 2009, j'exploite sur 3 ha 5, nous avons fait beaucoup de travaux. Actuellement le centre accueille une cinquantaine de propriétaires. 20 poneys Shetland et quinze double-poneys pour les jeunes cavaliers et une cinquantaine de chevaux constituent la cavalerie propre du centre dont une dizaine de chevaux de concours.
Nous disposons d'une bonne cavalerie, pas de chevaux blasés chez nous.
Pourquoi s'engager sur la DSP ?
Ici je ne peux pas développer plus. On sollicite beaucoup la structure et je ne peux pas agrandir.
Qu'allez-vous faire au Centre équestre ?
Fonctionner de la même façon je pense dans un premier temps.
Pas de spécialisation ?
Non, les activités seront assurées sur les deux sites. Bien sûr, il pourra y avoir des cas où une structure pourra dépanner l'autre en facturant des prestations (enseignement, location de chevaux). Il faut prendre en compte la proximité qu'attendent les cavaliers propriétaires.
On parle de 400 000 euros d'investissement ?
Oui, y a déjà la cavalerie, la sellerie, tout le matériel (tracteurs remorques), le matériel de transport.. Nous équipons en matériels « doux » pour limiter le bruit (tracteurs) et ne pas agresser les revêtements de sols. Et pour mécaniser, du petit matériel pour faciliter le travail : regardez ici vous ne voyez pas une brouette ! Il y aussi les aménagements, l'informatique etc..
Mais ça c'est pour fonctionner, Il y a peu d'investissement « immobilier ». Si vous partiez au bout des 6 ans, vous repartiriez avec, non ?
Oui, sauf quelques aménagements que nous allons effectuer.
Vos collègues du Groupement Dubois avaient étudié ce projet comme une création car le centre est fermé depuis un an et il n'y a plus de propriétaires par exemple, plus de clientèle...
Oui je suis d'accord avec cette approche. Aux Platanes, nous avons posé la question, les propriétaires se disent bien ici et seulement deux vont changer.
Serez-vous prêt pour juillet, dans 10 jours ?
Oui, je n'ai pas encore les clefs, les documents sont à la Préfecture pour contrôle de légalité et la mairie travaille à la préparation.
La Ville prend quoi en charge ?
Elle fait des travaux comme changer les abreuvoirs, refaire l'électricité, l'ossature du manège, repeindre les façades des boxes, les portes,le nettoyage général, l'installation de toilettes pour PMR (en septembre)...
La cavalerie est prête ?
Oui j'ai déjà 15 Shetland, j'en cherche encore une dizaine. J'ai aussi acquis 17 double-poneys. Pour les chevaux j'ai une vingtaine de bons chevaux d'instruction de tous niveaux et une dizaine de chevaux de promenade. Une partie est arrivée mais je n'ai pas assez de place ici.
Que répondez-vous quand on vous dit que 11 salariés c'est beaucoup ?
Ici je fonctionne comme cela, avec huit personnes et moi. Les ratios habituels ne sont pas applicables en balnéaire et avec de nombreux propriétaires, et beaucoup de stages en périodes de vacances scolaires.
Au centre équestre j'ai prévu une responsable du centre et de la pédagogie et trois autres enseignants, deux soigneurs (un chef d'écurie et une groom de concours), et quatre agents d'entretien (nous vidons les boxes nous-mêmes) et bien sûr un poste de secrétariat. Tout le monde est recruté.
Dans un premier temps je serai plus présent au centre équestre, ensuite j'ai prévu de partager également mon temps entre les deux.
La Mairie attend des animations...
Nous allons remettre en place le concours mensuel sur 10 mois.
Et les fêtes de club seront organisées comme aux Platanes dans un premier temps.
L'attelage ?
La Mairie nous a parlé de transport pour les scolaires, les mener à la piscine par exemple, ou pour le Noël Magique, il faut voir et préciser. On verra en septembre. Pour l'instant, il n'y a pas d'instruction prévue en attelage.
Et les crottins de balade ?
Nous nous sommes engagés à ramasser les crottins de nos balades, en été (juillet et août) et sur un parcours défini. Nos balades ce sont celles qui sont accompagnées par nos moniteurs soit une le matin et une le soir. Les crottins seront donc ramassés sur le chemin qui longe les tennis, au long de l'étier, l'avenue des hirondelles, la rampe et au début de la plage sur le sable mou, mais pas sur le sable mouillé .Nous ferons cela avec un quad et une remorque, un micro-tracteur risque d'être un peu lent. Pour nous le ramassage des crottins n'est pas un problème. On sortira une vingtaine de chevaux...ce seront trois ou quatre crottins par balade.
Que pensez-vous de l'interdiction de la Mairie de Pornichet ?
Je ne vais jamais sur la plage de Pornichet, mais c'est nul. C'est ne pas prendre en compte économie parallèle des gens qui viennent acheter une maison secondaire ou principale parce qu'ils montent à cheval et peuvent aller sur une belle plage. Les enfants viennent pour des stages en été mais aussi en vacances scolaires, ils viennent en famille. C'est se priver d'une bonne clientèle pour la ville.
Damien Haddad souhaite que « tous les centres travaillent ensemble », et qu'ils puissent se dépanner, faire des commandes groupées...
Les tarifs au centre équestre seront les mêmes que ceux des Platanes.
« Le but c'est de faire venir des cavaliers à La Baule ».
Le centre équestre devrait être inauguré début juillet.
Cavaliers à vos rênes !
Photographie de Grégoire Baley gregoirebaley@gmail.com http://facebook.com/G.BaleyPhotography Tél.: 06 33 54 86 82
Xavier de La Fouchardière directeur du tournoi se dit satisfait des retombées économiques pour les villes organisatrices. 122 équipes sont venues à La Baule la semaine passée soit 575 personnes et en deuxième semaine 350 joueurs sélectionnés en individuel.
Le tournoi a reçu la visite de Jean Gachassin président de la fédération de tennis qui a échangé quelques balle avec le maire de La Baule lors de l’inauguration du padel.
Le padel
Le padel est un sport de raquettes qui se pratique uniquement en double, en extérieur comme en salle.
Les joueurs sont placés dans une arène de 10 m par 20, fermée par des parois transparentes de 4 m de hauteur sur les fonds de courts et un grillage sur les côtés (3m de haut).
On rentre sur le terrain à la hauteur du filet qui sépare les deux équipes. Le marquage au sol montre les lignes des carrés de service.
La présence des parois permet des rebonds surprenants qui pimentent le jeu !
Lors du dernier municipal le maire de La Baule avait expliqué pourquoi il avait retenu la candidature de Damien Haddad du Manège des platanes de La Baule.
Suite à notre article Voir. http://www.labaule-infos.net/centre-equestre-le-maire-explique-le-choix-de-la-ville-23-43-1107.htmlPascal Dubois nous avait fait parvenir le commentaire suivant :
"Le groupement Dubois, Ecuries du Clos, Elevage de la Manade, félicite le Conseil Municipal pour son choix d’attribution de la DSP du Centre Equestre de la Baule à :
- Un repreneur altruiste qui s’est engagé à investir 400 000€ dans des installations en Délégation de Service Public pour six ans plutôt que dans l’établissement dont il est propriétaire.
- Un locataire qui s'est engagé à payer un loyer de 30 000€ par an pour des installations ne répondant pas aux attentes du public actuel : pas aux normes pour accueillir du public handicapé, pas d'espace dédié à l'épanouissement de l'enfant, pas de salle de cours pour accueillir les écoles et dispenser les formations, et pas de locaux réservés au personnel.
-Un entrepreneur qui embauche 11 personnes pour entretenir un équipement vétuste et non fonctionnel avec 100 boxes de 3 m sur 3m à faire à la main et pour ramasser les crottins de balades".
Les Ecuries du Clos sont installées à Bouguennais depuis 26 ans sur 15 ha, dirigées par Marine Vincendeau. François et Emmanuelle Naulin y sont salariés et le couple gère aussi l'élevage de La Manade. Pascal Dubois est l'ex-directeur technique national de la Fédération nationale d'équitation (jusqu'en 2013). Amis de longue date, ils s'étaient groupés pour répondre à la demande de La Baule. Marine Vincendeau se souvient « on a travaillé comme des fous, c'était très intéressant, on a appris beaucoup de choses ». Aucune amertume chez les quatre compétiteurs : « on a l'habitude, dans les concours, on gagne ou on perd, on n'a rien à regretter, on était content de notre projet ». Ils s'étaient réunis une nouvelle fois à Bouguennais pour répondre à nos questions et revenir sur leurs propositions.
Les investissements
Une des différences importantes entre les projets du Groupe Dubois et de Damien Haddad soulignées par Yves Métaireau était l'investissement : « globalement ça revenait au même à la fin : nous proposions un plan a valider chaque année avec l'accord de la Mairie, environ 100 000 euros en fonction des développements, des résultats, des orientations à donner.
Par exemple pour les enfants, les portes sont bien trop hautes ». Ici le poney club est à la tailles des petits.
« Le public a d'autres exigences, c'est fini l'instruction par des colonels, il fallait tomber pour apprendre, quelqu'un qui travaille ne peut pas se permettre un arrêt pour fracture. La pédagogie a évolué, les installations aussi".
« Regardez pour la piscine de La Baule, le choix de reconstruire a été fait » souligne François Naulin.
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Comme une création
La cavalerie « pour commencer trois fois quinze, (poneys, doubles poneys et chevaux). Ensuite il faut adapter, pour les chevaux : de bons chevaux d'instruction, des chevaux fiables en promenade et aussi des chevaux de niveau pour passer les galops 7. Mais nous avons une bonne base arrière, on a vite fait un tour de camion en cas de besoin.
« Il n'y a plus personne dans le centre équestre de La Baule, il faut reconstituer la clientèle », et si « les clients ne sont pas loin , ils sont partis ailleurs et s'ils s' y sentent bien...». « Nous avons considéré le projet, comme une création, avec l'utilisation de l'existant les modifications urgentes à apporter, puis investissement appropriés à définir en fonction du développement, comme toute entreprise le fait.»
Le loyer
La proposition de loyer de 1 euro par mois était resté en travers de la gorge du maire, « globalement cela revenait au même, car nous investissions plus répond le groupe. Si vous ajoutez le loyer à la proposition de Damien. Au départ, on ne proposait aucun loyer, compte tenu des investissements, qu'on fait en régie, on sait faire, et ça coûte moins cher. Cela ne semblait pas poser de problème mais le maire nous a expliqué qu'il fallait un loyer à cause de la DSP. Il nous a presque soufflé l'euro symbolique. Mais si cela, a influencé la décision, nous n'avons aucun regret, car nous n'aurions pas proposé plus. 600 000 euros en six ans si ça fonctionne bien, c'est déjà pas mal ! Nous aurions été prêts pour une DSP de 12 ans. Nous y allions avec un vrai engagement. Mais peut-être avons-nous été perçus comme voulant faire une succursalle de Bouguennais, ce qui n'était pas le cas ».
Promotion et pédagogie
Pour la promotion de la station l'équipe avait aussi des idées d'animation, «on connaît du monde... », ils évoquent la Garde républicaine, des présentations de pur-sang...
Emmanuelle Naulin est une spécialiste passionnée et expérimentée, elle est professeur de pédagogie. « On avait un programme à poney dès deux ans, avec les écoles, les handicapés ». Avec ses amis, elle salue Patricia Nadoux, l'autre candidate qui serait venue de Lorraine, « elle est chargée du handi, à la Fédération, elle devait avoir aussi un bon dossier pédagogie».
Pour l'organisation des concours et la mise à disposition des installations pour les grandes manifestations (le CSIO) le maire semblait réservé sur la souplesse du groupe. Celui qui a accompagné l'équipe de France aux Jeux Olympiques sourit, « il n'y avait pas trop de difficultés pour ça, on sait comment cela se passe ».
Une taxe crottin
« On n'a pas eu l'impression que notre offre intéressait dans le détail. Notre proposition d'étude pour une station de méthanisation mutualisée avec les autres clubs sur la communauté de communes n'a pas été interrogée ».
Enfin les crottins de balade « faire suivre une promenade, c'est compliqué et ça peut être dangereux ». Pascal Dubois explique « la propreté des rues c'est du ressort de la Ville, nous proposions une taxe reversée à la Ville, et incluse dans les pensions pour les propriétaires,"comme une taxe de séjour". Nous mettions à disposition une voiture hippomobile utilisable aussi pour les espaces verts, mais le maire n'est pas favorable à sa circulation dans les rues ».
L'emploi
Les Ecuries du Clos qui fonctionnent avec neufs salariés en CDI pour 600 adhérents et une trentaine de propriétaires forment environ 60 professionnels par an de tous niveaux, organisent une vingtaine de journées de manifestations ( concours, fêtes).« Ici, nous proposons 65 créneaux horaires : dont 20 pour les formateurs et 12 pour les propriétaires ».
Marine Vincendeau précise qu'elle a une « super équipe, très stable et pas un seul problème aux Prud'hommes en 26 ans ». C'est assez rare dans ce métier pour être souligné.
« Il y a des ratios, on compte environ environ un salarié pour 180 licences » précise Pascal Dubois, « sachant que nous externalisions le vidage des boxes ».
En avant, calme et droit
Aucun regret : « On nous a peut-être perçus comme frileux, mais nous avons eu l'impression d'être réalistes ».Maintenant que le concours est fini, « on passe à autre chose ». Les quatre amis ont plusieurs autres projets de développement, « c'est passionnant, on aime travailler ensemble et notre force c'est notre complémentarité ».
Fair play, à Damien Haddad ils souhaitent « bonne chance », « on souhaite que ça se passe bien pour lui ».
Pendant quelques jours des séparateurs de voies en plastique rouge et blanc avaient été placés au pied d'un lampadaire à mi-chemin entre le passage à niveau du pont Saillant et la route de la Ville Joie. Des travaux d'éclairage ? Une protection pour l'installation d'une nacelle ? Les jours passent et les blocs de plastique lestés de sacs de sable sont remplacés par des potelets de plastique blanc, (des malfaisants les déplaçaient). Ils obligent les uilisateurs de la voie descendante à passer sur la partie montante de la route.
Des panneaux indiquent que la vitesse est désormais limitée à 30 km/h.
La sortie des véhicules des maisons s'en trouve sécurisée mais il faudra du temps pour que les usagers s'y habituent. « Ah encore une nouveauté ! Et les deux stops, là en haut, ils servent à quoi, à part à se dire bonjour, on n'a toujours pas compris » raillait l'un d'eux ce jeudi après-midi, un autre remarquait ironique que « la meilleure façon de faire ralentir c'est de barrer la route ». Le voisinage rencontré est satisfait mais reste prudent : « il faut voir dans le temps, mais ça a bien ralenti ».
"Il s'agit d'un aménagement provisoire pendant une période d'essai (jusqu'à cet automne) pour tenter de réduire la vitesse. Ces travaux émanent des riverains de ce secteur qui ont formulé une demande de dispositifs auprès de Monsieur GERVOT, Maire-adjoint en charge de l’environnement, du développement durable, du quartier du Guézy et de la plage, dans l’objectif de réduire la vitesse jugée excessive.
Des réflexions et échanges ont eu lieu entre les riverains et l’adjoint avant la mise en place de cet aménagement" a répondu la Mairie interrogée.
Le maire de La Baule a pris un grand moment durant le conseil municipal pour rendre compte de la consultation de DSP pour le centre équestre. Avec humour, il a rappelé que cinq candidats seulement avaient répondu plus ou moins précisément à la demande de la Ville, que trois avaient été retenus pour l'oral. Invités à présenter leur projets, deux n'ont pas convaincu : manque de connaissance de l'environnement, frilosité pour l'un inquiet du potentiel, demandes exorbitantes de l'autre, réponses plus ou moins satisfaisantes aux exigences de missions de service public. Quant aux redevances proposées, le maire et le conseil en rient encore : « 12 €/an ! » alors que le candidat demandait des aménagements et des travaux importants à charge de la Ville. Les recrutements de personnels, très limité, semblait aussi insuffisants.
Damien Haddad s'est engagé. Déjà installé au Manège des Platanes, il connaît la ville. Il créera une SARL dédiée, et embauchera un cavalier connu de niveau national pour tenir le centre. L'acquéreur s'engage sur une mission de promotion, un développement de l'attelage. Côté service public, il enseignera tout public, y compris aux écoliers et aux personnes handicapées. Une équipe de 10 à 11 personnes lui sera nécessaire et il semble plus souple pour l'utilisation des boxes durant les manifestations et conscient de l'obligation de gérer très rigoureusement les fumiers et les crottins de balades afin de ne pas incommoder les riverains du centre et les promeneurs en ville.
Côté redevance le contrat prévoit 30 k€/an augmenté de location de la grande carrière et son entretien. Ce qui semble satisfaisant d'autant que le délégataire a prévu d'investir 400 k€ dans les six ans à venir. Le maire n'a pas précisé dans sa présentation quelles cavaleries seront disponibles pour les cavaliers non propriétaires.
Gabriel Dahan, très opposé à la DSP est pourtant ravi, il salue le choix d'un « ami » et souligne qu'il vaut mieux « deux centres que nous connaissons »,confirmant que le tarifs des cours et des pensions est conforme à ceux de la Presqu'île.
Pour Didier Vernet non plus la DSP n'est pas appropriée et il s'abstiendra, mais souhaite la bienvenue au nouveau délégataire.
Gérard Denoyelle est sensible au réemploi des salariés et pour La Baule Autrement, il « reconnaît un choix judicieux » même s'il fait part d'une inquiétude concernant l'évolution les tarifs.
Le maire conclut « je crois que c'est un garçon honnête, et c'est celui qui apportait le plus de garantie ».
Le centre équestre rouvrira donc dans quelques semaines, et sûrement avant fin juin.
La Baule dispose d'environ 5600 points lumineux dans l'espace public. Un diagnostic effectué décrit des problèmes de sécurité, des luminaires en état de vétusté (pour la moitié d'entre eux), et une efficacité faible (plan énergétique). Il s'agit donc d'améliorer l'éclairement en l'adaptant (nuit-jour, été-hiver) et d'économiser l'énergie avec un objectif de baisse de 40 %, et de profiter de l'opération pour gérer les illumination de fin d'année et les feux de circulation. Des technologies récentes sont attendues (LED, télégestion).
Dans une consultation qui va s'avérer complexe la Ville souhaite apprendre de ses fournisseurs pour affiner ses demandes et va recourir à une procédure peu utilisée dans les collectivités « le dialogue compétitif » pour définir un marché de presque 10 M€ HT sur 7 ans (consommation comprise), et « qui devrait s'étaler sur tout le mandat » précise le maire.
Dans une ambiance détendue, l'opposition taquine le maire avec humour pour s'enquérir d'éventuelles subventions qui permettraient de diminuer les investissements « nous allons essayer, mais je n'y crois pas » répond Yves Métaireau.
Gérard Denoyelle s'inquiète que « l'on ait pas prévu d'enfouir les réseaux, et voudrait qu'on en profite » , « ça en fait partie mais on a laissé les fournisseurs le proposer » répond Philippe Langlois, adjoint à la sécurité et à la circulation, qui convient aussi « que ce n'est pas un point de détail ». Il est rappelé qu'en zone inondable il est interdit d'enfouir les réseaux, que La Baule dispose de 265 km de voies, et que l'enfouissement double la facture. « Mais cela n'est pas exclu ».
La délibération est votée à l'unanimité.
Du 8 au 10 mai : Exposition philatélique
Salle de réunion - mairie annexe du Guézy
Organisateur : M. Visonneau – Cercle Philatélique
Vendredi 8 mai : commémoration nationale
11 h 45 Dépôt de gerbes au monument aux morts Jardin de la Victoire
12 h 15 Dépôt de gerbes au monument aux morts d’Escoublac
Samedi 9 mai : défilé de 40 véhicules d’époque, en souvenir de la libération
de la Poche de Saint-Nazaire
11 h 00 – 11 h 20 : arrêt place des Salines
Âgé de 48 ans, gendarme de formation, Stéphane Horlaville était auparavant chef de service de la Police municipale de Nantes.
Celles de la Police municipale de La Baule sont :
- Surveillance des entrées et sorties des écoles maternelles et primaires de la ville ;
- Patrouille de prévention et de sécurisation sur le territoire ;
- Exercice des pouvoirs de police du Maire (nuisances sonores, environnement, urbanisme, stationnement, chien dangereux, débit de - boissons, marché, objets trouvés…) ;
- Opération tranquillité vacances ;
- Prévention et sécurité routière dans les écoles ;
- Prévention et répression des comportements routiers inadaptés ;
- Contrôle du stationnement réglementé et gênant ;
- Occupation du domaine public ;
- Sécurisation de manifestations sportives, culturelles et cérémonies.
Pratique :
Les horaires d’ouvertures de l’accueil sont du lundi au vendredi : 9 h 00 – 12 h 00 et 13 h 30 – 17 h 00.
52 avenue des Ondines
Tél. : 02.51.75.75.80
Mail : Accueil@mairie-labaule.fr
La Ville de La Baule se félicite : elle a été mise à l’honneur, mercredi 11 février, au Sénat, à l’occasion des de la remise des prix des Meilleurs Vœux des Territoires par le Forum pour la Gestion des Villes et des Collectivités Locales.
« Nous avons voulu créer un anachronisme entre le coté vintage de la pin-up et le lancement des nouveaux outils de communication.
Cette carte est la déclinaison graphique des visuels utilisés pour la promotion de la page facebook, du compte twitter et de l’application smartphone de la ville» précise le service communication de la Ville dans un communiqué.
L'opposition municipale a qualifié récemment la communication de la Ville de « vieillotte».
Le palmarès :
Catégorie (10 001 à 20 000 habitants) :
- 1re place : La Baule-Escoublac
- 2e place : Elbeuf sur Seine
- 3e place : Moissy-Cramayel
Anne Boyé, Erwan Le Moigne, Gérard Denoyelle de la liste La Baule Autrement commentaient ce matin la politique de la majorité municipale.
La Baule Autrement regrette le vote le budget sur « des suppositions » et un éclairage très politique sur les baisses des dotations de l'État. Si l'usage est de voter en décembre, pour cette fois « on aurait pu attendre », « comme à Cap Atlantique », pour avoir des chiffres plus sûrs.
Recettes
L’opposition souhaite connaître l'inventaire chiffré des biens communaux qui pourraient être mis en vente. Elle reconnaît que le maire est revenu sur l'idée de mettre en vente, « surtout sans projet en face » souligne Gérard Denoyelle.
Fallait-il décider d'augmenter la taxe d'habitation de 20 % pour les résidences principales ? Si la majorité y est opposée l'opposition « n'a pas de position de principe », mais elle aurait préféré une étude, « 13 000 résidences secondaires et 7 000 principales » pour pouvoir chiffrer la ressource possible, et peut-être proposer une hausse de 5 %. La dotation globale de fonctionnement de la commune (DGF) baisse en 2015 de 250 000 € à cause de la diminution de la population. « Il est de notre responsabilité d'utiliser aussi ces leviers » note Erwan Le Moigne, « il faut augmenter la population principale ». La Commune est peu endettée mais la dette va augmenter de 30 % dans les trois prochaines années.
Les dépenses
Pour la réduction des subventions au associations « la réduction uniforme de 5 % peut être un choix », mais il faut être vigilant sur les « hypersubventions » indique le groupe.
Le nouveau festival de cinéma n'est pas critique « c'était une manifestation culturelle gratuite à laquelle la population a adhéré » remarque Anne Boyé qui ne discute pas dans ce cas la subvention de 30 k€. Le Concours d'élégance et le coût de 90 k€, ou les 100 k€ du festival Corporate du film d'entreprise sont plus discutés. Quels retours ? s'interroge-t-on.
De même pourquoi confier l'entretien de la nouvelle installation d'éclairage public à une entreprise privée alors que l'équipe municipale pourrait l'assurer ?
L'opposition est bien d'accord, la Ville doit poursuivre ses investissements, « mais pas n'importe comment ! » précise Boyé, elle rappelle aussi les nombreuses études effectuées, pour des coûts de « 15 à 50 k€ » et qui ne sont pas suivies d'effets.
Erwan Le Moigne répète que les investissements de prestiges sont réservés au centre : ainsi « Deux millions sur Pavie en deux ans, c'est un cadeau luxueux à Barrière » alors qu'il y a d'autres endroits où la voirie a besoin d'être rénovée. Le boulevard Caillaud au Guézy va être revu, mais chichement. « on avait demandé des plantations pour Caillaud » et « on ne parle plus de Cacqueray alors que le projet avait été présenté à la population » se désole Gérard Denoyelle. De même pour la place de la Victoire, autant le groupe est d'accord pour revoir le carrefour, le parc est vu comme très coûteux, Erwan Le Moigne dénonce une dépense inutile pour offrir une jolie aux futurs occupants des immeubles en construction.
« Le fait du maire » est dénoncé une nouvelle fois par La Baule Autrement pour le dossier du centre équestre. Le cahier des charges a été rédigé par les services, mais malgré leur demande les élus de l'opposition n'ont pas été invités à participer. Ils n'ont pas non plus eu accès à la version définitive qui a été envoyée aux prétendants à la DSP. Anne Boyé se souvient avoir participé à la précédente version. Gérard Denoyelle a été très déçu de l'état dans lequel les précédents gestionnaires ont laissé le centre. Il aurait souhaité par exemple s'assurer qu'une visite annuelle, notamment pour le contrôle de l'entretien pourrait être effectuée.
Les vœux du maire n'ont pas convaincu : « la population ne s'y est pas retrouvée », « c'était une promotion de la Ville », « pas une rétrospective, des événements importants ont été oubliés ».
Le magazine La Baule ma ville illustre, selon la liste, le choix d' « une communication vieillotte » de plus « la pin-up » ne donne pas une image très valorisante de la femme.
Les élus notent que chaque adjoint dispose de « son poster » (une photo en pleine page) et s'amuse qu'une colonne soit dédiée à sa friandise préférée quand l'opposition ne dispose, elle, que d'une colonne, pour s'exprimer, soulignant « une différence de traitement ».
Boulevard Joseph Houssais 340 m de collecteur gravitaire seront posés, un poste et 560 m de canalisations de refoulement installés.
D'autres extension sont prévues Avenue des Prairies qui desserviront le futur site de médecine du travail et le magasin Fondant baulois. Pour celles-ci il est necessaire de poser 250 m de collecteur gravitaire, et de créer deux branchements.
L'entreprise ATES a été retenue pour une offre de 279 778,80 HT.
Dans un premier temps les zones sensibles ont été définies. La direction départementale des territoires de la mer explique la suite de la démarche et l'intérêt de la concertation et d'informer les populations soumises à ce risque.
« Une fois les cartes de risques définies, le travail va se poursuivre par une analyse fine du territoire afin d'en caractériser les enjeux, c'est à dire les personnes, les biens, les équipements, les activités ou les différentes composantes de l'environnement susceptibles, du fait de leur exposition au risque, de subir des dommages.
La superposition des enjeux recensés dans les zones exposées et de l'intensité du risque (hauteur d'eau, vitesse) permet de caractériser la vulnérabilité du territoire au risque d'inondation.
C’est sur la base de cette analyse que sont définies des orientations visant à réduire cette vulnérabilité, tant du point de vue de l'urbanisation future que des modalités de construction et des usages du territoire.
Ce travail est en cours d’élaboration, en lien étroit avec les communes et l’ensemble des acteurs du territoire concernés (professionnels, associations) et doit aboutir à l’élaboration d’un règlement qui fixera ces dispositions.
Les réunions publiques jouent donc un rôle important dans ce dispositif, puisqu’elles permettent à chacun de faire valoir ses observations.
Au terme de cette période d’élaboration et de concertation, le projet de PPRL sera soumis à une enquête publique qui devrait se dérouler à l’automne 2015.
Elle sera précédée d’une seconde « vague » de réunions publiques qui permettront de présenter le document mis à l’enquête.
Au terme de l’enquête publique et une fois les remarques émises prises en compte, le PPRL entrera en application.
Communiqué de la Direction départementale des territoires de la mer
Pratique :
Le 3 février à 19 h 00 à Atlantia
Le 5 février à 19 h 00 à AGORA
« La France peut aussi parfois engendrer des monstres froids. Elle peut engendrer des hommes qui tuent et se font tuer au nom de leur vision de l’Islam ou de leur antisémitisme viscéral. L’État devra prendre des mesures face à cette situation, aussi bien législatives que réglementaires. Des mesures fortes pour se donner les moyens humains et matériels de protéger la population, ses communautés, notre civilisation quelle soit juive, chrétienne, ou musulmane. Nos pensées vont aujourd’hui avec toute l’émotion que nous ressentons vers les victimes innocentes et vers leurs proches ».
Yves Métaireau évoqua son bilan « depuis la succession d’Olivier Guichard nous avons beaucoup réalisé, transformé notre station balnéaire en une ville moyenne au bord de la mer dont l’activité, les animations, la vie perdurent désormais tout au long de l ‘année en accord avec les forces vives de La Baule ; nos commerçants, nos administrations notamment. Toutes les réalisations des mandats précédents ont dû être mises aux normes : Atlantia, les écoles, le marché central, mais aussi le stade François André, la gare SNCF, le secteur 6 bis et demain la piscine Aquabaule. Tout ça relève d’une priorité que nous avons toujours eue pour développer nos atouts économiques».
Le maire justifia sa non prise en compte de certains dossiers « le budget d’une ville ne peut pas être mis en péril par la réponse à des demandes immédiates. Il est vrai que dans les périodes difficiles les tensions s'exacerbent, les sentiments quand ils ne sont pas satisfaits peuvent devenir des ressentiments et il faut être solides, unis et solidaires pour faire prévaloir notre intérêt général sur des demandes catégorielles dont malheureusement le fondement et la comparaison avec d’autres secteurs ou d’autres choix qu’a pu faire la municipalité, face à une situation inédite où nous allons nous trouver et ou l’État doit impérativement réduire son déficit public, la plus grosse part d’économies sera faite sur les collectivités territoriales. »
Yves Métaireau a ensuite justifié sa politique d’économies et d’efforts et demandé à tous, (voir dernier conseil municipal) pour passer un cap de trois ans « sans qu’aucune dépense exceptionnelle vienne contrarier ce fragile équilibre ». Il a aussi évoqué les réalisations à venir pour les trois prochaines années.
Dans les trois mois, les travaux du centre-ville devraient être terminés. La rénovation de l’éclairage public de la ville sera faite sur trois ans, un hôtel SPA ou Thalasso sera aménagé avenue de la mer, proche de La Baule-les-Pins, la reconstruction de la piscine d’eau de mer aquabaule plus moderne et aux normes, la poursuite du rehaussement des digues de l’ étier, « nous ferons un effort particulier sur la volrie notamment sur l’avenue Pavie pour accompagner les efforts de rénovation des hôtels du Groupe Lucien Barrière. La deuxième partie de mandat devrait être consacrée à la rénovation du bord de mer pour laquelle nous aurons besoin du soutien d’autres collectivités ». Il a confirmé la mise en place d’une société gestionnaire pour la plage et ses établissements. Il a aussi évoqué la question du réensablement de la baie avec le banc des chiens.
Yves Métaireau, maire de la Baule, a invité les personnes présentes, (plusieurs centaines) à faire une minute de silence en hommage aux victimes du massacre d'hier contre le journal Charlie Hebdo.
La baisse des dotations de l’État affectera les recettes de la Ville de – 850 k€ sur le projet de loi de finances de 2015. Les produits du casino sont en pente descendante ainsi que les droits de mutation (-1 150 k€). Même si la Ville devrait s’interroger sur les raisons de la baisse des produits des jeux en comparaison à d’autres stations, elle a décidé de faire des économies.
Les charges à caractère général devront baisser de 5 % par la recherche d’économies.
Il sera demandé un effort aux associations de 5 % également.
« J’ai demandé que tout le monde fasse un effort :
- 250 k€ sur le budget d’Atlantia,
- 100 k€ à l’OTSI pour la promotion touristique,
- 115 k par la non-reconduction de la patinoire en 2015 (cause travaux place de la Victoire).
Les charges de personnel devront baisser de 2,14 % par des mutualisations de moyens avec Cap Atlantique.
Divers investissements sont prévus en 2015
- construction d’un parking place du 8 mai, 2 000 k€ ;
- aménagement secteur Victoire, 1 400 k€ ;
- aménagement secteur Pavie, 1 000 k€ ;
- requalification de l’éclairage public, 1 200 k€ ;
- autres travaux de voierie et d’espaces verts, 2 815 k€
- cimetière paysager, 1 410 k€ ;
- regroupement école Tanchoux- les Érables 654 k€ ;
logement social et acquisitions foncières 620 k€.
Les dépenses d’équipement seront financées par :
- le recours à l’emprunt pour 2 450 k€ ;
- des cessions d’immobilisations pour 3 100 k€ ;
- des subventions et dotations d’équipement pour 3 286 k €.
Le niveau d’autofinancement est de 6 389 k€.
La dette de la Ville de La Baule est de 700 €/par habitant selon la méthode de calcul de la Ville soit 2 habitants/résidents secondaires.
L’endettement d’une commune s’évalue au 31 décembre de chaque année. L’encours de la dette était de 10 070 k€ en 2011,
- 20 420 k€ en 2012,
- 28 442 k€ en 2013 soit 1 692 € par habitant alors que la moyenne nationale est de 607 € par habitant.
La dette par habitant en 2014 avoisinera les 1 500 € par habitant si l’on ne tient compte que des résidents à l’année, ce qui est le mode de calcul généralement retenu.
L’opposition fit remarquer les choix d’investissement et les besoins très importants de volerie « vous mettez 1M€ dans l’aménagement de l’avenue Pavie » en faisant allusion à l’état du boulevard de Cacqueray ;
Yves Métaireau rappela que le groupe Barrière a investi 20M€ dans la rénovation de ses hôtels et qu’il fallait mettre en valeur le quartier Pavie jusqu’à Atlantia. « 0n ne peut pas passer notre temps à boucher les trous des routes. Un jour se posera le problème du Banc des chiens et du rechargement de la plage. »
VOIR
En décembre 2005 la ville avait accepté le legs de Monsieur et Madame Boesch comprenant deux villas situées au Pouliguen, les œuvres de l’artiste. La ville a depuis ouvert dans les villas, un musée et une résidence d’artistes. Afin de soutenir le fonctionnement du musée et de la résidence d’artistes la Ville a été autorisée à vendre des œuvres. Six tableaux peuvent être vendus par an. Aujourd’hui ce sont 29 tableaux proposés à la vente sachant que la Ville a fait jouer l’effet rétroactif à 2006, date d’entrée en possession du legs.
Les prix des différentes œuvres varient entre 1000 et 10000 € sachant que la vente devrait rapporter 83 100 euros. Il n’y a aujourd’hui pas de cote officielle sur l’artiste car il existe peu de références de vente à ce jour.
Yves Métaireau présente « une situation inédite depuis l'après-guerre », s'il comprend que les collectivités participent à l'effort de réduction du déficit de la France il trouve que la « pilule est amère » et qu'il y aurait eu d'autres solutions que « d'étrangler à ce point les collectivités », rappelant que celles-ci sont grandes pourvoyeuses d'emplois, notamment pour le BTP. Pour les trois ans à venir. La Baule devra compter sans 6 à 7 millions de recettes cumulées. Avec les recettes du casino et les droits de mutation qui diminuent (-300 k€ ensemble) et les incertitudes sur les péréquations verticales (calculées par l’État) et horizontales (dans les intercommunalités). La Commune qui reste une commune riche devra donner dans ces schémas et non recevoir. Elle anticipe et se prépare à vivre avec moins et cherche d'autres recettes.
L'investissement annuel sera ramené à 15 millions environ (contre 18 à 19), les charges générales de fonctionnement hors personnel ( lequel représente avec 360 personnes 47 % des charges de fonctionnement), les dépenses pour les événements et animations, les subventions des associations seront réduites de 5 % à 7 %.
Concernant les gros investissements la Ville choisit : le centre, Beslon, le Guezy, Escoublac et la requalification de l'éclairage lequel coûtera environ 1,2 million pendant quatre ans.
Concernant le social « rien ne change pour le CCAS» déclare le maire.
Emprunter
La Ville va devoir emprunter plus pour maintenir les investissements même à moindre niveau. Sa capacité de désendettement qui se situe autour de 4 ans actuellement pourrait passer à 8 ans en 2018.
Augmenter les taxes
Les trois taxes (habitation, foncière et foncière non bâti) vont augementer de 1,5 % par an pendant au moins trois ans. Si les bases augmentent de façon continue de 0,9 % comme prévu pour 2015, l'augmentation sera de 10 % la quatrième année (comme le fait remarquer Erwan Lemoigne).
Le maire rappelle qu'il existe aussi d'autres sources de recettes : augmentation de la taxe de séjour, taxation des résidences secondaires, augmentation de la taxe sur le foncier non bâti, taxation des logements vacants... Il regrette que l’État s'en prenne à la propriété individuelle et laisse les collectivités locales, qui sont au contact de la population, « à portée de baffes », faire ce type de choix, tout comme il leur a imposé le coût des temps péri-éducatifs, (265 k€ pour La Baule - sans régler la subvention d'amorçage la première année).Globalment ,l'’État doit environ un million à la Commune.
Vendre
Yves Métaireau pense que la Commune devra se défaire de biens communaux pour une valeur d'environ 1,5 million par an. Mais « on ne vend qu'une fois » souligne l'opposition de gauche qui considère que « c'est une erreur sans stratégie à long terme ». Elle revient sur les pénalités de la loi SRU (environ 60 k€/an pour ne pas construire le quota de logements sociaux) et interroge « avec 310 k€ sur six ans pourquoi ne pas investir dans le logement ? ». Il reconnaît que « ça passe » et que devant la situation la variable d'ajustement est l'investissement mais n'est pas d'accord sur la manière de « construire le budget ». Avec Atlantia et le marché « qui plombent » le budget, il faut hiérarchiser les priorités : Erwan Le Moigne préférerait que la place de la Victoire (10 millions) soit traitée plus sobrement (avec cinq) et quitte à faire des choix d'investissement, privilégier le front de mer pour augmenter l'attractivité de la ville.
Marie-Yvonne Halpern risquera une intervention concernant la vente des biens communaux qui « devront soutenir le développement économique », et rapprochera la fermeture des restaurants de la plage à la réduction du service la SNCF (les TVG ne desserviraient plus la Presqu'île). C'est « la fin de la Baule, un enterrement » s'inquiète la conseillère de Réveillons la Baule qui « a très peur ». « Cela n'a rien à voir ! » rétorque le maire ironique. Gérard Denoyelle tout comme le maire du Croisic rassura, il n'est pas question de cela, il s'agira plutôt de modifier les cadencements.
Concernant la fermeture des restaurants de plage, puisque le sujet a été évoqué le maire saisit la balle au bond et la regrette « pour l'économie de la Baule » . Il oppose les comportements du préfet concernant les plages et la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, évoquant « des lobbies écologistes ». Dans une conférence de presse vendredi matin il indiquait que le préfet avait reçu tous les « dossiers depuis le 17 octobre, et au dernier moment il dit qu'il manque des pièces !», soulignant le choix du coefficient de marée à 95 qui doit décider de la fermeture: « ça n'a rien d'exceptionnel ! Et il y en aura autour de Noël, et en juillet ! ».
Pour la construction de l'aéroport, elle apporterait un essor économique dont la région a besoin selon Yves Métaireau : des voies de chemins de fer, des routes, des constructions...
Enfin Didier Vernet du Front national conviendra qu' « il n'y a pas tellement d'options », et souhaitera que les investissements soient faits pour équilibrer les quartiers sans « oublier le Guezy ».
Franck Louvrier était présent ce soir au conseil. L'ancien conseiller en communication du président Sarkozy, a indiqué qu'il siège aussi à la Région et a tenté de ramener le débat au niveau national, soulignant les dépenses de certaines collectivités locales « surtout de gauche ». Qui cherche trouve. Erwan Lemoigne lui rappela que son patron « - ex futur ex - » a réussi en cinq ans à augmenter la dette de 60 % à 90 % du PIB». Ironisant : «Alors les leçons de bonne gestion ..»,« Oui, mais il y avait la crise...» se défendit Franc Louvrier. «Et la crise elle n'est pas là ? » Avocat 1- Communicant 0.
Le conseil a voté le principe d’une nouvelle DSP pour la gestion du centre équestre depuis la liquidation judiciaire de la SARL La Baule Equitation. Yves Métaireau a réfuté l’idée du bail commercial qui juridiquement peut poser une difficulté en cas de problème. L’activité du centre équestre étant étroitement liée au Jumping International « on ne peut se permettre de prendre le moindre risque » a souligné le maire de La Baule.
Gabriel Dahan de la liste Ensemble Réveillons La Baule dans un très long monologue s’est plaint de ne pas avoir été écouté les nombreuses fois ou il a tiré la sonnette d’alarme. « Le cahier des charges n’a pas été respecté par le délégataire et rien n’a été mis en œuvre pour faire cesser le trouble. » Pour l’élu par ailleurs connaisseur des questions d’équitation un baiil commercial serait mieux adapté à la situation. « l’équitation n’est pas un service public elle relève du domaine concurrentiel. Vous avez fait le choix de la DSP pour des motifs politiques alors que l’on pouvait choisir une option libérale et saine. »
Erwan Le Moigne s’est rallié à la solution de la DSP mais au delà a souhaité sur le plan humain que « l’on n' accable pas l’ancien délégataire c’est une personne qui a perdu beaucoup d’argent et qui se retrouve avec aucune ressource ».
Bruno Denis a rappelle que « ce n’était pas l’échec de la DSP mais celui du contractant dont la tâche n’a pas été facilitée par l’héritage du précédent délégataire ».
Pour Didier Vernet du Rassemblement Bleu Marine « La DSP est un échec et les dégâts humains qui vont avec. Il faut analyser ce qui s’est passé et faire preuve de vigilance sur le prochain contrat. »
Le conseil a adopté le principe de la DSP (2voix contre)
L'entreprise Polypièces a vendu son local à l'entrée dEscoublac, (côté aérodrome ), et un Super U va s'y installer. L'enseigne du quatrième distributeur alimentaire français va installer une surface de vente de 900 m2 en concurrence directe avec les commerçants du bourg particulièremet de la superette « 8 à Huit » (groupe Carrefour) et ceux de Lajarrige, et du Vival du Guezy, et de tout les commerces d'alimentation. « C'est la vie du bourg qui est en jeu « , « de ces surfaces, il y en a assez «remarquent les élus d'opposition de gauche. Officiellement, c'est une affaire privée : une entreprise a vendu a une autre mais cela devient une affaire publique par conséquences précise Erwan Le Moigne, la majorité ayant évoqué le sujet en commisssion. « Compte tenu de la surface il n'y aura pas de galerie marchande, mais qui empêchera d'installer un fleuriste plus tard ? » souligne Gérard Denoyelle qui ironise « si ça avait un Lidl, ça aurait différent ». Pour Anne Boyé c'est l'installation d'une boucherie ou d'une poissonnerie ou d'autres commerces qui se trouvent compromises. « Ça risque de faire comme à Herbignac, les petites boutiques du centre ferment. Un emploi de plus en grande surface c'est 2 à 3 en moins dans les commerces autour ».
Erwan Le Moigne souligne, lui, l'impact sur la circulation.
Le groupe Giboire a été retenu pour construire, à côté d'Aquabaule, un Hotel de 100 chambres et une résidence Hôtelière de 40 à 50 appartements, avec une piscine privée. L'opposition regrette que la Ville se « dessaisisse d'un bien communal » (valeur de 3 millions d'euros). Même si des parkings seront construits en sous-sol, Erwan Le Moigne s'interroge sur la conséquence de cette construction en terme de stationnement dans le quartier et aurait préféré une installation d'équipement public afin de redynamiser le quartier de La Baule-les-Pins, « d'intérêt général, il y a un besoin de salles pour les associations par exemple».
L'ancienne gare de La Baule-les-Pins a été achetée pour un projet satisfaisant selon Anne Boyé avec la création de logements dont 6 dans le bâtiment, les 30 % de logements sociaux sont respectés, un restaurant est prévu en rez-de-chaussée.
Si les élus notent un net recul en juillet par rapport à l'année dernière, Août semble avoir été correct selon leurs informations.
Concernant les animations, ils soulignent le manque d'innovation, « le dimanche du week-end du 15 Août » est une très mauvaise date pour le Sunbay. Le cinéma sur la plage ? « plutôt bien ». «L'idée du festival de musiques de films serait une bonne idée, il faut étudier». L'opposition s'interroge sur les choix futurs de programmations d'Atlantia, et note « que les tarifs sont élevés ».
Vespa velutina, se nourrit d’abeilles et détruit très rapidement des ruches entières. Il décapite sa proie, lui ôte pattes et ailes, pour n’utiliser que le thorax qu’il emporte pour nourrir sa colonie.
Son nid se trouve souvent à la cime des arbres, mais aussi dans les granges, sous des appentis, des toitures…
Afin de limiter la propagation de l’espèce, il est indispensable de détruire leur nid, avant le début de l'élevage des fondatrices (début août).
La destruction doit être réalisée par des professionnels, car dérangés, les insectes attaquent collectivement et leurs piqûres peuvent provoquer un empoisonnement nécessitant une hospitalisation.
Depuis 2012, Cap Atlantique prend en charge financièrement à 100% la destruction des nids de Frelon asiatique (et uniquement cette espèce) sur son territoire, qu’il s’agisse d’une propriété publique ou privée, avec l’accord du ou des propriétaires.
Pour cela, Cap Atlantique a passé un marché à bons de commande avec une entreprise spécialisée Prophy Végétal basée à Grandchamp-des-Fontaines.
Pratique :
Signaler tout nid en mairie ou auprès de la direction de l'environnement de CAP Atlantique 02 28 54 13 10.
Se rendre sur le site du syndicat départemental d’apiculture de la Loire.
La Fédération Départementale des Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles (FDGDON 44)
Attention la Municipalité met en garde : être très attentifs sur le secteur du rucher de la Baule-Escoublac. Le nid ne doit pas être très loin du rond point du Clos Colin à Escoublac. Il y a danger si l’on s'approche trop près. Comme indiqué plus haut, le frelon attaque les intrus.
« On travaille en famille, on fait la fête tous ensemble », les garçons en pantalon noir et chemise blanche, les filles en haut rose et jupe ou pantalon noir. Petits et grands sur les tracteurs briqués et tous de bonne humeur, L'Agri-parade était une véritable Agri-pride ce matin d'Herbignac à La Baule, bien que l'herbe lui a été coupée sous les roues.
Le convoi agricole encadré comme il se doit, parti d'Herbignac passait Guérnade et devait arriver par le Pouliguen, descendre sur la plage de La Baule en allant vers Pornichet et sortir au niveau des immeubles en vagues. Le maire avait dit « oui », mais le sous-préfet a interdit.
Alors que des rumeurs couraient que certains professionnels de la plage n'étaient pas heureux de ce passage alors que d'autres n'avaient pas été autorisés, les agriculteurs démentent : « nous avons rencontré une quarantaine de professionnels, tous sauf un, étaient d'accord pour cette animation, ça aurait duré 20 minutes, nous avons été très bien accueillis». Mais « c'est le sous-préfet qui a interdit ». Alors ils ne sont « pas très contents ». « Il nous a fait savoir que la plage n'est pas un lieu de circulation pour les tracteurs, et a parlé de la loi littoral ». Certes, mais « des tracteurs, il en circule pour l'entretien de la plage », soulignent-ils ; l'un d'eux rappelle, amer, « ils n'ont pas fait tant de manières pour l'Erika ».
«Pour ça, aujourd'hui, on a été bien reçus, Yves Métaireau était là ». Mais, ils ont bien compris, les jeunes agriculteurs : « on a le droit de rester derrière ». Un peu comme être invité à boire un verre, mais en restant à l'office.
À la question, pourquoi pas ne pas avoir défilé sur le remblai ? « On ne voulait pas gêner la circulation, et puis c'était très court pour redemander des autorisations » précise Emilie « C'est une opération pour faire venir du monde à la fête, on n'est pas là pour se fâcher » assurent Yoann et Ludovic.
Les jeunes agriculteurs se sont ensuite retrouvés à Trevelais ce dimanche, autour de moules frites...et tant pis si la plage de la Baule ne veut pas d'eux.
Ils seront prêts pour la grande fête départementale les 30 et 31 août, « Le plus grand évènement agricole de Loire-Atlantique qui réunit chaque année plus de 25 000 visiteurs en deux jours ». « Interpeller les estivants : voici l'objectif des JA à l'occasion de cette « Agri-Parade » ! Les jeunes agriculteurs iront à la rencontre du public pour leur faire découvrir la Fête de l'Agriculture ». Ils sont venus, malgré la déception de ne pas aller sur la plage comme ils l'avaient annoncé, le public les aura moins vus, mais leur détermination est intacte et fin août, Chemins des 4 saisons il y aura du spectacle ! (voir article suivant).
Pourquoi le maire de La Baule a-t-il donné une autorisation sans concertation préalable avec la Préfecture ? Difficile d'imaginer qu'il ne savait pas que son autorisation ne servirait à rien, neutralisée par l'avis de l'État.
Yves Métaireau n'est pas un maire débutant, pourquoi a-t-il laissé le mauvais rôle au sous-préfet ?
Est-ce parce qu'il est aussi président de Cap Atlantique, pour être agréable à peu de frais aux communes rurales, ou parce qu' a déjà commencé la partie de ping-pong concernant l'application de la loi sur la plage de la commune dont il est maire ?
Yves Métaireau préfère porter le polo du « gentil » à La Baule, l'État sera le « méchant » quand il va s'agir de remettre de l'ordre pour les restaurants de plage.
Aujourd'hui, le sous-préfet n'était pas aux champs.
L’installation d'une webcam permet aux internautes de voir le temps qu’il fait à La Baule et de décider en fonction d’un déplacement ou non dans la station. Cette information est néanmoins réductrice pour le développement des visiteurs, certains ayant l’habitude de venir sous le charme du crachin breton. La Baule n’a-t-elle pas son charme sous les belles tempêtes de novembre ? D’autres pourraient choisir une autre destination en fonction du ciel. Ne valait-il pas mieux continuer à faire confiance aux bonnes prévisions météo ? Au-delà de cet aspect vision du ciel on peut s’interroger sur l’aspect protection de la vie privée. L’avocat Erwan Le Moigne conseiller municipal précise : « Nous rappellerons que la Mairie avait envisagé de placer des caméras de vidéosurveillance en direction de la plage et que le Préfet avait retoqué la majorité en rappelant que ce projet pouvait porter atteinte à la protection de la vie privée et était disproportionné par rapport au but recherché. En conclusion, si on peut imaginer d’informer les internautes et potentiels touristes du ciel baulois, les caméras ne doivent pas permettre d'y montrer les visages de ceux qui profitent déjà. » Ce qui d’après le test réalisé par labaule-infos ne semble pas être le cas.
Pour Yves Métaireau, maire de La Baule, le compte administratif montre « une bonne santé financIère de la Ville, tempérée par un besoin d’investissement, mais sans trop s’endetter », avec une capacité d’auto financement. Côté recettes on notera quelques difficultés à obtenir les versements des fonds FISAC de l’Etat pour 2 M€, une nouvelle baisse des recettes du casino de 1,44% sur laquelle la municipalité pourrait s’interroger quand les casinos voisins sont en progression, et enfin une baisse des droits de mutation immobilières.
Pour Erwann Le Moigne de l’opposition « l’encours de la dette était de 695 € par habitant en 2009 , 1213€ en 2012, et 1687 € en 2013 on doublé la dette par habitant ! »
Yves Métaireau réfuta cet argument soulignant « vous ne tenez pas compte des résidents secondaires dans le calcul, vous ne comptez qu’avec les 17000 habitants à l’année . La règle nous indique de ne compter qu’un habitant par logement et je doute que nos résidences secondaires ne soient peuplées que de célibataires ».
« Ce sont les chiffres de votre note de synthèse du budget » rétorqua Erwann Le Moigne.
Concernant le projet de réaménagement du remblai « inscrit dans les projets depuis 2008 » selon l’opposition, Yves Métaireau indiqua qu’il n’avait pas de réponse à donner pour l’immédiat.
Le projet certainement d’un coût très élevé semble refroidir la municipalité qui ne voit pas cela dans l’immédiat.
Le vote sur la taxe sur la consommation d’électricité a provoqué une vive réaction de l’opposition par la voix de Gérard Denoyelle. Cette taxe communale passe de 8,12 en 2013 à 8,44 en 2014 elle représente une recette de 600 000 € pour la Commune. En effet il est possible pour les communes d’actualiser l’assiette de la taxe basée sur la consommation et le tarif. « Il n’y a pas de raison de pénaliser les Baulois. L’augmentation de l’énergie fera augmenter les recettes de cette taxe, nous sommes contre. » Explique Gérard Denoyelle. Didier Vernet FN a également indiqué voter contre.
Yves Métaireau a profité de ce moment pour expliquer qu’il était contre le projet d’éoliennes en mer au large de La Baule sur le banc de Guérande. « L’ éolien en mer va renchérir le coût de l’énergie, sans compter qu’il va enlaidir la baie. Je suis en discussion avec EDF énergies nouvelles à ce propos. »
La liste Ensemble Réveillons La Baule conduite par Marie-Yvonne Halpern, Gabriel Dahan - seuls élus au conseil municipal - va se transformer en association avec pour mission la vigilance sur les dossiers de la Ville et de Cap Atlantique, comme elle l'indique dans un communiqué à la presse. Elle se veut être une force de proposition pour redonner à La Baule son attractivité internationale, économique, culturelle, touristique et sportive.
Marie-Yvonne Helpern et Gabriel Dahan veulent attirer l’attention sur le dossier du centre équestre municipal :
« L’exploitation des installations du centre équestre municipal par un délégataire qui défraye la chronique judiciaire depuis son arrivée est un premier exemple de notre vigilance.
En mai, alors que la planète équestre aura les yeux rivés sur La Baule et son jumping international, nous nous interrogeons sur l’opportunité de poursuivre le soutien aveugle apporté par la municipalité à la société privée (totalement étrangère à l’entité organisatrice du concours hippique international ) titulaire de la DSP du centre équestre.
Cette société a en effet été condamnée à de multiples reprises par la Justice en matière sociale, notamment en appel en mars 2013 à plus de 58 000 € en faveur d’une salariée abusivement licenciée.
En décembre 2013, un auto-entrepreneur a vu son contrat de prestations de service requalifié en contrat de travail.
En mars 2014, les co-gérants viennent d’écoper chacun d’une condamnation pénale correctionnelle pour travail dissimulé.
Faut–il continuer à fermer les yeux face à de tels comportements dans le cadre d’une délégation de service public ?
Des mesures appropriées s’imposent alors que des alertes ont été vainement transmises au maire qui demeure sourd aux doléances de salariés et d’usagers, que le gérant pénalement condamné exerce en outre une activité de formateur de moniteur au sein de notre structure immobilière municipale, et que des faits graves démontrent depuis 2010 la carence du délégataire dans ses missions de service public et ce au détriment du contribuable. »
La liste La Baule Autrement s’est félicitée de pouvoir participer aux différentes commissions. Marie-Yvonne Helpern a seulement regretté de ne pas être représentée à Atlantia. Didier Vernet seul élu du Rassemblement Bleu Marine va avoir fort à faire car il est inscrit dans toutes les commissions.
FINANCES
Président(e) : M. METAIREAU Yves
Mme HAUDEBOURG Françoise
M. LANGLOIS Philippe
Mme SOLERE Brigitte
Mme SAMSON Claudine
M. de ZUCHOWICZ Xavier
Mme PENOT Soraya
M. GIRAULT Jean-Pierre
Mme AIBAR Monique
M. LEQUERRE Xavier
M. LE MOIGNE Erwan
M. DENOYELLE Gérard
Mme HALPERN Marie-Yvonne
M. VERNET Didier
ACTION CULTURELLE ET NTIC
Président(e) : le Maire représenté par Mme BRIAND Laurence
M. SASTRE Pierre
Mme MALIGNE Marie-Claude
M. de ZUCHOWICZ Xavier
M. GIRAULT Jean-Pierre
Mme LAMY Dany
M. DENIS Bruno
M. FLEURY Didier
M. LATIMIER Jeannie
M. ARCHIMBAUD Gaël
M. LEHUEDE Jean-Yves
Mme BOYE Anne
Mme HALPERN Marie-Yvonne
M. VERNET Didier
ACTION ECONOMIQUE, TOURISME, EMPLOI, TRANSPORTS
Président(e) : le Maire représenté par M. de ZUCHOWICZ Xavier
Mme HAUDEBOURG Françoise
Mme MALIGNE Marie-Claude
Mme PENOT Soraya
M. BELOT Jacques
M. DENIS Bruno
Mme BURBAN Marina
M. FLEURY Didier
M. LEQUERRE Xavier
Mme LEROUX Caroline
Mme BOYE Anne
M. DENOYELLE Gérard
Mme HALPERN Marie-Yvonne
M. VERNET Didier
SPORT, EDUCATION, JEUNESSE
Président(e) : le Maire représenté par Mme MALIGNE Marie-Claude
Mme LAMY Dany
Mme SOLERE Brigitte
M. GIRAULT Jean-Pierre
M. BELOT Jacques
Mme SOTIN Evelyne
M. DENIS Bruno
Mme BURBAN Marina
Mme LATIMIER Jeannie
M. ARCHIMBAUD Gaël
Mme LEROUX Caroline
Mme BOYE Anne
M. DAHAN Gabriel
M. VERNET Didier
EVENEMENTIEL, MANIFESTATIONS, COMMUNICATION
Président(e) : le Maire représenté par M. SASTRE Pierre
Mme HAUDEBOURG Françoise
Mme MALIGNE Marie-Claude
M. LANGLOIS Philippe
Mme BRIAND Laurence
M. de ZUCHOWICZ Xavier
Mme PENOT Soraya
M. LOUVRIER Franck
Mme LATIMIER Jeannie
Mme DOUCHIN Sophie
M. LEHUEDE Jean-Yves
Mme BOYE Anne
M. DAHAN Gabriel
M. VERNET Didier
URBANISME, HABITAT
Président(e) : le Maire représenté par Mme SAMSON Claudine
Mme HAUDEBOURG Françoise
Mme MALIGNE Marie-Claude
M. GERVOT Philippe
M. PARENT Roger
Mme PENOT Soraya
M. BELOT Jacques
Mme BURBAN Marina
Mme LATIMIER Jeannie
M. ARCHIMBAUD Gaël
Mme BOYE Anne
M. DENOYELLE Gérard
Mme HALPERN Marie-Yvonne
M. VERNET Didier
SECURITE, CIRCULATION, TRAVAUX (Voirie et bâtiments)
Président(e) : le Maire représenté par M. LANGLOIS Philippe
Mme HAUDEBOURG Françoise
Mme MALIGNE Marie-Claude
M. GERVOT Philippe
Mme SAMSON Claudine
M. PARENT Roger
Mme PENOT Soraya
Mme AIBAR Monique
Mme LAMY Dany
M. LEQUERRE Xavier
Mme BOYE Anne
M. DENOYELLE Gérard
M. DAHAN Gabriel
M. VERNET Didier
ENVIRONNEMENT, DEVELOPPEMENT DURABLE, PLAGE
Président(e) : le Maire représenté par M. GERVOT Philippe
M. LANGLOIS Philippe
Mme SOLERE Brigitte
Mme SAMSON Claudine
M. de ZUCHOWICZ Xavier
M. PARENT Roger
M. GIRAULT Jean-Pierre
M. BELOT Jacques
Mme BURBAN Marina
Mme DOUCHIN Sophie
M. LE MOIGNE Erwan
Mme BOYE Anne
M. DAHAN Gabriel
VERNET Didier
Le Conseil vota ensuite les indemnités de fonction du maire(3459,34€) des neuf adjoints ( 1053,35€) , des six conseillers délégués ( 463,02€) et des 17 conseillers municipaux (53,75€) sur proposition du maire.
Didier Vernet a fait remarquer qu’à Saint-Nazaire la rémunération des élus de 40% a été diminuée de 40 %.
Yves Métaireau lui répondit qu’il confondait avec la CARENE et que l’indice n’avait pas évolué. Xavier de Zuchowicz fit observer que « la plupart des maires FN ont augmenté leur indemnité».
« Le mobilier va arriver ». La phrase est de Pierre Sastre, le PDG de la Société publique locale (SPL) Atlantia et par ailleurs maire-adjoint en charge de l’événementiel, des manifestations et de la communication. En effet, c’est dans un palais des congrès totalement rénové (hormis l’auditorium de 900 places) mais encore vide qu’a été présenté le bilan de ces quinze mois de travaux (un dépassement de 2%).
« La signature est assez dépouillée », poursuit Pierre Sastre, « car le Palais des Congrès de La Baule n’est pas une salle des fêtes ». Certes. Yves Métaireau, fraîchement réélu pour un quatrième mandat de maire, se félicite lui aussi de l’aboutissement du chantier, qui a privé la commune d’événements culturels. Mais, « c’était une nécessité depuis 1987 », année où a été mis en service le bâtiment. « C’est important pour l’économie bauloise. Nous avons pu mobiliser des crédits avec la Région, le Département, et l’État », mais le contribuable baulois a mis la main à la poche également, pour un coût total de 13 millions d’euros. Cependant, le maire est convaincu du « coup de fouet » que le bâtiment va donner à l’économie locale.
Et, comme il le justifie, Atlantia « n’était plus aux normes. Et l’édifice plus du tout attrayant ». L’accessibilité aux handicapés (à l’exception de l’auditorium) a été corrigée, ainsi que les dispositifs de sécurité incendie et thermique notamment. La ville de La Baule se frotte les mains de cette livraison : en parallèle, les groupes hôteliers (600 chambres à cinq minutes à pied du Palais des Congrès pour un total de 1 500 chambres sur la presqu’île) ont également entamé des rénovations de leurs complexes.
Pour autant, deux choses contrarient le presque septuagénaire, à la tête de La Baule depuis 1995. Comme le coup d’arrêt temporaire de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. « C’était un atout, car les pays émergents (Chine, Inde, etc., ne se déplacent qu’en avion ». Puis, la fréquence des TGV reliant Paris au Croisic, et s’arrêtant bien évidemment en gare de La Baule-Escoublac. « Nous demandons à la SNCF trois allers-retours/jour », entre la capitale et la station balnéaire. Yves Métaireau, réélu dès le premier tour le 23 mars dernier avec 53,25%, est prêt à batailler pour obtenir cette fréquence, qui est en deçà et irrégulière actuellement.
Si Atlantia entend réunir des congressistes des quatre coins du globe, il serait sûrement utile de compléter la signalétique routière.
Pour chapeauter Atlantia, une nouvelle tête est arrivée en provenance de la Cité des Congrès à Nantes. Corinne Denuet, après avoir passé douze années dans la cité des ducs, est arrivée au début de l’année civile et apportera son expérience et ses compétences, nombreuses dans l’événementiel. Si la recrue est au niveau de son langage techno-communico-institutionnel, il s’agit d’un excellent choix. Nous n’en doutons pas. « La Baule bénéficie d’atouts majeurs », confie la directrice, « comme les déplacements à pied d’Atlantia à l’hôtel » pour les congressistes. Cette cible est au cœur de la stratégie d’Atlantia. « Cela représente pour chaque personne une dépense de 650 € par jour ». Loin d’être neutre en effet, sachant qu’un congressiste sur trois prolonge son séjour après le congrès. Pour La Baule, et les prévisions établies pour l’exercice 2014, amputé de quatre mois, la durée moyenne d’un séjour sera de 2,6 jours, alors que la moyenne nationale est à 2,5 jours. Encourageant, puisque 21 000 personnes sont d’ores et déjà attendues. Et que le niveau d’activités sur huit mois sera égal à celui de l’année 2012.
Jean-Pierre Brard, maire de Mesquer mais également vice-président de Cap Atlantique et vice-président de la SPL Atlantia a insisté sur le fait que « 78% de l’économie de la presqu’île provenait du tourisme. Ce n’est pas Airbus ! », indiquant par ailleurs que les communes alentour bénéficieraient des séjours des congressistes, amenés à visiter au-delà de La Baule, « la ville phare de Cap Atlantique ».
Si Atlantia ouvrira ses portes au public dès le 2 mai prochain donc, l’inauguration officielle n’interviendra que le 7 juin prochain. Compte tenu des temps de rigueur budgétaire, Yves Métaireau indiqua que l’événement serait moins fastueux qu’en 1987, en présence de Jacques Chirac, alors Premier ministre.
Après l’inondation du bâtiment lors de la tempête Xynthia en février 2010, ou le tournage de films pornographiques homosexuels réalisés par le gérant de la société de sécurité de l’époque (2011), il n’est plus désolant de parler d’Atlantia, qui a réussi sa mue.
En chiffres :
13 millions d’euros de travaux
3 499 m2 de surface développée
1 780 m2 d’exposition ou de restauration avec 2 offices traiteurs
10 salles de réunions d’une capacité de 30 à 150 personnes
Salle de Brière : + 220 m2
Véranda prolongeant l’espace Korrigans : + 285 m2
La Mairie a informé dans un communiqué :
« La conjonction des marées et du passage de la tempête Ulla ont conduit à l'arrivée de boulettes et de plaques de pétrole sur la plage de La Baule-Escoublac, jusque-là relativement épargnée par cette pollution aux hydrocarbures qui affecte toute la presqu'île de Guérande.
M. le Maire a donc fait interdire l'accès à la plage par arrêté municipal, les services municipaux ont bloqué les accès par des barrières.
le 17 février 2014 10 h 30 :
Ce matin un repérage a été fait, aucune boulette de pétrole n'a été observée. Une quinzaine d'oiseaux morts, dont un mazouté, ont été ramassés.
La plage demeure fermée par arrêté municipal jusqu'à nouvel ordre, un nouveau repérage sera effectué à marée basse (12 h 25), le résultat conduira à la levée de l'arrêté si aucune pollution n'est constatée.
le 17 février 2014 14 h 30 :
Aucune nouvelle trace d'hydrocarbures n'a été relevée au contrôle de ce midi, l'arrêté municipal a donc été levé. Dès ce début d'après-midi, les services municipaux s'emploient à enlever les barrières bloquant les accès à la plage. »
« L’ambiance, le style, l’environnement et les loisirs que l’on peut trouver à La Baule, nous avons vu notre ville se transformer au fil des années d’une station touristique saisonnière, elle est devenue une ville moyenne au bord de la mer, vivante ouverte à l’année, cela nous le devons à toutes les forces vives de notre commune » a souligné le Maire de La Baule.
Il a rappelé que la baie de La Baule était au club des plus belles baies du monde, « même si nous sommes sujets parfois à de graves tempêtes dont la puissance et la fréquence ne manquent pas de nous interpeller. »
Il a évoqué la future rénovation du boulevard de mer, mais en parallèle « la bonne gestion des deniers publics ». « Je ne suis pas un fanatique de l’endettement, comme disait Coluche sur les crédits à long terme '' moins tu peux payer, plus tu payes .» Il a précisé qu’il était important de « savoir modérer ses projets. »
Après un exposé très professoral sur sa vision de la gestion d’une ville, il a terminé sur une note à Pierre Sastre « je vais te déconseiller de faire venir Dieudonné à Atlantia, il paraît que cela peut être mal vu », humour qui n’a visiblement pas provoqué l’hilarité de la salle.
Le maire de La Baule s’est inquiété de l’augmentation inéluctable du niveau de la mer, 50 cm d’ici 2100. « Il nous faudra prévoir des digues autour de l’étier dès maintenant et envisager très sérieusement le remodelage de la plage avec un rempart de défense contre la mer qui donnera toute sa signification au mot remblai. »
Yves Métaireau a donné son avis sur l’évolution économique du pays par rapport à l’Europe, il a ensuite annoncé le développement de la fibre optique par Cap Atlantique.
Après avoir suggéré que « les Français deviennent les Chinois de l’Europe en ayant l’obsession de la créativité. » Il termina par une phrase de Confucius : « Quand, dans l’esprit de chacun, on est sûr de gagner, alors les lâches deviennent braves, quand dans l’esprit de chacun, on est sûr de perdre alors les braves deviennent lâches ».
Au marché du centre de la Baule, au marché du Guézy, avenue Louis-Lajarrige et à la mairie annexe d’Escoublac les Baulois pourront retirer de jeunes arbres à planter dans leur jardins.
Pratique :
Le 23 novembre
Tél. 02 51 75 75 75 ou accueil@mairie-labaule.fr, www.labaule.fr
Le conseil a donné un avis favorable pour le dossier portant "sur le confortement des berges et de protection contre les inondations marines et fluviales le long des étierset de la Torre".
Yves Métaireau a rappelé trois ans d'études et de démarches et salué le travail d'Alain Doré, directeur à l'urbanisme. La digue de l'étier du Pouliguen a été classée dans "les installation ouvrages travaux et aménagements", le SIVU du port a obtenu les délégations de La Baule du Pouliguen et de Guérande pour pour réaliser les travaux de confortement des berges de l'étier du Pouligune et de la Torre, projet élaboré avec les services de l'Etat.
Il s'agit de relever les ouvrages à la cote 4,50 NGF* en moyenne sur les 8 km de digue, soit 0,70 m au dessus du niveau de Xynthia. Ces propostions sont incluses dans le PAPI.
Le programme prévoit la réalisation de murets de béton, de merlons en terre avec talus renforcés ou gabions**, de barrières antisubmersion. La surélévation des ouvrages varie de quelques centimètres jusqu'à 1,30 m maximum.
Le coût s'élève à plus de 7 M€ et sera subventionné pour 70 %. Les travaux devraient commencer en 2014.
Alain Lebeau de l'opposition demandera la plus grande vigilance durant les travaux pour ne pas trop perturber le milieu.
Erwan Le Moigne rappelera le droit datant de l'Ancien Régime qui oblige à laisser le passage sur le bord des cours d'eau du domaine public, il évoque une "convention avec les propriétaires riverains" ce que Yves Métaireau nie de suite "je n'ai jamais signé de convention". S'il est certain qu'il faudra que le SiVU puisse assurer l'entretien après les travaux, l'idée d'un chemin "de promenade" ne semble pas ravir le maire, qui traîne un peu les pieds à cette idée. Quelques propriétaires auront sans doute à reculer leurs clôtures, s'ils se sont approchés trop près du bord, s'appropriant ainsi une partie du domaine public. Unanimité.
*NGF Nivellemtn géneral de la France. Système de référence altimétrique unique à l’échelle nationale. Ce nivellement a été réalisé avec des moyens traditionnels et à partir de deux références différentes (océan Atlantique et mer Méditerranée).
**Caisses que l'on remplit de sable ou de cailloux et servant à protéger les berges d'un cours d'eau ou à constituer une enceinte étanche au cours de la construction d'un aménagement hydraulique.
Pour gérer Atlantia, le modèle d'association de loi de 1901 a ét reconnue commen n' étant plus adapté et le choix fait de creer une SPL.
Pour constituer une société publique locale,"compromis entre une SARL et un organisme public, type CCAS" explique le maire, il faut deux actionnaires, La Baule a choisi Cap Atlantique pour entrer au capital avec elle : 100 k€ pour La Baule et 40 k€ pour Cap. Mais Cap Atlantique ne financera pas et Erwan Le Moine fait remarquer l'incohérence. "S'ils ont accès, ils doivent financer". "Ce n'est pas un outil baulois, il rejaillira sur le territoire", "ce doit être un outil partagé". Yves Métaireau, aussi président de Cap Atlantique doit "rassurer les maires, ne pas provoquer d'inquiétudes", il revient sur les récents accrocs avec certains maires (La Turballe), il ne veut pas qu'on parle du "côté hégémonique de La Baule". On a pris Cap, mais "on ne décrête pas", "on partage des travaux"," il faut laisser du temps", "ce sont des charges de centralité". Pour finir, on se met d'accord sur l'idée que dans le futur Cap pourrait aussi créer sa propre DSP, et que "ce sera un outil communautaire ", mais en attendant "ça se murit". Unanimité.
Julien Dugay est un grand jeune homme brun, souriant, apparemment calme avec un accent du Sud-Ouest. À 25 ans, après Science Po de Bordeaux, la fac de droit de Salamanque et muni d’un master d'administration et de gestion publique, il intègre l'École Nationale de Police de Saint-Cyr au Mont d'or (69) qui forme une quarantaine de commissaires par an. Il sort diplômé en mars 2013. Deux stages de commissaire en Gironde puis à Biarritz lui permettent de fixer son choix sur La Baule : « c'est un poste de généraliste ». Il a déjà expérimenté le terrain : la Baule – Pornichet - Le Pouliguen en saison puisqu'il a travaillé avec le commissaire Sonia Carpentier avant qu'elle lui laisse les clefs du poste à la fin de l'été.
Avec ses équipes, le jeune commissaire compte lutter contre l'alcoolisation et particulièrement celle des jeunes, et contre la drogue. Il rappelle la création d'une cellule de lutte contre le trafic de stupéfiants et souhaite oeuvrer pour la sécurité urbaine en poursuivant notamment les actions pédagogiques d'information contre les arnaques à la fausse qualité.
Si on lui demande quelques chiffres au sujet de la délinquance cette saison, le chef de poste élude la question dans un sourire, « je vous donnerai les chiffres en début d'année prochaine ». Aimable et ferme. Il s'agit aujourd'hui de faire connaissance.
Julien Dugay qui commande à 80 personnes est désormais responsable de la sécurité d'environ 35 000 personnes en hiver, 300 000 en été.
Le Casino avec sa délégation de service public devrait étendre ses animations à l'extérieur de son propre périmètre.
Le Gulfstream est aussi égratigné. Pour ce cinéma il est noté « une organisation déficiente », « une rigidité de la masse salariale », « le caractère familial de la gestion », « l'absence de dynamique interne et de projet commercial » et « l'absence de lisibilité avec le cinéma de Guérande ». Jean-Pierre Savary, qui reconnaît aussi un « rapport dépassé » indique cependant que « ce qui devait être fait a été fait ». Mais « la programmation pourrait être améliorée » et la « signalétique améliorée ».
Le maire présente astucieusement « garder le cinéma » et la condition des ATSEM* qui seraient trop nombreux en fonction du nombre d'élèves en maternelle. Il répondra « la cour c'est juridique et comptable » mais ce n'est pas « très humain », elle fait des observations, « je ne suis pas obligé de les suivre, je ne vais pas licencier des gens qui sont là depuis 30 ans ». « Il y a peut-être moins d'élèves mais la surface des locaux n'a pas changé ».
La restauration scolaire est également épinglée « la DSP continue de souffrir de l'insuffisance de l'information financière contenue dans les documents produits par le délégataire ». La Commune a revu ses contrats, en offrant un volume supérieur au prestataire sur d'autres fournitures, elle a réussi à faire « une économie de 200 000 €/an sur ce poste sans diminuer ni la qualité ni la quantité » explique Yves Métaireau.
Le plus beau concours après Aix-La-Chapelle
Les concours hippiques : la commune a suivi la dernière recommandation de la chambre de régler directement des dépenses engagées par la société des concours hippique, et elle a valorisé le montant des aides en nature attribuées à l'association. (486 000 €). Elle notait que la « dégradation financière de la société des concours devait susciter la vigilance de la commune quant aux modalités du soutien qu'elle accorde à l'association ». Le maire rappelle que le rapport date de 2011 et que la situation « s'est recalée ». Et se réjouit que « l'on arrive à l'équilibre ». Longines, sponsor majeur s'est réengagé pour 5 ans. Ce concours « est le plus beau au monde, après celui d' Aix-la-Chapelle » insiste le maire qui répète son soutien à cette manifestation et soulignant l'investissement de la nouvelle équipe de gestion.
Atlantia et la SPL
Petite discussion au sujet de la création de la société publique locale avec Cap atlantique qui évite les mises en concurrence (reproche de la chambre relevé par Erwan Le Moigne . Pierre Sastre, conseiller à la culture précise au passage « qu'aucun palais des congres n'est mis en concurrence car il n'y a pas de produit commercial ».
Pour ce qui est de gestion financière de fonctionnement La Baule est connue pour ne pas prendre de risques inconsidérés.
La chambre le souligne qu'entre 2006 et 2010 la Ville a bénéficié d'une croissance de l'ordre de 20 %, qu'elle dispose de « larges marges de manœuvres » puisque « la pression fiscale est inférieure de 20 % aux communes comparables, les taxes foncières n'ayant pas varié depuis 2007 ».
Les dépenses de personnel d'achat et de charges externes élevées s'expliquent par le « caractère balnéaire d'une ville qui passe de 16 000 habitants l'hiver à 150 000 l'été ». La commune alloue de larges subventions (275 €/hab. Contre 96 en moyenne)avec notamment pour le CCAS, Atlantia et l'office de tourisme (respectivement 980, 970 et 640 K€) en 2009.
Côté investissement La Baule « investit beaucoup » en 2010 809 € contre 309 € pour les communes équivalentes. Centre équestre bibliothèque complexe sportif Alain Burban soit 14,3 M€ sur la période. La chambre souligne la planification des financements, elle note celle de la Halle de marché prévue pour 12 M€. Celle-ci ayant été livrée avant le rapport, l'audit apparaît en effet comme assez décalé dans le temps.
La cour apprécierait une gestion de patrimoine plus centralisée et la « mise en œuvre d'une stratégie patrimoniale », et la mise en place « d'une politique d'ensemble », et reconnaît les efforts effectués par la Ville depuis 2011 pour y remédier sur les trois objectifs suivants : « cession du patrimoine inadapté, valorisation du patrimoine qui le permet, et recherche d'économies de gestion du patrimoine inaliénable ».
La chambre rappelle la gestion du projet de la La ZAC de la Victoire.Pour elle les difficultés avec NEXITY auraient dû se règler devant le tribunal. Version « juristes et avocats », souligne le maire qui a préféré la discussion plutot que de partir pour 5 à 7 ans, et une sortie honorable avec 2, 2 m€, « on ne s'en est pas trop mal sortis, avec une opération qui va se faire pour les ilôts I et II ». Moi je suis dans l'action ». Erwan Le Moigne répètera le reproche principal de l'opposition « la clause pénale n'était pas assez forte », « pas assez de moyens de contraintes en 2006 ».
*Agent spécialisé des écoles maternelles
Julien Dugay remplacera Sonia Carpentier commissaire à la Baule pendant deux ans, (et nommée à Nantes comme adjointe à la sûreté du département). « Choisir La Baule, c'est choisir un poste qui permet d'avoir une vue d'ensemble sur les différentes fonctions de la police, ce qui n'est pas possible dans les grandes villes où les postes sont plus spécialisés » explique le capitaine Marylène Leray. Comme tous ses collègues, elle a reçu les recommandations d'usage dispensées lors de la céremonie d'installation d'un nouveau chef de poste, elle a reconnu le commissaire Dugay « pour son chef , et lui obéira en tout ce qu’il lui commandera pour le bien du service, en application des lois et règlements, pour la défense des institutions de la République, le service de l’État et la protection des personnes et des biens ».
Du lundi 26 août au vendredi 27 septembre, en mairie du Pouliguen, de Guérande et de La Baule chacun pourra s'informer et déposer ses remarques au sujet des travaux de confortement des berges et de protection contre les inondations marines et fluviales le long des étiers du Pouliguen et de la Torre.
Voir aussi le PAPI de Cap Atlantique
« Un pas pour l'écologie, un geste pour la création d'emploi », ça ressemble à de la solidarite, une collecte de vêtements et chaussures « en bon état ». Pourtant sur ce petit tract aucune reférence à une association, à un objectif d'aide à un groupe de deshérités : la sarl TOKO est inconnue de 'infogreffe, le numéro telephone ne joint personne sinon une boîte vocale « à rappeler plus tard ».
« Vigilance requise ! »
Il faut poser les « sachets poubelles » contenant les dons avant 9 h 00 devant chez soi « et bien visible ».
Au Guezy à la Baule, la collecte était prévue pour ce mercredi 17.
La surprenante société TOKO fait parler d'elle dans de nombreuses régions et depuis plusieurs années. Comme la mairie de La Turballe qui a fait paraître un communiqué « Vigilance requise ! » pour le ramassage annoncé du 19 juillet sans autorisation, la Mairie de Concarneau précisait il y a quelques semaines « ce ramassage n'a aucunement été autorisé ni validé», et qu' en ce qui concerne les vieux habits, vêtements, maroquinerie, chaussures… ceux-ci peuvent toujours être déposés au Secours Populaire, au Secours Catholique, à la Croix Rouge ou dans les bornes de collecte d'habits prévues à cet effet.
Le tournoi en quelques chiffres :
- 250 engagés ( en hausse de 13% ) dont 8 ne disputant que les doubles
- 28 tableaux dont 11 chez les Dames 16 chez les Hommes +1 double Mixte
- 36 Etrangers de 14 nations dont 8 Belges, 5 Anglais,4 Allemands, 4 Italiens, 3 Américains, 3 Suisses,2 Irlandaises, 1 Mexicain, 1 Hollandais, 1 Finlandaise, 1 Norvégien, 1 Canadien, une Russe, une Polonaise.
Le tournoi de La Baule pour les plus de 50 ans est en nombre de joueurs le numéro 2 des 12 tournois I T F français. Il se développe régulièrement avec l'arrivée des meilleurs mondiaux et de plus en plus de ations.
Le tournoi a vu les victoires de Nicole Hesse, Marielle Gallay, et Hans Adam Van Scheltema tous les trois 4es mondiaux, de Michel Leclerc Baulois d'adoption vainqueur pour la 7e fois consécutive, et d'Alain Vaysset Champion de France en titre et 14e mondial.
Les 250 participants et leurs accompagnateurs ont apprécié les excellentes terres battues du Garden et les 6 courts couverts du Sporting bien utiles en cette semaine de météo variable.
La Fédération internationale de tennis et la Fédération française de tennis surveillent de près l' ITF de La Baule . Philippe Sautet et Xavier de la Fouchardière rêvent d’une possible compétition internationale dans les prochaines années.
La programmation est très variée cette année sur la plage de La Baule
Des chants marins, de la chanson française ou manouche, du Rock, Groove, Soul, Funk, World, Salsa ou Jazz ou du théâtre seront offerts aux spectateurs en soirée les mardi et mercredi d'été.
Voir ci-après le programme détaillé.
Comme ils ne se reverront qu’au mois de septembre, les élus baulois ont pris leur temps lors du dernier conseil, plus de trois heures de débats toujours incisés par une opposition en forme, ce qui fait rire ou laisse de marbre un Yves Métaireau tout ragaillardi devant son budget 2013.
Compte de gestion conforme
Avant l’approbation de ce dernier, Yves Métaireau est longuement revenu sur celui de 2012, voulant sans doute bien marqué les esprits devant le travail réalisé par son équipe. Dame, il s’agit de la dernière ligne droite avant mars 2014, des élections dans tous les esprits et évoquées à plusieurs reprises.
Après la frilosité affichée en début d’année, Yves Métaireau se félicite de la stabilisation des dépenses de fonctionnement, mais parle aussi des diminutions des recettes, par exemple 2,95% pour le casino, ou les droits de mutation 9,31%. Il fait le point sur les grands dossiers comme les halles ou la réhabilitation d’Atlantia ou les 400 000 € budgétés pour des acquisitions concernant le logement social.
Erwan Lemoigne (PS) sautera sur l’occasion pour dénoncer la somme dévolue à ce poste tout en reconnaissant la bonne tenue des dépenses de fonctionnement.
On aborde le budget supplémentaire 2013 doté de 9 508 387 € avec trois objectifs énoncés par Yves Métaireau, confirmer la maîtrise des dépenses de fonctionnement, adapter les crédits d’investissement au fur et à mesure des besoins et actualisé le budget primitif (40 millions d’euros) sur les provisions faites en début d’année sur les recettes et le recours à l’emprunt. « J’étais un peu pessimiste, mais nous avons rétabli un certain nombre de points ».
Yves Métaireau annonce, ravi, que la provision pour risque de pénalité SRU de 1 500 000 € est annulée. Elle avait été inscrite au budget primitif. En effet la perspective de la levée du constat de carence, dit-il, est envisagée par les services de l’Etat et de rajouter « et ce n’était pas un coup politique ». De fait, le recours à l’emprunt diminue de 2 800 000 € et le virement à la section investissement augmente de 1 867 000 €.
Erwan Lemoigne commente ce pessimisme et de rajouter : « C’était une grande provocation de provisionner 1 500 000 € sachant que la loi SRU n’était pas votée, plombant ainsi le budget ». Il est ensuite revenu sur les cessions immobilières (5 millions encours), « on a finalement peu de visibilité ».
Yves Métaireau se fait fourmi en expliquant que dans l’incertitude, il avait préféré provisionner, « car, en décembre, nous n’avions pas tous les éléments ».
Erwan Lemoigne interroge ensuite la majorité sur sa politique concernant le rayonnement et le dynamisme touristique de la commune, notamment sur l’utilisation du label de la plus belle baie du monde et la non-reconduction du Night & bay qui devait devenir une manifestation pérenne. Il s’interroge ensuite sur les 25 000 € finançant au parc des Dryades la vidéo diffusion sur écran géant du Carmen de Bizet (le 10 août).
Réponses, « la réunion de l’association est au Cambodge cette année, vous croyez que je vais y aller ? Il faut mieux travailler avec les Européens, pour Carmen, il s’agit d’une ouverture à l’opéra pour tous ».
Passer d’une sorte de rave party à Carmen est un changement de route remarqué. Pierre Sastre, adjoint qui avait lancé l’idée du Night & Bay explique alors que cette journée restera un temps fort avec la mise en place de plusieurs groupes tout le long de la plage. Sorte de seconde fête de la musique…
Cinq contre et une abstention pour le budget supplémentaire.
Le changement de délégataire de service public de la restauration collective de la ville est effectif. Yves Métaireau félicite ses services et la commission chargée du dossier dont la négociation a permis de diminuer les coûts « avec une offre plus performante, sans perte de qualité ». Cette économie de plus de 200 000 € conduit la municipalité à baisser le prix des repas de 20 % ce que souligne avec force le premier élu.
Yves Métaireau revient sur une délibération concernant Cap Atlantique qui a choisi par dérogation de garder deux représentants de chaque commune dans la composition du futur conseil, refusant une nouvelle législation en la matière, pénalisante pour les petites communes.
Après plusieurs dossiers techniques, le bilan foncier, des cessions, l’approbation d’une carte stratégique des bruits « industriels », sont concernées sur la Baule 16 habitations de la route bleue et la voie ferrée, arrivent des avenants.
Ils concernent les halles et surtout Atlantia, Gérard Denoyelle va monter au créneau. « Je trouve que l’on est un peu cool sur la façon de signer des avenants, je me demande jusqu'où on va aller ». Et de pointer du doigt l’un d’entre eux, un vidéo projecteur pour 129 000 €, « c’est du fonctionnement ».
Pierre Sastre, président du palais des congrès, pas content, contrecarre : « Sur un dossier de plus de 11 millions d’euros, nous sommes seulement à 221 751 € d’avenants, il fallait budgétiser ce vidéo projecteur dès à présent, il doit servir à éclairer la façade, je reconnais que c’est un peu du fonctionnement, mais, je ne peux pas vous laisser dire ça ».
Gérard Denoyelle, pince-sans-rire « c’est un jouet qui est cher ».
Yves Métaireau « c’est un outil économique ». L’élu de l’opposition vote, seul, contre.
En fin de conseil, Yves Métaireau fera état des comptes du cinéma le Gulf Stream géré par une SAEML, mauvaise nouvelle, les comptes ne sont pas bons avec une perte de 23 K€ liée à une baisse de fréquentation, néanmoins, les moquettes et les sièges seront changés cette année.
Prochain conseil le 10 septembre à 18 h 00.
Inauguré en 1977 par Olivier Guichard, le bâtiment avait été conçu pour proposer aux adhérents de l’association du club amitié 3e âge des animations et un service de restauration.
Si l’association comptait en 1980, 1000 adhérents elle n’en compte plus aujourd’hui que 161. La Mairie de La Baule a jugé opportun de réhabiliter cette bâtisse.
Le bâtiment a été rebaptisé « Espace Drevet » en référence à l’architecte dont l’avenue porte le nom et où fut construit l’ancien foyer club en 1976.
C’est l’architecte Bruno Chanteloup qui a œuvré sur le nouveau look du bâtiment qui contribue à améliorer l’image du quartier. Agrémentée de bardage bois la construction s’intègre mieux dans le paysage. Le bâtiment a été mis en conformité afin de faciliter l’accès aux personnes à mobilité réduite. Les cuisines ont été entièrement refaites ainsi que les différentes salles où se réunissent les adhérents.
Un système de production d’eau chaude à énergie solaire a été installé. Le coût total des travaux s’élève à 1 000 591 € TTC.
Le Club amitié 3e âge a été créé en 1948 sous le nom de « l’association des vieux travailleurs exclus du travail et des lois sociales. »
L’amende pour non respect de la loi SRU est pour la Ville de La Baule de 400 000 €. Les investissements de la Ville en matière de logement social permettront de ne rien payer pour cette année après constatation des efforts engagés. Françoise Haudebourg adjointe aux affaires sociales affirme que sur 125 logements sociaux à réaliser sur trois ans il n’en reste que 55 à réaliser. La réalité pour l’opposition est tout autre.
Erwan Le Moigne précise qu’à La Baule « il y a 30 % de résidences principales, 70 % de résidences secondaires, les logements sociaux représentant 6 % des résidences principales et moins de 2 % de l’ensemble. Il y a à La Baule 520 logements sociaux pour une demande annuelle de 1 244 ménages, et non 250 comme l’affirme le maire ».
Pour l’opposition, la majorité municipale a trop longtemps lié le logement social à assistanat voire à « cas sociaux ». Pour l’opposition c’est un choix idéologique. On rappellera néanmoins que dans bon nombre de municipalités de droite en France, les élus qui ont rattrapé leur retard en matière de logements et réussi leur mixité sociale s’en sont trouvés confortés dans le résultat des élections alors qu’ils pensaient au départ que cela pouvait modifier leur électorat.
L’opposition rappelle avoir insisté pour un habitat pour tous. Elle se souvient du rapport de Nicolas Bouzou (aux oubliettes ?) qui préconisait une meilleure politique du logement pour éviter que la ville ne continue de s’endormir. L’opposition souhaite que dans toute opération immobilière il soit prévu un mélange d’au moins 20 % de logements locatifs aidés.
Elle dénonce que la Ville, en réduisant la voilure de la ZAC de la Victoire n’ait pas imposé à Nexity les 63 logements sociaux prévus à l’origine et qui seront 20 au final.
Enfin les élus d’Agir pour l’avenir estiment que le nouveau PLU apporte peu de solutions, et qu’il faut éclairer les services de l’ Etat et le préfet sur la communication de la Ville de La Baule uniquement faite pour dissimuler la réalité.
Dans d'autres stations
Deauville 32% de logements sociaux
Cannes 16,5 %
Saint-Jean-de-Luz 13,6%
Arcachon 8,2%
La ZAC Victoire et ses six îlots, c'est terminé, la Ville rachète les parcelles de l'îlot 3 pour 534 504 € (hors frais d'actes). Erwan Le Moigne notera que «cela ne permettra pas d'atteindre le nombre de logements sociaux ». Pour les parcelles concernant les îlots 3,4,5,6 elles reviennent dans la réglementation du PLU jusqu'à ce que celui-ci soit modifié le cas échéant. Pour l'îlot 6 sa destination serait plutôt du logement social, « mais on a trois ans pour le faire » a dit le maire. Abstentions 5
Une enquête est en cours, un questionnaire a été envoyé aux parents.
La commission éducation n'a pas été réunie pour discuter de ce point, et Anne Boyé le déplore « cela aurait été judicieux, on aurait eu notre mot à dire, depuis le 22 février, on aurait pu parler de ce questionnaire ». Elle le sera début mai.
Le maire profite de la discussion pour souligner que ce serait à l’État de régler ce problème « avec une loi claire » et pas aux communes dont il pense qu'elles n'ont pas la compétence pour juger du bien de l'enfant.
La Ville souhaite achète une parcelle de 4 000 m2 pour y installer 101 places de parking à l'ouest du pôle d'échange multimodal. Le coût serait d'environ 130 k€ pour un total estimé à 930 k€ de travaux pour lesquels la Ville espère environ 280 k€ de subventions, reste à définir le coût de démontage du heurtoir et de la voie ferrée. Dans un premier temps la gestion serait effectuée par la Ville et le parking serait tout d'abord gratuit, ensuite il intégrerait « sans doute le giron de Cap Atlantique » précise le maire.
Espace domicile cède une emprise pour la création d'une liaison douce longeant la voie ferrée dans le secteur Mermoz d'Olivet. Il faut réfléchir à une solution sécurisée pour la traversée de la voie.
Le maire explique que l'association loi de 1901 n'est plus appropriée pour la gestion d'Atlantia. La structure de société publique locale a été retenue avec La Baule et Cap Atlantique comme actionnaires. L'opposition qui reconnaît l'intérêt de la SPL, note que le processus a déjà été engagé auprès de Cap Atlantique et regrette d' avoir été « informée pas associée ».
Et la prise en charge des coûts demande Erwan Le Moigne ? « Cap Atlantique ne sera pas sollicité pour la gestion, pour l'instant on fait de la délégation de service public. Si Cap Atlantique voulait venir pour faire des manifestations, il y aurait établissement de conventions avec des montants spécifiques » explique le maire. À la question de « pourquoi n'avoir pas associé le Pouliguen et Pornichet plutôt que Cap Atlantique ? » : « parce que c'est le palais des congrès d'un territoire ».
6 abstentions.
À la fin du conseil Gérard Denoyelle fait remarquer une déclaration relevée dans la presse du maire Pornichet concernant la maison de retraite et indiquant « que le SIVU est dissous, que c'est Pornichet qui gère en attendant la reprise par Cémavie ». Francoise Haudebourg « rappelle que La Baule est toujours partie prenante, que la dernière assemblée du SIVU n'a pas eu lieu et que donc le SIVU n'est pas ''totalement dissous'', qu'un conseil d'administration aura lieu la semaine prochaine et qu'à ce jour Monsieur Périgois n'a pas d'information sur la maison de retraite ». Erwan Le Moigne souligne que le préfet n'a pas validé la dissolution. « La commune de la Baule est donc toujours présente» conclut Gérard Denoyelle.
Formation à la conduite
- Présentation de l’écurie, des intervenants et de l’association.
- Présentation de la vitesse moto en France (questions/réponses, illustrations vidéos)
- Présentation de la conduite d’un 2 roues sur route
- Présentation de tout le matériel de protection (combinaison, blouson, casque, gants).
Le 23 avril 2013 à partir de 14 h 30 MJC La Baule place des salines entrée libre.
Ni alcool ni drogue
Conférence de Christian Labere ancien formateur relais antidrogue.
L’objectif est de démontrer que l’alcool et la drogue sont totalement incompatibles avec la conduite, que l’auto-dépistage est primordial pour éviter des drames et informer sur les réels dangers parcourus.
Le 30 avril 2030 à 14 h 30 MJC La Baule place des salines entrée libre
En octobre 2006 le conseil municipal avait donné le feu vert à Nexity pour aménager la ZAC de la victoire. La ZAC est constituée de 6 îlots. Le maire met en avant les difficultés rencontrées, conséquences de la crise économique, et des complications pour acquérir des terrains auprès de propriétaires. « Le contrat de concession du secteur 6 bis (haut avenue De Gaulle a duré 40 ans et a usé deux maires » rappelle Yves Métaireau comme pour justifier l’intérêt de cette transaction. Ces éléments nouveaux ne permettent plus de réaliser le programme prévu dans le délai de six ans. Une transaction a eu lieu pour redynamiser le projet et seulement trois îlots seront aménagés, voir : http://www.labaule-infos.net/zac-de-la-victoire-la-ville-reduit-la-voilure-23-43-852.html
Le protocole d’accord entre l’aménageur et la Ville était présenté au conseil pour approbation.
Nexyti devra réaliser sur îlot1 80 logements et 9 surfaces commerciales avec un début de chantier en juin 2013. L'îlot 2 sera terminé avec 88 logements. Des logements sociaux seront prévus dans l’avenir pour l’îlot 3 ce qui permettra à la municipalité de combler un peu son retard par rapport à la loi SRU. L’îlot 6 est en zone inondable et est en attente d’une décision du préfet avant d’y réaliser 30 % de logements à caractère social.
Pour Erwann Le Moigne de l’opposition « il faut féliciter Nexity, ils vont construire sur les îlots les plus rentables pour eux. Vous capitulez devant les difficultés nombreuses». Il dénonce la politique d’Antarès pour acheter les terrains aux propriétaires « soit vous vendez, soit vous serez expulsés, explique Erwann Le Moigne, ce sont des méthodes de voyous. Vous n’avez pas voulu d’une DUP en prétextant que cela prendrait trop de temps ! Quant à la crise des subprimes on en a beaucoup parlé mais La Baule n’est pas Chicago ! Ce n’est pas un motif suffisant. Les propriétaires des îlots 4 et 5 sont plantés et non indemnisés. Aujourd’hui c’est Nexity qui est totalement gagnant ». Conclut le conseiller de l’opposition.
Yves Métaireau répliqua « vous ne pouvez pas dire que Nexity utilisait des méthodes de voyous et nous reprocher de n’avoir pas fait de DUP. Ce que vous oubliez de dire c’est que les propriétaires pensaient vendre plus cher. Ce que nous avons fait, nous l’avons fait de bonne foi pour l’avenir de La Baule. »
Une quinzaine de manifestants anti-aéroport ont accueilli de nombreux Baulois invités aux vœux de la population à la salle des floralies ce dimanche matin. Yves Métaireau qui a l’art de manier le consensus a commenté cette visite « amicale » puis il a remercié l’opposition municipale de la « qualité des échanges ». Peut-être les voisins du Pouliguen, Le Croisic ou de Pornichet devraient-ils s’inspirer cette manière de faire au lieu d’être dans le sectarisme permanent.
Yves Métaireau salua la présence de Robert Belliot « je suis souvent en pensée avec lui sachant, combien il aimerait être des nôtres. »
« Développer, embellir, protéger » sera le fil rouge de l’action de la municipalité.
Fiscalité :
La dette est en mesure d’être remboursée en quelques mois par les recettes de fonctionnement avec des taux de fiscalité limités à 0,7%. Depuis 5 ans.
Le marché « sera moderne normalisé, adapté à l’activité de nos commerçants. »
Atlantia : « L’avenir de ce palais des congrès sera celui de notre territoire, avec un espace culturel majeur. » Atlantia va passer de son statut associatif à une société publique locale afin de sécuriser l’entreprise avec un outil de gestion mieux adapté.
Un centre d’affaires
L’achat du bâtiment des services de pension de l’éducation nationale, permettra de mettre sur pied un projet de Centre d’affaires afin de recevoir des entreprises innovantes dans le secteur des nouvelles technologies. Un concours d’architecture sera lancé en 2014.
Le centre de La Baule
Le quartier sera rénové et après de longues discussions avec Nexity les trois plus importants des îlots vont prochainement sortir de terre. L’avenue de Neyman sera élargie et un parking sous-terrain sera construit à proximité de la poste.
Dans un avenir plus lointain la municipalité réfléchit à la rénovation du remblai ainsi que la piscine des Roches rouges qui pourrait être complétée par un centre de thalassothérapie et un hôtel.
Enfin la médaille de la Ville de La Baule a été remise à :
- Christine Girault, animatrice du conseil municipal des jeunes,
- Hubert Lessard président de l’office municipal des sports,et
- Alain Van den Broucke président de la MJC.
Yves Métaireau n’a pas dit s’il sera de nouveau candidat aux prochaines élections municipales. Ses proches le donnent partant à moins qu’une autre liste de centre-droit vienne perturber le paysage politique baulois.
Sur ce dossier, la municipalité avait pris les devants en convoquant une conférence de presse pour faire justement le point sur le sujet avant le conseil municipal de lundi dernier.
Lire : http://www.labaule-infos.net/zac-de-la-victoire-la-ville-reduit-la-voilure-23-43-852.html
Voici l’échange entre les élus, pas vraiment d’accord sur la gestion de ce dossier.
Erwan Lemoigne : Nous sommes fin 2012, la ZAC de la Victoire est un sujet qui nous tient à cœur, deux questions précises, y a t-il eu un permis de construire déposé sur le lot 1 ? Et qu’en est-il pour l’instant de la négociation avec Nexity sur la suite de cette convention ?
Yves Métaireau : Il y a bien eu un permis de construire déposé le 30 octobre, deuxièmement, nous allons négocier avec Nexity un accord « concessionnel », même si le terme est inapproprié, il sera ensuite présenté au conseil municipal le 22 février. Lors du suivant sera mis à l’ordre du jour la résiliation de la ZAC.
Erwan Lemoigne : Le risque sur le permis de construire n’a pas été évoqué en commission !
Roger Parent (adjoint urbanisme) : On le présentera en commission, je n’ai pas l’habitude d’esquiver les questions, sur ces permis de construire complexes il y a toujours des aménagements que ce soit en terme de délimitation, de hauteur, d’alignement ou avec les services que nous devons solliciter. Nous avons prévu une commission le 25 janvier qui nous permettra de vous prononcer sur un permis complet.
Erwan Lemoigne : Nous avons le sentiment de ne pas être associés aux négociations et nous découvrons les choses au fur et à mesure et franchement, on désapprouve la méthode.
Yves Métaireau : Vous êtes exclus des négociations, c’est plutôt normal, par contre que l’on vous tienne informés, je le ferai lorsque j’aurai les éléments qui pourront le permettre. à ce stade, nous sommes dans un stade de discussion pour sortir de la ZAC en avril prochain et la résilier suivant les termes du contrat d’aménagement que nous avons signé. Je ne vais pas vous associer aux négociations avec l’aménageur. Il ne comprendrait pas bien ce type de démarche, pour tout vous dire. Les négociations, ça me regarde.
Erwan Lemoigne : J’estime que l’on peut avoir un autre point de vue pour l’intérêt général.
Yves Métaireau : Je ne vais quand même pas vous demander l’autorisation de négocier. J’ai été élu pour prendre des responsabilités, mais je vous tiendrai informé. Je vais essayer de trouver la meilleure solution pour la Ville.
Erwan Lemoigne : Il me semble que vous ayez engagé des frais de consultations pour avoir une avis sur cette solution, nous pouvons aussi avoir un avis sur les discussions de négociations dans l’intérêt des Baulois.
Yves Métaireau : Je n’en doute pas. Nous nous retrouverons le 22 février pour voir le protocole d’accord avec l’aménageur.
Deux raisons ont retardé l’aménagement de la ZAC de la Victoire : la difficulté pour Nexity d’acheter les parcelles aux propriétaires du lot N°4 à cause des prix trop élevés selon Nexity, mais aussi la crise qui a touché de plein fouet le marché de l’immobilier.
Après négociation il a été convenu que l’aménageur terminait l’îlot 2 et démarrerait les travaux de l’îlot 1 en 2013. La municipalité se réserve pour l’instant l’îlot 4 et verra dans l’avenir en fonction des propositions qui seront faites. L’îlot 5 est pour l’instant mis de côté, Nexity n’ayant pu acquérir aucune surface. La Ville espère pouvoir y aménager des logements à vocation sociale. Quant à l’ilot 3 il aura dans l’avenir vocation à caractère social ce qui permettra à la Commune de combler un peu son retard par rapport aux exigences de la loi SRU. L’îlot 6 ne fait plus partie de la ZAC mais appartient toujours à Nexity, il est en attente de l’avis du Préfet car situé en zone inondable.
Pour Yves Métaireau « on n’a pas réussi à faire l’opération dans sa globalité mais nous ferons les îlots les plus importants concentrés autour de la gare et de l’ex service des pensions de l’éducation nationale reconverti en centre d’affaires ».
La municipalité espère que ces aménagements vont permettre l’arrivée d’une population nouvelle et plus jeune dans le centre-ville.
L’avenue Jean de Neyman va être élargie et bordée d’arbres. Des parkings seront construits derrière la poste pour 120 places en sous-sol ainsi que 120 places supplémentaires à proximité des Salines. Les logements construits seront BBC, de R+2 à R+5 avec des studios aux six pièces.
Le projet architectural sera présenté à la prochaine commission d’urbanisme au mois de février. La place de la Victoire sera réaménagée puisqu’un bassin de rétention est prévu en sous-sol.
Sur le plan les îlots sont colorés en :
- jaune pour les parcelles de Nexity ;
- bleu pour celles de la Ville ;
- en rouge pour celles des particuliers.
Un conseil qui s’ouvre avec une discussion sur le devenir du bâtiment des pensions acheté par la commune pour en faire un « centre d’affaires ». Il s’agit de voter une convention de partenariat entre la Ville, la CCI, la SELA et CapA pour réfléchir à son avenir. « Il faut des activités tertiaires innovantes et favoriser une offre d’accueil pour des entreprises, le projet n’est pour l’instant qu’embryonnaire » déclare Yves Métaireau.
Erwan Lemoigne (PS), très en verve, contre : « Vous voulez faire valider des options qui nous semblent hasardeuses, l’essentiel est de retrouver de l’emploi et pas une idéologie tertiaire haut de gamme, c’est un peu précoce de valider des orientations, enlevez tertiaire haut gamme et nous voterons favorablement ». Réponse, « Je veux bien enlever tertiaire, mais rien n’est défini, il s’agit d’avoir une vision, il n’y a rien d’exclusif, pas de projet précis à ce stade, sur le fond, nous sommes tous d’accord ».
Le débat d’orientations avait donné déjà le tempo relire :http://www.labaule-infos.net/conseil-municipal-la-politique-de-l-ecureuil-23-43-832.html.
C’est donc sans grande surprise que Yves Métaireau a rappelé les consignes de prudence concernant les finances 2013. « On aura plus de dépenses, moins de recettes et des incertitudes sur des rentrées ». Qualifié de budget « prudentiel » en raison de manque à gagner (prévision de moins 1, 450 OOO €), la mairie a recours à un emprunt de confort « au cas où » de 13,3 millions d’€, limite la fiscalité à des taux de plus 1,5 à 1,7 %, maîtrise ses dépenses de fonctionnement à plus 0,5 %. Le budget soutient deux gros dossiers, la requalification d’Atlantia pour 7 400 000 € et la construction des halles du marché pour 6 400 000 €.
6 450 000 € sont consacrés à l’aménagement et aux services urbains comme, notamment l’aménagement de la Zac de la Victoire (800 000 €), 2 864 500 € sur le volet sport et jeunesse avec la réhabilitation de la halle des sports du Guézy et la salle des sports des Salines.
1 339 300 € sont consacrés aux écoles avec le regroupement des écoles primaires (Erables et Tanchoux), enfin pour le volet famille et logement, plus d’un million d’euros dont 600 000 € pour des acquisitions foncières (logements sociaux).
Les critiques de l’opposition PS par la voix d’Erwan Lemoigne portent sur quatre points, même s’il concède du positif comme la limitation de la fiscalité et l’intervention sur l’école des Érables. Il estime que les deux gros projets ont pris du retard et devraient être amortis sur plus longtemps pour ne pas pénaliser le budget 2013.
Il conteste la création d’une SPL (Société publique locale) pour Atlantia, se gausse de la provision au titre de la loi SRU concernant les logements sociaux (La ville risque des pénalités qui pourraient être quintuplées si la loi est votée), déplore la portion congrue de 600 000 € inscrite pour ces logements et regrette la diminution par deux du budget voirie.
Jean-Pierre Savary (MoDem) rejoint les propos d’Erwan Lemoigne, s’il se dit satisfait de la modération des frais généraux, il rajoute : « J’avais attiré votre attention sur les investissements excessifs, et bien on y est ».
Yves Métaireau souligne que pour les deux équipements, il y avait des nécessités absolues comme la mise aux normes handicapés pour Atlantia et rajoute : « la SPL pour Atlantia est une formule intéressante, ce partenariat devrait se faire avec CapA et pourquoi pas d’autres collectivités ». Pour le marché, il était hors normes et de rajouter : « La santé financière de la Ville est bonne, je préfère faire des provisions, l’année suivante, nous retrouverons une vitesse de croisière et un budget conséquent pour la voirie ».
« Comme par hasard en 2014 » sourit Erwan Lemoigne. 6 votes contre. Yves Métaireau souligne que pour les deux équipements, il y avait des nécessités absolues comme la mise aux normes handicapés pour Atlantia et rajoute : « la SPL pour Atlantia est une formule intéressante, ce partenariat devrait se faire avec CapA et pourquoi pas d’autres collectivités ». Pour le marché, il était hors normes et de rajouter : « La santé financière de la Ville est bonne, je préfère faire des provisions, l’année suivante, nous retrouverons une vitesse de croisière et un budget conséquent pour la voirie ».
« Comme par hasard en 2014 » sourit Erwan Lemoigne. 6 votes contre.
On passe à d’autres dossiers comme des garanties d’emprunts pour des logements sociaux locatifs (22), les subventions aux associations, plus d’une centaine en sont bénéficiaires, la modification de l’aide à l’acquisition au logement, des renouvellements de convention, dont celle de l’aide aux élèves des établissements scolaires privés.
L’opposition pose des questions sur la justesse de ces tarifs par rapport au public. 3 abstentions.
Une acquisition foncière dans le cadre de l’aménagement de la ZAC de la Victoire, des dossiers de réseaux et de voiries et la sécurité des plages. Une convention est signée avec les villes voisines de Pornichet et, c’est nouveau, le Pouliguen.
Votés également les marchés de la réhabilitation de la salle omnisports des Salines (coût 3, 5 millions d’€) et d’un second avenant à l’aménageur (SA Gimbert) pour le marché des halles, la plus value est de 6,5% au total. Erwan Lemoigne demande plus de vigilance sur les avenants. Réponse de Gatien Meunier en charge du dossier : « Il a été nécessaire de revoir un certain nombre de choses, comme retravailler l’espace urbain pour des contraintes techniques ». 5 abstentions.
Enfin, un long débat pour clôturer la séance concerne le dragage de la Loire. Relire ici :http:// http://www.saintbrevin-infos.fr/conseil-sedimentaire-23-43-203.html
Alain Lebeau, pour l’opposition, s’oppose fermement au rejet des boues en mer, déplore que le groupe qui travaille sur le projet, commandité par le Grand Port de Nantes – Saint Nazaire refuse de voir représenter les associations de défense de l’environnement et demande de prévoir une alternative pour déposer les sédiments à terre.
Yves Métaireau rétorque : « Ce n’est pas de notre fait, nous ne pouvons qu’émettre un avis, ce n’est pas le moment de mettre en péril l’activité économique de la basse Loire ». Même s’il reconnaît que « parfois les eaux sont brunes, mais, la qualité biologique de l’eau n’a jamais été aussi bonne ». Un avis favorable est émis sous plusieurs conditions, comme éloigner la zone de clapage, et par exemple arrêter le dragage durant la période estivale.
Une question diverse de la part d’Erwan Lemoigne a été abordée concernant le dossier de la Zac de la Victoire. Nous y reviendrons par ailleurs.
Le prochain conseil est fixé pour le 22 février 2013.
C’est une société privée (Ellipis) qui met en œuvre chaque hiver les animations du bois des aulnes, cette année, place aux lutins du Père Noël. Un monde fou et farfelu où les fidèles du vieillard à costume rouge sont mis en scène dans des décors joyeux, drôles et très réalistes. Spectacle à découvrir le soir en particulier pour profiter au maximum de la mise en lumière du site.
Une cinquantaine de personnages sont ainsi automatisés dans le bois aménagé avec des allées créant un cheminement piétonnier, la fin du parcours débouche sur un chapiteau de 200 m2 où est installée la « fabrique des jouets ».
Idée de balade quasi incontournable pour les fêtes (c’est gratuit), on en profitera par aller faire un tour à la chapelle Sainte-Anne pour découvrir la superbe exposition présentée par l’association « Les enfants du parfum » Relire ici : http://www.labaule-infos.net/expo-aromatique-26-31-842.html
En ce qui concerne la fréquentation, elle reste difficile à évaluer. D’après un agent de sécurité sur le site pour l’opération depuis 10 ans « On fait un petit comptage, on estime, notamment, le nombre de visiteurs à 10 000 par jour sur les deux week-ends des fêtes, on fait la queue jusqu’à la place Leclerc ».
Pratique :
Jusqu’au 6 janvier
Bois des Aulnes (place Leclerc)
Ouvert tous les jours de 10 h 00 à 21 h 00 Accès libre.
Après la visite, régalez-vous des douceurs (chichis, vin chaud, boissons chaudes, viennoiseries, châtaignes, crêpes et friandises) proposées par les Lions Club La Baule Océanes, La Baule Pays Guérandais, La Baule Côte d'Amour et Guérande Fleurs de sel, au profit de la Chaîne de l'Espoir.
Hubert Lessard, président de l'OMs ouvre l'assemblée par une allocution ferme, regrettant les comportements de certains sportifs de haut niveau en cette année olympique qui « discréditent leur sport » et déplorant leur influence sur les jeunes. Mais il se réjouit qu'il existe aussi « des sportifs sains ».
Il explique qu'il y a eu pléthore de créations de nouvelles associations « pour certaines irréfléchies » et pour des activités « qui existent déjà » et pour lesquelles « on peut s'interroger sur les motivations ». Il évoque «la recherche de titres ronflants», mais pour quelle « gloriole ?». Il encourage « l'entente, la fusion », et refuse les « discussions stériles ». Il précise que, en structure, si l'activité existe déjà il n'y a pas à accepter de nouvelles associations. Il rappelle que s'il a reçu de nombreuses demandes d'adhésion orales, il n'a reçu aucun dossier à étudier par le bureau.
Il explique que le complexe des Salines et la halle des sports du Guezy vont être en travaux en même temps. La salle des Salines ne peut accueillir plus de 200 personnes, il pleut à l'intérieur, le plafond menace de s'effondrer. Quant au Guezy le chauffage est inexistant. Il souligne le travail considérable d'organisation et de redistribution des créneaux pendant les travaux.
Il conclut en encourageant les dirigeants : « vous avez tout mon soutien », il faut « gérer les compétences et ne céder ni aux pressions ni aux ragots, ». Il les remercie encore clamant « qu'il ne faut pas douter de nos jeunes ».
Marie-Thérèse Leroux présente le rapport d'activité 2011-2012. On retiendra la journée de formation, le minibus qui pour sa première saison a reçu 42 demandes et a parcouru 15 000 km, la modification du règlement intérieur (concernant la création d'associations proposant des disciplines déjà existantes). La formation au premier secours (les premiers gestes et l'utilisation du défibrillateur), la participation au forum des associations, aux assemblées générales et manifestations où l'OMS est invité.
La secrétaire explique les relations avec la mairie, avec des contacts mensuels avec la conseillère adjointe chargée des sports. Elle indique qu'après étude des dossiers transmis aux services financiers de la Ville 130 000 € ont été distribués pour 4 237 licenciés dont 1 860 jeunes.
Elle transmet « les félicitations à tous les athlètes quel que soit leur niveau, ainsi qu'aux entraîneurs et dirigeants qui les accompagnent au cours des entraînements et aux compétitions ».
Le bilan financier fait apparaître un total produit de 6 368,22 € et un total de charges de 5 889,84 € soit un solde positif de 478 €. Dans les principaux produits les cotisations des clubs (1 015 € ) la subvention de la Ville (3 383,50 €) et l'abandon de créance du président qui ne demande pas que ses frais de route lui soient remboursés (1 086 € pour près de 3 600 km). En dépenses les cotisations assurances et internet les récompenses aux clubs (1 012,98 €) du petit matériel (952,50 €) et les manifestations (1 181,68 €), et les frais de route du président.
Les deux rapports sont adoptés.
Deux nouveaux vérificateurs aux comptes sont nommés, soient donc trois au total.
Tous les membres sortants sont réélus (99 votants, tous recueillent de 96 à 99 voix). Le président regrette qu'il n'y ait pas de nouveaux candidats.
Yves Métaireau, maire de La Baule, présent à l'assemblée a remercié tout le monde saluant le travail effectué.
Il a profité de l'occasion pour venir rappeler que La Baule comme Guérande « doivent supporter des charges de centralité ». Il a expliqué que la situation financière de la Ville est moins confortable, que les subventions sont en baisse de 12 %, que celles prévues ne rentrent pas toujours (par exemple les 800 000 € attendus du FISAC* pour le marché). Il faut se mettre aux normes handicap pour 2015, le choix des travaux a été fait : budget 3,5 M € pour lecomplexe des salines et 1,5 M € pour la halle des sports du Guezy. Il répète sa formule du conseil municipal « le trou d'air », «avec plus de dépenses pour la Commune et moins de recettes ». « Il va falloir augmenter la fiscalité pour faire face à l'évolution démographique ».
Il amène le sujet sur lequel il va pilonner pendant de longues minutes : « 30 % à 50 % de non Baulois utilisent les structures de La Baule ». « On ne pourra pas supporter de telles charges, il faut travailler avec les communes voisines, avec Cap Atlantique, et aussi celles de la CARENE (Pornichet, Saint-André) ». Il pense à un système « au prorata », une participation, « comme pour les écoles ». Il « faudra être raisonnable », « ne comptez plus sur les fonds publics ».
Il rend hommage à Jean Gaillardon, et annonce qu'il proposera son nom pour la salle des salines restaurée.
Un buffet attendait les participants pour terminer la soirée et les « consoler » après l'intervention du maire, qui « a bien cassé l'ambiance » disait un invité.
*Fonds d'intervention pour les services, l'artisanat et le commerce
Si le confortement des berges à titre préventif après Xynthia devra tenir encore jusqu’à fin 2013, le SIVU du port va présenter lors d’une réunion publique, ce mercredi à Atlantia, l’avant-projet de sécurisation définitif des berges de l’étier. Cela concerne 12 500 habitants de la Baule au Pouliguen en passant par Guérande.
C’est le cabinet Artélia, un groupe d’ingénierie indépendant qui a monté le dossier. Lourd et long process, c’est le message que veut faire passer le président du Sivu Yves Métaireau au public et aux associations attendues mercredi, notamment celles qui ont critiqué les travaux provisoires. On attend des réactions comme celle de l’association pour la défense des digues Le Pouliguen – la Baule – Guérande.
« Bien sûr, ce n’est pas parfait, mais, il n’y a pas une goutte d’eau qui est sortie de l’étier ; rassurer certains riverains était notre volonté » d’après Yves Métaireau qui se réjouit de l’avancée de l’avant-projet. « Il faut comprendre que les procédures sont longues et complexes ».
En effet pour obtenir les subventions visées par le projet, État (40 %) Région (15 %) et Département (15 %) pour arriver à une part « raisonnable » de 2,2 M€ pour le SIVU, il faut faire valider une dizaine de procédures réglementaires administratives et techniques. Étude d’impact, loi sur l’eau, Natura 2000, étude de danger, domaine public maritime, DIG (déclaration d’intérêt général), DUP (déclaration d’utilité publique) et l’architecte des Bâtiments de France sans oublier le PAPI (Plan d’action de prévention des inondations).
Il faut aussi, dans le calendrier fixé, avoir l’aval du Préfet, passer par une enquête administrative, une enquête publique, organiser des réunions participatives avec les riverains et les associations pour un début des travaux espérés au cours du troisième trimestre 2013.
Les travaux devraient s’étaler sur trois ans, en raison de nombreuses contraintes (saison estivale) ou environnementales : « Si on découvre un nid de tritons, il faudra trouver un moyen pour qu’ils s’installent un peu plus loin » déclare sans trop sourire Yves Métaireau.
L’évaluation du niveau marin est de plus 0,60 m d’ici 2100. En portant de cette base et des relevés pris après le passage de Xynthia, le relevage des berges de l’étier atteindra la cote de 4,50 m. Suivant les lieux, les interventions prendront plusieurs aspects, jardinières, murets ou merlons avec intégration paysagère.
« C’est dans la procédure, et puis, aujourd’hui il faut tout expliquer aux gens, nous désirons aussi qu’ils expriment leurs souhaits et leurs envies, sans tomber dans la démesure ». « On va être dans les premiers en France à monter ce genre de dossier, on doit être irréprochable par rapport aux services de l’État et envers nos concitoyens ».
D’autres secteurs devraient être mis à l’étude comme la digue des marais salants de Guérande, une enveloppe de 3 M€ avait été votée par le Département en 2010 pour parer au plus pressé.
Pratique :
Réunion publique à 18 h 00, mercredi 28 novembre, Palais des Congrès d’Atlantia. Organisation Syndicat Intercommunal du port de la Baule/Le Pouliguen-ville de Guérande.
La prudence est de rigueur pour le maire qui a ouvert le conseil en lançant le débat d’orientations : « Un certain nombre de difficultés sont à prévoir, nous aurons moins de recettes et plus dépenses, mais, cela devrait ensuite s’améliorer ».
Et le premier élu de pointer les postes en berne, comme les dotations de l’État (- 150 K€), les recettes du casino (- 200 K€) ou les droits de mutation (- 100 K€), il rajoute que d’autres recettes sont dans l’incertitude, qu’il y aura probablement des difficultés à emprunter, si besoin ; au total, le manque à gagner est estimé à 1 150 K€.
Il faut donc serrer les boulons, les dépenses de fonctionnement prévisionnelles 2013 enregistrent une hausse de 6,13 %. Et puis, d’autres facteurs rentrent en ligne de compte, comme la fermeture en décembre d’Atlantia pour de lourds travaux « Il n’y aura plus de recettes et nous conservons le personnel » ; une provision de 300 K€ sera proposée lors du futur vote. Autre investissement, l’aménagement autour de la Zac Victoire avec la création d’un bassin de rétention et d’un giratoire avenue des Ondines est estimé à 1 M€.
Autre sujet qui fâche Yves Métaireau, la provision pour les pénalités en ce qui concerne le déficit de logements sociaux, cette pénalité a été multipliée par cinq déplore t-il. Du coup, on réserve 1,5 M€ sur ce poste.
L’impact cumulé aboutit au chiffre de 4,2 M€. « Il faut afficher ses provisions, être rigoureux sur les dépenses de fonctionnement et faire attention aux investissements ».
Yves Métaireau évoque aussi les associations qui perdent leurs sponsors « la Ville ne pourra pas s’y substituer ». Par ailleurs, sur les impôts locaux, il déclare seulement que la Ville suivrait les bases d’imposition.
Erwan Lemoigne (PS) estime que la municipalité a fait de mauvais choix : « Vous allez gravement plomber le budget de la commune et augmenter les impôts de 3 % ». En ce qui concerne les logements sociaux : « La loi SRU n’a pas encore été votée, le déficit en logements sociaux, c’est le constat d’une politique menée depuis 20 ans. Enfin pour équilibrer le budget, vous vendez les bijoux de famille, 13 M€ de biens immobiliers sur les trois prochaines années ».
Réponse du maire : « Les temps sont entrain de changer, vous ne pouvez pas nous accuser d’avoir mal géré la ville, il va falloir nous adapter et être solidaires au-delà des divergences politiques ». Réponse d’Erwan Lemoigne « c’est bien d’apprendre la modestie ».
Et le débat se poursuit « Que ce soit au temps d’Olivier Guichard ou de moi-même, nous n’avons jamais été épinglés sur notre gestion, j’attends d’ailleurs avec impatience le rapport de la Cour des comptes. Et, puis, « on ne vend pas pour le plaisir de vendre », sur la fiscalité : « Les Baulois ne se plaignent pas ou cela serait remonté à mes oreilles ».
Après 50 minutes de débat, on enchaîne les autres dossiers, comme la décision modificative n°2, un redéploiement et des réajustements de budget de fin d’année. (Abstention de la minorité).
On approuve des subventions au Comité des fêtes d’Escoublac, pour la participation du pompier Christophe Matthieu, médaillé d’or à Sydney et la répartition des subventions aux associations sportives membres de l’OMS.
On note l’instauration de la gratuité de stationnement pour les personnes à mobilité réduite. Une demande est faite par Jean-Pierre Savary (MoDem) de passer le stationnement gratuit pour tous de 15 à 30 minutes. Réponse du maire, « Je ne suis pas contre, nous allons étudier la question ».
Les élus vont approuver la cession pour 80 K€ d’un terrain communal à Atlantique Habitation pour réaliser du logement social, le renouvellement de la convention avec la SAFER (prestation des services ou de constitution de réserves foncières) et vont aussi voter le contrat de maintenance et d’exploitation des postes des infrastructures d’eaux pluviales et usées.
La longue liste des avenants des futures halles va amener une réflexion de l’élu de gauche Gérard Desnoyelle : « 344 K€ , ce n’est pas négligeable, ces demandes auraient pu être anticipées et certaines sont très contestables ».
Réponse de Gatien Meunier en charge du dossier : « Il fallait bien ajuster les données, surtout pour un équipement de cette importance, il faut s’attendre à des surprises ». 6 abstentions.
Côté marche à pied, on note le prolongement du GR3, chemin de randonnée pédestre, qui permettra de la baie de rejoindre Guérande, ce sentier longeant la Loire se termine à la source du fleuve au Mont Gerbier des Joncs.
Enfin, Gérard Desnoyelle dans une question diverse interpelle la majorité pour une intervention auprès du Préfet concernant le terrain de l’ancienne gare SNCF d’Escoublac. Réponse, « Nous n’avons pas l’intention de mettre à contribution la Ville sur ce dossier, la gare est classée, le coût estimé est de 3 à 4 M€, nous n'avez qu'à demander à vos amis politiques ».
Prochain conseil le 18 décembre.
Comme tous les élèves de 6e de Loire Atlantique * ceux du Guezy à La Baule ont reçu leur dictionnaire sous le préau. Gatien Meunier a profité de ce moment pour une petite leçon d'éducation civique sous forme de questions-réponses. Les féministes pour lesquelles la notion de «parité» est importante noteront avec plaisir qu'il a insisté sur ce mot (concernant les assemblées d'élus) mais remarqueront avec malice qu'il a aussi dit « un titulaire», et «une suppléante », ce qui en effet, est le cas sur le canton.
Il a donné en quelques mots et avec humour le rôle du conseil général « à part de distribuer des dictionnaires », l'entretien des collèges, des routes, l'aide aux personnes en difficultés, les centres de secours etc..
Puis avant de donner son ouvrage à chacun le conseiller général rappelle l'utilité d'un dictionnaire « On l'utilise toute la vie, un « t », deux « t », l'orthographe les synonymes, j'en ai un sur mon bureau, je le consulte fréquemment » confie-t-il. Et il recommande « d'en prendre soin et de bien l'entretenir pour le garder longtemps ».
Le principal qui connaît ses petites ouailles rappelle que « le dictionnaire reste à la maison », et «on vous les a distribués à 16 h 00 pour que vous le mettiez de suite dans votre cartable et le rapportiez chez vous».
Puis à l'appel de leur nom les 105 jeunes élèves sont venus chercher leur dictionnaire.
En préambule du conseil et en off, (la presse n’était pas conviée), les conseillers municipaux ont découvert le nouveau site internet de la Baule, il sera opérationnel dans les prochains jours.
Ils vont adopter à l’unanimité tous les dossiers présentés comme cette demande de classement de la ville en station touristique. Ce qui peut prêter, de prime abord, à sourire, mais, il s’agit simplement de s’inscrire dans la nouvelle classification en vigueur, la première publication datait de 1924.
Le projet de réaménagement de la ZAC Victoire avancerait-il ? En tout cas, les élus en ont une nouvelle fois débattu, devant une demande de permis de construire du promoteur concernant l’îlot 1 pour y bâtir 6 000 m2 de logements.
Ce programme date de 2005 et l’on sait que sa réalisation est loin d’être achevée, ce qui a fait intervenir Erwan Lemoigne (PS) : « à quelques mois de la fin de la convention, nous dénonçons la méthode de Nexity qui n’a pas rempli ses obligations vis-à-vis de la commune, notamment les 63 logements sociaux ». Et de poser la question de l’avenir de cette convention qui se termine en 2013.
Réponse, « Il va y avoir une convention de sortie de Zac qui permettra de finir de construire ce qui est en cours, ensuite, nous pourrons réviser le projet ». Yves Métaireau précise : « Nous allons mettre au point une convention sur les trois îlots dont Nexity est propriétaire et sur les nouveaux ; par exemple, sur l’îlot trois, la possibilité de réaliser des logements sociaux pour des séniors ». Sur l’îlot six, la aussi, changement de cap, cet immeuble prévu pour des bureaux sera finalement à destination de logements dont 50 % de logements sociaux.
Yves Métaireau jugeant la loi, imposant un quota de logements sociaux, « très pénalisante pour la ville de la Baule », ce qui fait dire à Erwan Lemoigne : « On ne peut pas dire que vous l’avez respectée ».
« Si vous voulez plomber le budget de la ville de la Baule, vous n’avez qu’à le faire, vous faire élire, ce que sera sans doute difficile et à ce moment-là, vous respecterez la loi SRU de votre gouvernement. On respectera la loi, si on est obligé de le faire, nous sommes Républicains, on le fera. Mais, ce sont des seuils (25 %) pratiquement inatteignables, vous en convenez aussi ».
On vote ensuite, avec plus de calme, des demandes de subventions pour la création de six logements d’urgence « Villa Spéranza », pour le fonctionnement de l’aire de grand rassemblement des gens du voyage, pour la restauration d’objets classés de l’église d’Escoublac et un fonds de concours pour les villas Boesch.
Ce projet d’importance consiste en une réhabilitation de ces villas pour les transformer en résidence d’artistes et lieu d’exposition (1 268 000 euros). Ouverture prévue en juin 2013.
On va aussi délibérer favorablement sur une demande de subvention concernant le financement de matériel de PV électronique, ce qui fera dire à l’opposition qu’il s’agit d’une déshumanisation des rapports entre la population et la police municipale.
L’adjoint à la sécurité, Philippe Langlois, rappelle que les PV ont diminué de 50 % en 10 ans ; mais qu’il restera intransigeant sur les stationnements gênants et les places réservées aux handicapés. Yves Métaireau signalant de son côté une hausse des cambriolages de 39 % cet été.
On va adopter le règlement intérieur du complexe sportif Burban et baptiser le centre de stages sportifs « Centre de stages Jean Maurel ». Nantais et Baulois de cœur, ce navigateur et sportif avait notamment remporté la transat Jacques Vabre en 1995, il était depuis 2005 responsable de la route du rhum, il est décédé à 51 ans et a été inhumé en juin à la Baule.
Puis, on vote pour des travaux, on va « ouvrir » l’avenue des Ondines pour des remplacements de canalisation et puis, sans débat, il a eu lieu en amont, l’attribution des 17 lots du chantier de la réhabilitation d’Atlantia ; le début des travaux est prévu le 10 décembre prochain.
Moins spectaculaire, mais tellement indispensable, les élus votent la remise du marché de nettoyage des sanitaires automatiques de la ville. Onze nouvelles implantations devraient voir le jour, ce que portera à 22 le nombre de cabinets publics sur la ville, avec un accès gratuit et aux normes pour les personnes à mobilité réduite.
On note encore la meilleure santé financière du cinéma le Gulf Stream (géré par une SEM dont la Ville est majoritaire) ; le chiffre d’affaires a progressé de 12 % en 2011 ; les fauteuils et les moquettes des cinq salles vont être changés.
Enfin dans les questions diverses, l’opposition s’est interrogée sur les travaux de rehaussement des berges de l’étier, liés à la tempête Xynthia. « Nous avons déjà investi 400 000 euros, on ne peut rien faire de plus sans l’accord de l’État », de nouvelles réunions sont prévues.
Enfin, Erwan Lemoigne est revenu sur le Night & Bay demandant des précisions sur le coût de l’événement, réponse de Pierre Sastre : « On est dans les budgets prévus ». Mais, il ne s'est pas trop étalé sur les retombées, évoquant néanmoins l’écho positif sur les réseaux sociaux et regrettant le manque de coordination avec les deux autres communes de la baie.
Prochain conseil le 16 novembre avec le débat d’orientations budgétaires 2013.
La formalité d’approbation des comptes administratifs de la commune et l’affectation des résultats de l’exercice 2011 effectuées, (abstention du groupe PS), le conseil a voté son budget supplémentaire (15 millions d’euros). Cinq voix contre et une abstention.
Yves Métaireau a rappelé : « La bonne santé financière de la Ville » et la vigilance à maintenir en matière d’emprunt : « Il ne faut pas souscrire d’emprunt, si on n’en a pas besoin », une vraie lapalissade.
Erwan Lemoigne, au nom du groupe de l’opposition a critiqué la politique en matière d’acquisition foncière : « Vous avez fait le choix de réduire la voilure ». Réponse de l’adjoint Roger Parent : « La Ville a fait 2 275 000 euros d’acquisition en 2011 dont 60 % pour du logement social, sans compter le bâtiment des pensions ».
Le point suivant à fait l’objet d’un long débat, il concerne le renouvellement de la PSD (délégation de service public) de la restauration municipale qui arrive à terme en 2013. Anne Boyé monte au créneau : « Nous trouvons dommage que vous ayez évacué le principe d’une régie municipale. Nous proposons une vraie réflexion et une étude sur cette possibilité, beaucoup de villes de gauche fonctionnent en régie et cela marche très bien ».
Réponse du maire : « Il n’y a pas de droite ou de gauche là-dedans. Je ne suis pas hostile à une régie, mais il faudrait tout organiser de A à Z. Je ne suis pas sûr que la commune serait aussi bien placée en matière d’achats alimentaires qu’une centrale comme c’est le cas actuellement et puis, nous avons tellement d’autres choses à faire ».
Autre mini-débat sur la demande d’avenant du groupe Barrière qui veut mettre en place des espaces marchands à l’intérieur du casino. Le groupe entend ainsi diversifier son offre dans une conjoncture pas très favorable. Il s’engagerait à ne proposer que des produits griffés ou autres qui n’entreraient pas en concurrence avec la galerie marchande. Erwan Lemoigne émet des doutes à ce sujet et il rajoute : « La stratégie du groupe est assez floue ».
Pour Yves Métaireau : « Cela ne va pas changer grand-chose, leur chiffre d’affaires est en berne et je ne veux pas les pénaliser davantage ».
Une partie de la réserve parlementaire est affectée à l’association « Le chemin fantastique » pour la création d’une « halte répit » baptisé la Récré fantastique. Cette structure permet de recevoir des enfants atteints d’autisme et de troubles du comportement de façon ponctuelle. Un local communal sera aménagé en conséquence. (Travaux et mobilier pour 24 110 euros), l’association versera un loyer de 350 euros.
Boutade d’Erwan Lemoigne : « Je remarque que pour une fois, les fonds parlementaires sont attribués d’une façon claire ». Réponse de Gatien Meunier : « Les attributions sont toujours transparentes ».
Le conseil vote ensuite une charte de recommandation environnementale avec les exploitants de réseau de communication, des dossiers techniques comme un processus de déclarations de terrains en état d’abandon ; des parcelles situées sur le futur secteur de Joliot Curie ce qui fera blaguer Erwan Lemoigne : « C’est une acquisition foncière peu onéreuse ».
On fait état justement des acquisitions foncières 2011 avant de s’intéresser aux travaux de réhabilitation de la salle des sports des Salines qui va subir plus qu’un profond lifting puisque : « On refait tout » dit Roger Parent. Coût de l’opération 3 868 000 euros, livraison juin 2014.
Le projet de réalisation d’un cimetière paysager est ressorti des cartons, raison essentielle, les ossuaires sont pleins. La majorité veut donc relancer au plus vite ce dossier et morceler les phases de travaux envisagés en 2002.
Gérard Denoyelle monte au créneau : « C’est un dossier vieux de 10 ans, il faut le revoir en totalité, les pratiques funéraires ont évolué ». Et puis : « Cette démarche est contraire à l’esprit du PLU (qui s’appliquera le premier janvier 2013). C’est un dossier que vous voulez imposer et passer en force sur la base du COS* actuel. Le principe de scinder le projet en plusieurs phases doit être largement amendé ».
Pour Jean-Pierre Savary (MoDem) : « La refonte du projet est nécessaire avec un financement en phase, je pense qu’on a le temps et qu’on est en train de mettre la charrue avant les bœufs ».
Réponse : « Les quatre ossuaires sont pleins et on a dû en faire des provisoires. Nous recevons une quarantaine de reliquaires par an et il faut absolument démarrer l’ossuaire et les travaux s’enchaîneront par la suite. Nous n’avons qu’une capacité de places de deux ans alors que légalement, il faut avoir cinq ans d’avance ». Six votes contre.
On en termine avec des avenants de travaux dans les écoles et des modifications du tableau des effectifs.
Prochain conseil municipal le 7 septembre.
*COS : Coefficient d’occupation des sols
"La Commission vétérinaire du comité d’organisation du Jumping de La Baule et la FEI ont constamment contrôlé les chevaux sur l’événement suite à un cas confirmé de grippe équine concernant un cheval qui a concouru au CSI du Touquet la semaine dernière.
Un test PCR (Réaction en Chaîne par Polymérase), un prélèvement nasal extrêmement sensible, a été effectué pour détecter les infections virales. Le test PCR détecte des traces du virus grippal mais il n’indique pas que le virus est actif ou inactif, ou en mesure de provoquer la maladie, ou qu'un cheval représente un risque pour les autres. La grippe équine est généralement détectée dans le monde entier avec ce type de test pratiqué sur des chevaux sains.
Des tests PCR préventifs effectués sur quelques chevaux présents à La Baule se sont révélés positifs pour deux chevaux. Aucun des chevaux présents à La Baule, y compris les deux chevaux positifs, ne montrent de signes de fièvre ou de quelconques symptômes de la maladie.
Afin de minimiser un risque déjà faible, le Comité organisateur du Jumping International de La Baule, en accord avec la FEI, a exclu les deux chevaux positifs du stade François-André, ainsi que quatre autres chevaux qui ont été soignés par les mêmes grooms. De plus, tous les autres chevaux de la même écurie ont été déplacés dans des boxes d’isolement séparés du terrain de compétition.
« Il n'y a aucun cheval malade à La Baule, et les chevaux testés positifs au PCR n’ont montré aucun symptôme », a déclaré Graeme COOKE, Directeur Vétérinaire à la FEI. « Ces mesures, qui pourraient être considérées comme étant excessives, ont été mises en place après consultation de toutes les parties concernées pour assurer la santé à tous les chevaux présents à La Baule. »
« Nous avons été en rapports constants avec un expert de la grippe équipe de l’Organisation Mondiale de la Santé Animale, qui a totalement approuvé les mesures qui ont été prises. Tous les chevaux engagés dans les compétitions FEI doivent se soumettre à une politique de vaccination stricte et avoir été vaccinés dans les six derniers mois. Ceci réduit le risque possible sous toutes les formes. La grippe équine n'est pas un virus exotique, il est endémique dans la plupart des parties du monde. »
En collaboration avec la Commission vétérinaire du Comité organisateur du Jumping International de La Baule, la FEI continue de surveiller la situation. Le Département Vétérinaire de la FEI a également publié des directives explicatives aux concurrents et à leur entourage.
Le programme des compétitions du Jumping International de La Baule demeure inchangé, avec la première épreuve de demain à 10h35.
Note à l’attention des rédacteurs :
Les protocoles FEI de vaccination pour la grippe équine, approuvés par l’Organisation Mondiale de la Santé Animale, sont plus contraignants que la plupart. Il est exigé que les chevaux FEI soient vaccinés dans les six mois qui précèdent la compétition, tandis que beaucoup de réglementations exigent seulement une vaccination annuelle."
Contrôles, verbalisations sur la route et on constate toujours les mêmes facteurs déclenchant : alcool, vitesse, mépris pour les règles de circulation.
Cela en fait réagir certains, comme Dominique Bristot et Patrick Brouxel qui ont décidé de mettre en place des ateliers de sécurité routière à la MJC de la Baule. Les deux hommes sont agréés par la préfecture qui subventionne cette opération de sensibilisation.
« Nous ne sommes, ni ne voulons être une auto-école, nous sommes là pour faire prendre conscience aux personnes ce qu’est la route, la circulation et le partage nécessaire entre les usagers dans le respect des règles ».
Durant ces stages, on effectuera une mise en situation concrète, par exemple, placer un automobiliste dans la peau d’un conducteur de deux roues pour appréhender et visualiser son comportement dans la circulation.
Une autre idée est de mettre en relation les usagers en face de leurs responsabilités. Avoir passé son permis en 1950 mérite sans doute une réactualisation de ses données, ou de son « savoir », comme la signalétique.
Pour les ados, lâchés sur leurs scooters (normalement non débridés), ne pas rouler en tongs et T-shirt en slalomant entre les voitures.
Pour les seniors, avoir conscience de ses limites et de ses propres capacités de perception.
Apprendre à connaître ses limites au volant
C’est le dernier bilan pour le département de Loire-Atlantique, dont 11 sur la Presqu’île guérandaise. La liste des accidents est lourde et affligeante.
Dans tous les cas de figures, « Il faut agir en citoyen responsable » préconise Dominique Bristot. Vaste programme qui va se décliner sous forme d’ateliers.
Plusieurs sessions sont programmées avec pour thème : Le code de la route n’a plus de secret pour moi sous forme de quiz et Apprendre à connaître ses limites au volant .
Le message : « Voyager, c’est aller vers l’autre, aller vers l’autre, c’est y arriver ».
Premier atelier le 16 mai.
Pratique :
Dates et horaires des ateliers : www.mjclabaule.fr
Tél. : 02 40 60 37 15
www.securité-pour-tous.com
www.preventionroutiere.asso.fr
Avant toute chose, le conseil rend hommage à René Pasquier, la mémoire de l’ancien président de la société des courses sera perpétuée avec la pose de deux plaques commémoratives au stade François André, la tribune officielle portera désormais son nom.
Déjà présentée en réunion publique voir : http://www.labaule-infos.net/l-avap-n-attire-pas-la-foule-23-43-705.html, *L’aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine a reçu un accueil favorable dans le registre des concertations. Le débat est encore une fois revenu sur le respect de la réglementation concernant les clôtures et le constat d’un certain flou concernant les antennes de TV. Avec cette question d’Erwan Lemoigne, un petit sourire aux lèvres « Et pour les éoliennes ? ». « Elles sont interdites sur le territoire de l’AVAP ».
Revenant sur les clôtures, afin de ne pas être taxé de trop d’indulgence, Yves Métaireau souhaite que des exemples soient faits, même, si en la matière de police, la décision revient au Préfet.
Il en a suscité des questions, des interrogations, des débats, des réunions publiques, des concertations ! Enfin, trois ans après son lancement, la Ville voit le bout de la procédure. Voir : http://www.labaule-infos.net/le-plu-s-expose-a-atlantia-23-43-676.html
Roger Parent, adjoint à l’urbanisme en a rappelé les enjeux, notamment pour le volet urbain avec la création à terme de 1 800 logements dont 30% de logements sociaux en espérant ainsi : « Attirer les jeunes pour inverser le solde naturel négatif de La Baule ». Ce qui fait réagir Gérard Denoyelle : « On est encore loin des 20% et on ne les atteindra peut-être jamais ».
D’une façon plus générale, l’opposition estime que cette consultation a été menée à la « hussarde ». « Il y a 17 pièces, comme les zones humides ou la gestion des déchets qui n’ont pas été présentées en réunion publique ».
Réponse : « Il s’agit d’amendements, elles n’entrent pas dans la concertation. Le document est explicatif, il retrace exactement le travail réalisé ».
Erwan Lemoigne considère : « Qu’il s’agit plus d’une justification que d’une concertation ». Ce à quoi Yves Métaireau rétorque : « Nous ne pouvions pas repousser éternellement un tel document, j’estime que cette concertation a été exemplaire, c’est une vraie vision d’avenir ».
Et puis, toujours en terme de logement social : « Il ne faut pas construire pour construire, se pose aussi la question de savoir si l’offre correspond bien à la demande » déclare Françoise Haudebourg, en charge de l’action sociale et de l’habitat.
De son coté Jean-Pierre Savary : « il faudrait aller plus loin en terme de développement dans la vie des quartiers et que l’on n'a pas assez pris en compte le problème des transports collectifs ».
Sur ce dernier point, Yves Métaireau de répondre que la compétence n’est pas municipale, mais dépend du syndicat mixte des transports.
L’opposition s’abstient sur le vote qui fixe donc le PLU de la Baule. Une enquête publique consultative se déroulera cet été.
Dans la suite logique des présentations arrivent le vote d’approbation de zonage des eaux pluviales dont l’enquête publique sera conjointe à l’AVAP et au PLU.
Il s’agit de définir les zones où des mesures doivent être prises pour limiter l’imperméabilisation des sols, assurer la maîtrise du débit des eaux pluviales et de ruissellement, enfin de pointer les endroits nécessitant des installations de collecte, de stockage ou de traitements éventuels.
Après avoir décidé de revendre un terrain à une entreprise de menuiserie qui désire étendre son activité, les conseillers se sont penchés sur l’autorisation donnée à Saint-André-des-eaux, sur sa demande, de déposer un permis d’aménager pour réaliser un agrandissement de l’aire d’accueil à Truchat. Cela vaut une nouvelle question d’Erwann Lemoigne : « Cela est-il compatible avec la loi littorale ? ». Bonne question dont la réponse semble rester un peu dans le flou artistique au niveau de la législation. Cinq abstentions.
La gestion de cette aire d’accueil revient un peu plus tard dans les débats avec un changement de gérant qui ne semble pas satisfaire tout le monde, un sujet toujours sensible. Ainsi, la gestion de ce marché signé fera l’objet d’attentions particulières et sera réexaminée l’an prochain.
La Ville consent une garantie de quatreemprunts à Espace domicile pour la création de 28 logements sociaux (Villa Canopée), vote une augmentation de 3,5 % des tarifs du centre équestre, signe un partenariat avec le CPIE et des subventions à des associations comme le festival de jazz ou à Atlantia pour l’organisation du salon des livres.
Le vote d’une aide de 2 000 euros à l’aéroclub de la Côte d’Amour pour aider à l’achat d’un silencieux pour l’un des appareils va faire réagir. Dès l’an prochain, les six appareils du club devraient recevoir cet équipement (5 500 euros par échappement). Cela devrait soulager l’association Arabesc qui se bat contre les nuisances sonores des engins volants. Relire : http://www.labaule-infos.net/arabesc-reste-motivee-contre-les-nuisances-sonores-de-l-aerodrome-23-43-625.html
Notons enfin, la vente aux enchères de mobiliers et de bureaux de la mairie, plus de 200 pièces, via des sites spécialisés en ligne. Les objets non vendus seront donnés à des associations caritatives.
Prochain conseil : le 22 juin
500 plants d’arbres (épineux et feuillus) seront distribués, pour cette 22e édition ; de très jeunes plants pour privilégier leur bonne implantation dans les sols. Six essences d’arbres ont été choisies cette année : trois épineux (pin maritime, pin laricio et pin noir d’Autriche) et trois feuillus (érable champêtre, tilleul à petites feuilles et chêne-liège). Cette initiative ne s’adresse qu’aux résidents de La Baule.
La semaine de l’arbre ouvre ses portes durant la semaine de vacances commune des Baulois et des Parisiens. « Cette date a été choisie parce que la moitié des habitations bauloises sont des résidences secondaires » déclarait Marc Bréhat, directeur des espaces verts. La plupart des pins seront plantés sur des jardins privés, il faut donc que la population ciblée par cette action soit présente.
Les nombreux pins faisant la particularité de la ville arrivent en fin de vie « la plupart des pins ont entre 100 et 150 ans. Cette initiative a été prise pour renouveler la végétation qui fait de la ville de La Baule un lieu spécial » continuait Marc Bréhat. Effectivement, que serait La Baule-les-Pins sans ses emblématiques pins ? Les personnes intéressées pourront bénéficier des conseils des agents du service Espaces verts. De plus, différentes essences sont distribuées pour favoriser la biodiversité.
La plupart des consommateurs sont des habitués et ne viennent pas pour la première fois. Certains habitent à la Baule à l’année, d’autres ne sont là que pour les vacances, mais tous viennent chercher un petit arbre à planter dans leur jardin. « Sans cette action, nous ne serions probablement pas allés acheter d’arbre » déclarait une consommatrice. En effet, bien que cette action soit globalement appréciée par les résidents de La Baule, la plupart n’auraient pas pris l’initiative de reverdir leur jardin.
Malheureusement, cette action commence à s’essouffler, et de nouvelles idées ont du mal à voir le jour.
Dans la routine bien installée du vote, la mairie tient à communiquer sur plusieurs changements de bureaux. La ville a suivi les préconisations ministérielles afin d’équilibrer le nombre de votants dans chaque bureau (soit environ 1 000 par bureau). L’information est dans le bulletin municipal et des courriers ont été envoyés aux électeurs concernés, mais le maire, Yves Métaireau, tient à faire « une piqûre de rappel aux électeurs Baulois. Ils sont 2 500 à avoir changé de bureau ».
Sur les 17 000 habitants de La Baule, 14 973 sont électeurs. 7 000 à 8 000 sont des habitants à l’année et le reste des résidents secondaires habitant la ville depuis au moins 5 ans. Depuis les cantonales en 2011, 173 nouveaux jeunes se sont inscrits sur les listes électorales Bauloises. « Parmi eux environ 1 000 votent à La Baule, mais c’est difficile de le savoir exactement », précise le maire. Dans les 5 bureaux où il y a eu des changements, le nombre de secrétaires va être doublé : l’un fera son travail habituel, l’autre s’occupera de l’accueil et de la vérification des cartes électorales des Baulois dès l’entrée.
Création du bureau 15. C’est le 15e sur la liste, situé 56 avenue Bertho à la Maison d’Escoublac.
Déménagement des bureaux 2, 8 et 13. Quitte à faire un peu de ménage, autant faire la poussière partout. « Nous en avons profité pour transférer plusieurs bureaux de vote situés dans des écoles dans d’autres lieux », explique Henriette Serventon, adjointe à l’état civil, les relations avec les usagers et aux moyens de l’administration municipale. « Nous essayons au maximum de ne plus mettre les bureaux de vote dans les écoles », ajoute Yves Métaireau. Il n’en reste d’ailleurs que trois : l’école des Érables, l’école Paul Minot et l’école primaire du Guézy.
Le bureau 2 va donc être installé salle de la rotonde, à l’arrière de la bibliothèque Henri Queffélec (16 avenue des Ondines) au lieu de l’école Tanchoux.
Le bureau 8 est transféré de l’école maternelle d’Escoublac au complexe sportif Alain Burban (7 avenue du Bois-Robin).
Le bureau 13 passe de l’école maternelle du Guézy à la Maison du Guézy (avenue du Parc Lassalle).
Changement d’adresse pour le bureau 12. Il est toujours situé à l’école primaire du Guézy, mais l’entrée se fera 32 bis avenue des Mimosas et non avenue Saint-Georges comme ça se faisait avant. « L’accès y est plus facile pour les personnes à mobilité réduite et il y a un parking », souligne Henriette Serventon.
Informations pratiques et carte interactive des bureaux de vote ici : http://www.mairie-labaule.fr/la_baule/menu_haut_2/actualites/reorganisation_des_bureaux_de_vote
La loi Grenelle II a requalifié le dispositif dit ZPPAUP * en AVAP. Il doit être mis en place progressivement dans les communes de France et de Navarre. On ne change pas une équipe qui gagne ou presque, de quoi s’agit-il ?
Les principes fondamentaux ne changent pas ; comme son nom l’indique, cet outil doit permettre de protéger au mieux le patrimoine en fixant des barrières pour éviter de faire n’importe quoi, n’importe où et n’importe comment.
Ces principes évoluent grâce à L’AVAP, permettant d’affiner certains points de détails ou d’importance et de poser de nouvelles règles spécifiques relatives à l’urbanisme, l’environnement et l’écologie. Pour les amateurs, le règlement entier est en ligne sur le site de la mairie de la Baule (73 pages…)
La Ville de la Baule s’est engagée dans ce schéma, parallèlement à l’élaboration du plan local d’urbanisme qui sera soumis cet été à une enquête d’utilité publique réglementaire ; l’AVAP est une servitude d’utilité publique qui s’impose au PLU.
Globalement, le périmètre concerné est inchangé, il englobe le front de mer et le quartier des villas. L’AVAP vise à préserver la qualité architecturale urbaine et paysagère de la Baule.
Les éléments du patrimoine sont classés par catégories, comme les fameuses villas remarquables (Villa Regina, par exemple), vient ensuite le patrimoine « intéressant » comme les pavillons balnéaires et des constructions sans prescription de conservation, qui peuvent être démolies.
Mis également sous protection, les espaces boisés, les jardins, voire même certains alignements d’arbres, comme sur le remblai. Certains espaces urbains ont aussi été identifiés comme « remarquables », comme les places des Dryades et des Palmiers ou l’Esplanade Benoit. Montrées du doigt, lors de cette réunion, les clôtures qui doivent rester en cohérence avec l’harmonie générale, ce qui ne semble pas toujours être le cas.
L’AVAP s’inscrit enfin dans le cadre du développement durable, ainsi, sont également pris en compte dorénavant, des règles définissant les conditions d’intégration des dispositifs d’économies d’énergies (isolation…) et de production d’énergies renouvelables (panneaux solaires, par exemple).
AVAP : Aire de mise en Valeur de l'Architecture et du Patrimoine.
ZPPAUP : Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager.
Pratique :
Les plans et le règlement complet de l’AVAP : http://www.mairie-labaule.fr
Pour cette huitième édition organisée en collaboration avec les comités des fêtes du Guézy, d'Escoublac et de la Baule rien n'a été laissé au hasard. Les responsables de l'Office de tourisme ont préparé avec le plus grand soin, cette matinée festive et ô combien prisée des enfants. « En recomptant, les boîtes de chocolat, on s'est aperçu que nous avions 39 500 oeufs. Comme nous avions annoncé le chiffre de 40 000, nous nous sommes empressés d'acheter quelques boîtes supplémentaires afin de satisfaire les enfants » souligne Damien Dejoie directeur de l'office de tourisme. Dès l'ouverture des grilles du parc, les enfants accompagnés des parents ou grands-parents se sont précipités vers les espaces réservés aux petits et aux plus grands. Cette chasse aux oeufs a été menée tambour-battant , c'est peu dire.. En effet, en moins de vingt minutes, la cueillette a été effectuée sous l'oeil avisé de Lydia Deturnmeny présidente de l'Office de tourisme visiblement surprise par l'engouement sans cesse croissant de cet événement : « Le flux des arrivées a été continu et on peut dire que nous sommes victimes de notre succès. Cela dit, tout s'est bien passé, et on constate que les gens sont respectueux les uns des autres. Certains sont d'ailleurs venus nous remercier en repartant ». Quant à Joël Laplacette présentateur de l'événement, il n'a pas hésité à faire la promotion de ce rendez-vous pascal : « C'est la plus grande chasse aux oeufs de France ! ».
Quant à ceux qui sont arrivés après 11 heures et on vu les autres repartir avec les paniers pleins, ils n'ont pas été lésés. Les organisateurs ayant prévu le coup, quelques boîtes restées en réserve ont pu être distribuées aux retardataires. Bref, tous les enfants sont repartis avec plein de bonheur dans les yeux et plein d'oeufs en chocolat dans les poches. Quant aux parents, ils apprécient également ce moment de détente, même si pour certains, la chasse aux oeufs s'est transformée en une battue aux enfants égarés. Cela dit plus de peur que de mal et tout est rentré dans l'ordre pour la plus grande joie de tous et toutes.
Cette version numérique, sorte de contravention nouvelle génération se base sur le même principe que le PV manuel, il englobe les quatre premières classes d’infraction au code de route, allant de téléphoner en conduisant à circuler sans carte grise.
Le matériel n’est pas nouveau, il équipe déjà la gendarmerie nationale, ce boîtier permet de saisir des contraventions, notamment pour des automobilistes mal garés ou faisant l’objet d’un dépassement sur un emplacement payant.
« L’objectif n’est pas de plus verbaliser », rassure Philippe Langlois, adjoint à la sécurité et à la circulation. « D’ailleurs, sur les 1 555 places de stationnement payant à La Baule, les PV dressés par les fonctionnaires de la police municipale ne sont que de 4 000 par an ».
Le ratio est de 2,57 procès verbaux par place de parking. En comparaison, sur une strate de population identique, en région parisienne, on arrive à 12 à 15 PV par an et par place, on passe entre 20 à 40 PV pour d’autres communes à vocation saisonnière (de même importance que la Baule) qui voient leurs populations multipliées par 6 l’été.
Pour Philippe Langlois : « le PVE permet de diminuer le temps des tâches administratives de nos fonctionnaires ». Et puis : « Les erreurs de calligraphies sont très fortement diminuées et l’appareil géo-localise l’endroit de la saisie »
Enfin, lâche Philippe Langlois : « Cela ne permet pas l’indulgence » En d’autres termes, même si cette pratique semble révolue, il sera pratiquement impossible de faire « sauter une contredanse ». Cela n’empêche pas la contestation, elle reste toujours possible.
Un avertissement sera déposé sur les pare-brises pour néanmoins avertir les conducteurs qu’ils viennent d’être verbalisés.
Forcément, quelque part, le nouveau système va accélérer le délai de traitement des amendes envoyées au Centre National de traitement (Rennes) et va permettre un meilleur taux de recouvrement. En effet, le papillon arrivera par la poste dans un délai de huit jours après le relevé d’infraction.
Dans les mois qui viennent, les polices municipales des autres communes de la Presqu’île seront aussi dotées de ce type d’appareils. Il devrait se substituer à son ancêtre en papier dès octobre prochain.
La star du jour est ce bon vieux palais des congrès, inauguré par Jacques Chirac en 1987. L’enveloppe ne semble effrayer personne (11,6 millions d’euros) dont 30 à 35 % de subventions, explique Yves Métaireau. La fermeture pour travaux (15 mois) est programmée pour décembre 2012.
Les façades s’effritent et le toit prend l’eau. Il était donc urgent de ne plus attendre, on parle de « Pathologie et de rénovation lourde ». Cette enveloppe permet une mise en conformité au niveau sécurité/énergie/accessibilité, un relooking complet des façades et aussi des travaux d’agrandissement intra muros conséquent : extension de la salle de la Brière de 260 m2 et la rénovation de plusieurs espaces comme l’espace Korrigan, sur les trois étages du hall et d’une manière générale sur les parties ouvertes au public.
Côté opposition, on est d’accord sur le principe avec quelques remarques sur des parties traitées « antisismiques » et pas d’autres (Auditorium) et l’on titille sur des zones qui ne seraient toujours pas accessibles aux personnes à mobilité réduite (Auditorium). Erwan Lemoigne, questionne sur l’attractivité future du palais des congrès au regard des sommes engagées : « On peut se poser des questions sur le rapport bilan avantages/coûts par rapport à la facture ». Enfin, « Quelles sont les retombées réelles face à ce projet de rénovation ? ». Le groupe annonce s’abstenir, « Non pas sur l’objectif, mais sur les moyens mis en œuvre. Nous ne les considérons pas assez complets et satisfaisants par rapport au coût important du financement présenté ».
L’adjoint Pierre Sastre et aussi président d’Atlantia répond : « D’un côté, vous estimez que c’est très cher et de l’autre qu’il faudrait en faire plus. On s’est fixé une enveloppe budgétaire raisonnable dont une partie est imposée par la mise aux normes ». En ce qui concerne l’accès handicapé, « Il est possible dans l’auditorium par le premier étage ».
Sur les problèmes sismiques « tout a été parfaitement respecté» ; sur l’extension de la salle : « Nous allons avoir un outil complètement différent ». Enfin, sur la pertinence de la somme engagée et les retours sur investissements : « Si on voulait continuer à l’exploiter, la mise aux normes était indispensable et je n’ai jamais dit que cela allait doubler le nombre des congrès ». Pierre Sastre estimant que : « Nous allons avoir un outil performant avec des produits nouveaux que nous pourrons développer ».
Yves Métaireau rajoutant à l’opposition : « Vous ne nous donnez pas de solutions financières, qui nous permettraient d’engager la ville davantage ; il faut garder un outil commercial, d’activités économiques pour l’ensemble de notre économie touristique à la Baule ; disons que nous sommes modérément ambitieux ».
Restons dans le tourisme avec le changement de classement de l’office du tourisme qui passe de 5 étoiles à catégorie 1 (Nouvelle classification). On vote les taux d’imposition déjà évoqués lors du débat d’orientations (1,5 %) ce qui amène par exemple à une taxe d’habitation de 14,73 %.
L’adhésion de la ville au club des plus belles baies du monde est sujet à débat, un peu redondant sur le pourquoi du comment et revenant sur la légitimité de porter ce nom ; Yves Métaireau rappelle : « Que c’est la Baule qui a fait la démarche, c’est une opportunité pour nous devant la mondialisation touristique ». Alors, on fait un peu fi de certaines grimaces à l’Ouest (Le Pouliguen) et on s’apprête à partager généreusement le logo avec Pornichet « C’est l’intercommunalité de demain » glisse Yves Métaireau. Oui, mais ! « On cotise », pointe Erwan Lemoigne, « En réalité, il n’y a eu aucun événement porteur en 2011. Cela devrait changer puisque les Turcs viennent de prendre la présidente du club » contre Yves Métaireau.
Du coup, Pierre Sastre dévoile une partie de l’événementiel prévu cet été avec trois jours d’animations, autour de la voile avec un pique-nique géant, peut-être, un concert, un feu d’artifice et/ou une retraite aux flambeaux avec les écoliers. Ces derniers devraient participer un concours de dessin sur le thème « La plus belle baie du monde ». On entend qu’il serait bien que les deux autres communes mettent la main au porte-monnaie pour profiter du label.
Des votes de subventions, une garantie d’emprunt à Espace Domicile pour la création de logements sociaux (Opération le REV) de la Zac de la Victoire ; sujet qui semble fâcher tout le monde et qui ne sera pas évoqué. Vote aussi de la dissolution du SIVU des maisons de retraite La Baule/Pornichet dans le cadre du schéma de coordination intercommunal ; l’on octroie des lots de marchés sur des programmes de travaux sur les écoles et de la salle des sports des Salines, (56 marchés ont été attribués en 2011).
Et puis le bon mot de la soirée viendra d’un élu, après la signature d’une convention commune pour des missions de surveillance et de prévention pour les trois communes de la baie : « Il y aura un 4x4 qui circulera la nuit pour dissuader, tous phares allumés ». Ce qui est un peu logique et obligatoire par rapport au code de la route… ».
Le prochain conseil est fixé au 27 Avril.
À Atlantia, qui sera bientôt fermé pour 15 mois de travaux, le public (environ 120 personnes) est resté attentif devant le déroulé des explications de Véronique Bisson, responsable du cabinet d’études qui œuvre pour la bonne mise en place du Plan Local d’Urbanisme.
Reste que l’on ne peut pas faire ce que l’on veut et heureusement, le PLU est soumis à nombre de contraintes importantes comme la loi littoral qui interdit des constructions nouvelles hors des espaces déjà urbanisés. Mais aussi, d’autres, liées aux conséquences de la tempête Xynthia qui a modifié une partie du périmètre de la ville et entraîné du retard dans l’élaboration du PLU. Enfin, autre « entrave », la mise en œuvre d’un schéma directeur des eaux pluviales voulue par la Ville dans un secteur en partie urbanisée (Aux abords de l’étier) pour lesquelles des travaux de rehaussements des berges sont engagés.
Le PLU, ce document obligatoire, semble aux yeux d’Yves Métaireau plus souple et plus contraignant que le défunt POS qu’il va remplacer. Car : « Il définit des grands secteurs pour y créer et innover, mettre de l’originalité sur des réalisations propres à la mise en valeur de la Baule ».
Il est aussi plus contraignant avec des zones de protection, comme la pinède avec ses 4 000 villas remarquables classées et une réglementation sur leurs modifications, hauteur, couleur ou marge de recul.
Préserver l’espace agricole
Paradoxalement, Yves Métaireau parle d’une volonté municipale propre, mais aussi imposée par le Préfet de préserver l’espace agricole de la commune (Zone située de l’autre coté de la route bleue). « La tendance actuelle est de maintenir en activité, y compris dans des villes comme la nôtre qui n’a pas forcément et spontanément une activité agricole naturelle, des activités pérennes agricoles ».
Autre axe développé, les liaisons douces, très tendance, aujourd'hui pour désenclaver les quartiers excentrés comme celui du Guézy. Il existe actuellement 25 kilomètres de bandes cyclables, elles sont donc appelées à être renforcées ; pas facile avec une commune toute en longueur. Mais, reconnait Yves Métaireau « Il y a une vraie difficulté à faire communiquer entre eux les quartiers, les liaisons douces devraient permettre de diminuer ce sentiment d’isolement ».
On n’échappe pas à la « politique pour accueillir des jeunes actifs » et éviter « d’être montré du doigt systématiquement sur cette question des logements sociaux ». Certains dans la salle apprennent ainsi, que dans le cadre du schéma de cohérence territoriale, il a été décidé à l’intérieur de CapA de mettre en place une réglementation qui imposera désormais 30 % de logements sociaux sur les opérations groupées.
L’idée est bien sûr de rattraper le retard en la matière, une bagatelle de 1 200 logements sociaux par rapport à la loi SRU. La loi solidarité, renouvellement urbain impose 20 % de logements sociaux par rapport aux résidences principales (actuellement, le décompte est d’environ 650).
Ces grosses opérations d’urbanisation posées dans le PLU devraient permettre une augmentation de la population bauloise estimée à 1 800 résidents d’ici 15 ans. Elles concernent principalement le Guézy et Escoublac avec une petite partie sur le centre-ville comme la Zac de la Victoire qui déçoit Yves Métaireau : « Je vous l’avoue bien humblement, elle met beaucoup de temps à se terminer ». (Nous y reviendrons).
C’est bien sûr les actions proposées sur le centre-ville qui intéressent au premier chef l’assistance, comme le projet Prémare derrière la gare avec deux secteurs ouverts à l’urbanisation (80 logements) avec une dominante de bureaux et une valorisation de la Torre qui y serpente.
Autre projet, Avenue de Lattre avec un prolongement de l’Avenue Olivier Guichard et l’annonce de la réalisation aux Roches Rouges d’un complexe hôtel/thalasso/restaurant dont l’appel à projet est lancé. Il se situerait en face de l’aquabaule.
Une association de défense des riverains
S’en suit des questions et des interrogations du public. « Que va-t-il se passer pour les (200) maisons classées depuis Xynthia en zone à risques submersibles en cas de vente ou de succession ? » s’insurge un des propriétaires. Yves Métaireau ne peut que constater le dictat des services de l’Etat : « On nous a imposé des restrictions, nous sommes obligés de les appliquer ». Et l’idée est lancée de constituer une association de défense de riverains pour faire changer, ou en tout cas assouplir la réglementation en vigueur.
Autre intervention remarquée, celle de Mireille Bourdon (Europe Écologie les Verts) candidate aux dernières cantonales : « Votre projet sur Prémare n’a aucune cohérence au niveau de l’urbanisme (mixité entreprises et habitat), c’est une zone inondable polluée » ; puis, elle enchaîne une seconde question sur le traitement des algues vertes.
Elle reçoit une première réponse technique de la chargée d’études du PLU Véronique Bisson, visiblement énervée : « Vous parlez sans preuve et vous mélangez tout. Le projet a justement pour but d’améliorer les choses ».
Yves Métaireau, pas dupe répond aussi : « La question de Madame Bourdon est purement politique et tout le monde le sait. Ce quartier est une préoccupation de tout le monde, nous avons mis 1,2 million d’euros de travaux pour capter les eaux pluviales et nous allons créer deux bassins de rétention ».
Pour le traitement des algues vertes, Yves Métaireau rassure (?) l’intervenante en affirmant que des mesures seront prises au niveau de l’intercommunalité pour les traiter avec une plate-forme de compostage qui se situera « quelque part dans la Presqu’île ». Une structure qui ne pourra pas voir le jour avant deux à trois ans. D’ici là, les algues seront stockées sur des sites provisoires situés sur des zones éloignées de la population.
S’en suivra, comme pour une réunion de quartiers, des remarques sur le mauvais état de certaines avenues, des problèmes de circulation ou de clôtures de résidences particulières non réglementaires.
Pour complément, relire sujet : www.labaule-infos.net/plan-local-d-urbanisme-un-super-plu-essentiel-27-66-669.html).
Pratique :
Les documents du PLU, comme le plan de zonage, seront consultables en ligne sur le site www.mairie-labaule.fr et mis à disposition du public du 5 au 30 mars à la mairie et dans ses deux annexes pour y préciser des remarques sur des registres. Une enquête publique sera lancée pendant la saison estivale du 15 août au 15 septembre avant un vote en conseil municipal à la fin de l’année.
Cette mutualisation du personnel et des moyens se concrétise, dans la salle de repos autour d’un café. Toutes les pensées se tournent vers ce nouvel outil dont les premières esquisses datent de cinq ans. Il a aussi fallu digérer une bonne année de retard due à des fouilles archéologiques sur le site, une sorte d’ « effet papillon » pas vraiment apprécié à tous les niveaux.
Pour le capitaine Florence Dumais, arrivée en novembre 2009, qui a en charge le commandement des deux unités, il était grand temps de partir. « Tant d’un point de vue matériel avec des locaux vétustes que dans la gestion simultanée des deux casernes. Ma mission principale est d’assurer cette fusion entre les deux centres et que tout se passe bien ».
C’est le 6 mars prochain qu’est programmée la bascule informatique, les camions rouges de La Baule et de Guérande rejoindront leur nouvelle base d’affectation à cette date, grand moment en perspective. Le matériel « non opérationnel » sera transféré progressivement durant les semaines précédentes.
La nouvelle caserne s’étend sur plus de 3 000 m2 et comporte :
- une salle de sport avec musculation,
- 20 chambres pour les tours de garde,
- un garage pour 15 véhicules,
- un standard et un terrain de manœuvre permettant des entraînements.
Pas de dotations supplémentaires en prévision, le centre va néanmoins recevoir de nouveaux fourgons incendie dotés de tuyaux pliés en écheveau, plus rapides et pratiques en interventions. « Le SDIS * 44 est pionnier en la matière ». précise le capitaine Dumais.
Le centre de La Baule/Guérande est en outre spécialisé dans le sauvetage en mer côtier, avec une vingtaine d’agents formés,
les risques technologiques et possède un engin spécifique voué aux feux de forêt.
Avec l’augmentation des interventions - plus 4% en 2011 - le capitaine Dumais revient sur le personnel à sa disposition, l’estimant : « Un peu court en journée avec l’effectif professionnel dont je dispose ; mais pour l’instant, il n’est pas prévu d’augmentation ».
Cette fusion programmée va faire évoluer les habitudes pour les 120 pompiers de La Baule/ Guérande. Au sein de cet effectif, se trouvent 29 pompiers professionnels et trois officiers. Mais, La principale évolution concerne les pompiers guérandais. « Ça va changer leur changer la vie. Au lieu d’être d’astreinte à leur domicile, ils devront être en garde sur le site ». (Les gardes sont de 12h en semaine et 24h le week-end).
Le nouveau centre est situé à Kerquessaud, en lisière de la route bleue. Les interventions seront facilitées en se rapprochant de certains quartiers de Guérande et de La Baule, mais, forcément en s’éloignant d’autres, comme le centre-ville baulois. Que les habitants se rassurent, les délais d’intervention seront pratiquement les mêmes.
Cette belle unité de secours devrait susciter de nouvelles vocations, en tout cas, c’est l’espoir du Capitaine Dumais. « Il y a six ans, l’on comptait 50 pompiers volontaires à Guérande, aujourd’hui, une trentaine, cela comble à peine les départs à la retraite, en deux ans, le solde est de plus cinq pompiers ».
« La formation est longue, il est difficile de trouver des volontaires aujourd’hui ».
(Voir http://www.lepouliguen-infos.net/jsp-les-jeunes-et-studieux-pompiers-de-demain-25-52-481.html)
Reste un léger pincement au cœur, celui de quitter le centre-ville et le contact quotidien avec les Baulois, mais « l’on sera dans la nature », sourit Florence Dumais.
L’inauguration du centre de secours se déroulera le 3 avril ;
des journées portes ouvertes sont en prévision pour septembre/octobre 2012.
*SDIS : Service départemental d’incendie et de secours
Les automobilistes gravissant la côte du Pont de Beslon en prenant la route de Guérande ont pu le remarquer. Sur leur droite, depuis quelques jours, un engin de chantier aux crocs gourmands s’est attaqué à la destruction d’une importante villa. Son propriétaire a longuement négocié les conditions de préemption de son bien par la Ville. D’où un léger retard pour la réalisation de la 2e tranche de cet îlot n° 2. Le seul aujourd’hui à avoir fait l’objet d’une réalisation concrète. C’est inquiétant. Il n'est pas facile d’enchaîner l’avancement des différents îlots de ce projet conséquent et en constante évolution. L’aspect financier, et ses gros nuages freinent les ardeurs.
Le promoteur Nexity a pu livrer les 74 appartements de la 1re tranche fin 2011. Lors de la cérémonie traditionnelle compagnonnique en juin 2011, à la fin de gros oeuvre la pose d’un bouquet au point culminant du bâtiment, le constructeur Pascal Gougaud avait espéré très fort que le permis de construire se débloque rapidement avant qu’il ne soit contraint de plier le matériel pour revenir plus tard.
Cette fois les deux derniers bâtiments vont sortir de terre. « L’un est parallèle aux bâtiments existants. Il comprendra 47 appartements. Le second, en contrebas du pont, le long de la route de Guérande sera destiné à 18 logements sociaux. Le gros œuvre devrait débuter vers la mi-février et les terrassements en mars » se réjouit Pascal Gougaud.
Le conseil a travaillé sur le budget primitif ce vendredi (voir : http://www.labaule-infos.net/conseil-municipal-vote-du-budget-primitif-2012-23-48-633.html). Mais aussi sur 38 autres dossiers. En voici quelques-uns.
Les sujets sont parfois légers comme baptiser le conservatoire de musique (360 élèves) installé depuis septembre Allée Marguerite. Ce sera désormais l'« Espace Beethoven ».
Mais d'autres sont plus énervants comme les travaux provisoires du renforcement des berges du port de l’étier (voir http://www.labaule-infos.net/defendre-sans-attendre-23-43-595.html).Délégues au SIVU du port de LaBaule le Pouliguen.
Rappelons que le coût global de cette sécurisation est compris dans une fourchette de 500 à 700 000 € ; et ce pour pallier les travaux définitifs (financement d'État) en attente;ce qui escagasse toujours autant les élus.
Erwan Le Moigne (PS) en a profité pour lancer : « L’État s’est désengagé de ce dossier et nous a fait perdre deux ans ; l’on doit se débrouiller avec des aides du Département et de la Région. C’est grave, l’État promet et ne fait rien » ; Yves Métaireau répond par un « no comment ».
Les subventions aux associations sportives de l’OMS sont votées, le reliquat 2010 (54 814 € et le premier versement 2012 (41 354 €). L’association sportive et culturelle d’Escoublac fait l’objet d’une convention spécifique.
Notons une aide à la SNSM de 4 000 € pour aider à l’acquisition de la nouvelle vedette et un chèque de 4 170 dans le cadre de l’opération boules de Noël, la Chaîne de l’espoir.
Pour les associations subventionnées à hauteur de plus de 23 000 € ; une remarque d’Erwan Le Moigne concernant les 95 000 € au comité des fêtes « pour organiser la semaine de l’élégance », estimant que ce défilé de belles voitures semble un peu « bling bling ».
Réponse d’ Yves Métaireau « C’est une vieille tradition bauloise et puis sur cette somme, 60 000 € concernent le fonctionnement du comité des fêtes qui organise d’autres manifestations ».
Passons à la voile scolaire avec une aide de 5 000 € pour élèves de sixième de la commune, pour arriver sur le gros catalogue des tarifs municipaux qui augmentent selon les postes jusqu'à 3 %.
Gérard Denoyelle (opposition) monte au créneau pour défendre les commerçants du marché central : « Vous avez écrit, Monsieur le Maire (et de lire le courrier) que les tarifs d’abonnements seraient revus à la baisse ; vous ne respectez pas ce que vous avez écrit ».
« Votre combat est mesquin, vous prenez la défense du petit commerce, c’est génial », rétorque Yves Métaireau. « La collectivité finance à hauteur de 11 M € un nouveau marché et les 50 commerçants ne peuvent pas payer à eux tous 3 000 € pour l’année ! ».
Dans le cadre de l’élaboration du PLU, les élus entérinent la décision d’imposer 30% de logements sociaux dans toutes les nouvelles opérations de constructions sous forme de ZAC ou permis groupé et rajoutent 20% de logements en accession aidée (100 logements sociaux auraient vu le jour en 2011 sur la commune).
Restons dans l’habitat avec la reconduction d’une aide à l’accession à la propriété de 4 000 € soumise sous conditions (comme le critère d’âge de l'accédant par exemple : moins de 35 ans). Erwan Le Moigne estimant : « Vu la moyenne d’âge des Baulois, 35 ans paraît un peu jeune, ne pourrions-nous pas augmenter la fourchette jusque 40/45 ans ? ».
Réponse : «Ce n’est pas le seul critère d’attribution, l’âge a été fixé au niveau de Cap Atlantique».
Allez, on signe la convention commune/Caf pour le contrat enfance jeunesse, ce qui vaut cette remarque de Gérard Denoyelle : « Je note que les aides de la Caf diminuent régulièrement et que les règles d’applications changent ».
Des infos que l’on pourra (peut-être) lire en se procurant la presse dans un nouveau kiosque qui va s’implanter Avenue des lilas. Saluons, dans la rubrique carnet rose, la naissance de deux nouvelles voies qui ont le jour auprès des constructions de lotissements : L’Allée de la fuie* et l’Allée des blés d’or.
Les élus votent un volet de travaux pour la salle des Salines, attribuent les premiers lots du gros œuvre du marché couvert et des avenants à des travaux divers.
Le groupement des commandes sur le transfert de sable et le nivellement de la plage entre Pornichet et la Baule est reconduit ; en attendant le résultat de l’étude demandée du réengraissement du centre de la plage bauloise qui ne soulève aucun questionnement.
Restons sur la plage avec la mise en place de profils de baignade, visant à informer de la qualité des eaux. L’on apprend qu’en cas de danger bactériologique grave un pavillon violet pourrait être hissé dans l’une des plus belles baies du monde.
Enfin, la mairie qui édite sur du papier recyclé ses délibérations, est toujours solidaire des Papiers de l’espoir visant à collecter les papiers usagers, la collecte 2011 a permis de récolter 215 000 € (au plan national).
* fuie : petit colombier
La première pierre du programme Villa Canopée (avenue Marcel Rigaud) a été posée vendredi matin pendant les quelques minutes de temps clément entre deux averses. Qu’importe, le plus important était fait. Le projet fait partie d’un programme de requalification urbaine. Le site étant précédemment occupé par d’anciens bâtiments et entrepôts. « Même s’ils ont une histoire, ces bâtiments étaient en mauvais état. Ils n’étaient pas dignes de ce que nous voulons faire de La Baule », explique Yves Métaireau, maire de La Baule.
65 logements BBC* (certains accessibles aux personnes à mobilité réduite) vont être construits par le promoteur immobilier Cap Immocéan. 37 d’entre eux sont en accession à la propriété et les 28 autres sont des logements sociaux gérés par Espace Domicile. Les logements sociaux vont être répartis dans deux bâtiments avec ascenseurs, avec un parking semi-enterré. Parmi ces logements, seront disponibles 12 T2 d’environ 55 m2, 14 T3 d’environ 61m2 et 2 T4 d’environ 84 m2, les loyers mensuels seront compris entre 300 et 545 €. « Soit 203 logements construits depuis les années 70 à La Baule et 97 à l’étude, pour un total de 300 logements sociaux », se réjouit Michel Rolland, président d’Espace Domicile.
Au total, les 28 logements devraient coûter 3 402 220 € TTC. 71,5 % sont financés par des prêts aidés de la Caisse des dépôts et consignations, 15 % viennent des fonds propres d’Espace Domicile, 5 % d’une subvention de Cap Atlantique, 4 % d’une subvention du conseil général, 2,5 % d’une subvention de l’État et 2 % d’une subvention de Cil Atlantique. « Je suis heureux de voir se concrétiser cette opération qui a donné des sueurs froides avec la surenchère sur les terrains et le relogement des locataires. Nous allons poursuivre ce travail car je crois que La Baule peut encore se développer car nous attirons les touristes, mais aussi des résidents ! », conclut Yves Métaireau. Les travaux viennent de commencer pour une livraison lors du deuxième trimestre 2013, soit 15 mois de travaux.
*BBC bâtiment basse consommation (énergétique)
Généralement, Raymond Durandet n’est pas du genre à cacher ses sentiments. Quand il a quelque chose à dire, il le dit sans détours. Il envoie et ça « décolle ». En juillet dernier, il était « colère ». Mais il a atterri depuis. « En novembre dernier, nous avons eu une nouvelle réunion pour faire point avec ARABESC. Ce fut l’occasion de faire un point, de préciser nos projets et tenter de répondre aux revendications des riverains de l’aérodrome ». Comme un résident aux bords d’une ligne TGV se plaint du bruit des trains, le bruit des avions est le leitmotiv des riverains de l’aérodrome. Sauf que, l’aérodrome d’Escoublac était là bien avant eux. « Trop près du feu on se brûle ».
C’est ce que réclame ARABESC. « Nous n’y sommes pas opposés. Nous sommes toujours prêts à faire des efforts. Mais ils présentent une dangerosité car cela entraîne une perte de puissance des moteurs. Les nouveaux modèles semblent régler ce problème. Cependant, il faut que les riverains sachent que ces nouveaux silencieux ne sont efficaces qu’en palier. C'est-à-dire à une centaine de mètres d’altitude ».
Cela ne change donc rien au problème des riverains. De plus, le coût au niveau de l’investissement, l’ACCA possède sept avions, serait environ de 7 000 € à 8 000 € par avion. À cela, il faut ajouter les frais d’entretien qui approchent les 500 € toutes les 500 heures de vol. Raymond Durandet précise « Afin d’être conciliants, nous avons posé la question à la DGAC (Direction générale de l’aviation civile) et à la Fédération. Pour amortir les frais et à titre d’essai, nous allons monter un dossier de demande de subvention pour un seul silencieux. Il sera destiné à l’avion-école qui fait le plus de bruit. Cela est prévu à la fin de l’année 2012. Nous faisons des efforts .» D’ici là, les boules « Quiès » sont de mise.
Quoiqu’il fasse, le président Raymond Durandet semble résigné à des relations conflictuelles avec les riverains. L’ACCA a fait en sorte que ses avions répondent aux normes de la DGAC.
Il a respecté ses engagements au niveau de la charte de bonne conduite et du protocole de 2010. « Ce qui me gêne, c’est que Monsieur Chogon, président d’ARABESC, a déclaré que même si l’on répondait à leur demande de silencieux, eux ne le resteraient pas. Cela ne les empêcherait pas de revendiquer encore. À quoi bon essayer d’améliorer les choses ? Que faire de plus ? Dans la nouvelle génération des avions qui font moins de bruit, il n’existe que des modèles biplaces ; Nous ne pouvons pas les utiliser. Le sujet récurrent du bruit restera toujours d’actualité sauf, à utiliser des avions sans moteurs ».
Même pas des planeurs qu’il faut bien remorquer afin qu’ils décollent du sol.
La satisfaction de l’année a été la signature d’un protocole relatif aux hélicoptères avec la nouvelle société d’exploitation AEROSAIS. « Cette dernière nous a fait bénéficier d’une modification des circuits d’approche et de décollage. Les hélicos rejoignent au plus tôt l’axe de la route bleue, une zone bruyante, et soulagent ainsi en grande partie les riverains des nuisances sonores ». Les deux autres appareils privés ont aussi accepté ce protocole.
L’équipe d’ARABESC reçoit de nombreuses réclamations des riverains. La plupart concernent l’activité de l’école de pilotage de l’Aéro –club. « C’est la nuisance la plus pénible. Les passages répétés à très basse altitude avec des avions anciens très bruyants en sont la cause. Nous avons demandé l’étude pour le montage de silencieux ». La technicité sur ces matériels a beaucoup évolué. D’après ARABESC, les coûts sont devenus raisonnables.
« Nous avons trouvé un fabricant bien référencé dans le milieu de l’aviation. Le 25 novembre, une réunion avec la DGAC, l’Aéro-club et ARABESC, il a été décidé d’équiper, pour commencer l’appareil immatriculé F-BOQS. C’est le plus bruyant aux oreilles des riverains ». Si l’essai est concluant, les six autres avions du club du président Raymond Durandet pourraient être également équipés de silencieux. Pas dans un futur proche.
Par ailleurs, Alain Chogon a informé ses adhérents qu'ARABESC avait obtenu que les mentions « Aérodrome sensible au bruit » et Tours de piste interdits entre 12 h et 14 h et après 19 h » soient inscrites sur les cartes VAC utilisées par les pilotes venant à l’aérodrome baulois.
Depuis plusieurs années, le nombre de mouvements, un atterrissage ou un décollage, autour du tarmac reste stable. Il se situe aux environs 22 000 avec un rapport constant entre les visiteurs (9 000) et l’Aéro-club et les avions basés (13 000). En juillet et août, l’activité est multipliée par trois.
Qu’en sera-t-il de l’activité du petit aérodrome d’Escoublac, lorsque celui de Notre-Dame-des-Landes sera mis en service en 2017 ? Personne ou presque parmi les élus ou les associations ne semble convaincu d’un impact particulier.
Le président Alain Chogon terminait « Votre soutien, par le nombre important de cotisants, est et sera notre capacité à peser sur les décisions à venir. Nous notons des impatiences quant aux résultats obtenus. Notre action se situe dans le temps. Nous allons faire comprendre à nos élus que l’enclavement de cet aérodrome dans la zone urbaine de La Baule mobilisera de plus en plus de riverains ».
La grand-messe des fleurs a été célébrée à l’hôtel de ville par Philippe Gervot, maire adjoint du Guézy en charge de l’environnement devant une centaine de fidèles, adeptes de la binette et du transplantoir : « Nous sommes de bons élèves, puisque nous avons été récompensés par le jury national de l’arbre pour la qualité de notre patrimoine arboré, reçu les "4 fleurs" des villes fleuries en juillet dernier et la Marianne d’or ».
Toutes ces récompenses ne sont pas dues au hasard, a-t-il rajouté, mais à la mobilisation de l’équipe municipale et en particuliers au service des espaces verts.
Le prix de l’arbre va trouver une prolongation toute cette semaine avec une sensibilisation auprès des primaires de la ville et en point d’orgue, samedi prochain une journée d’animations à la maison de quartier du Guézy avec plusieurs associations - La Baule Environnement, les jardiniers de France, LPO(Ligue de protection des oiseaux). Des cours de cuisine avec des produits issus des arbres seront proposés et les deux chorales de La Baule viendront y chanter l’arbre.
Depuis février a été décidé un plan de désherbage « vert » sur la Baule, un engagement pour arriver à zéro phyto (produits phytosanitaires) en 2015. L’utilisation de pesticides a fortement diminué depuis quelques années, passant de 267 kg à 15 kg en 2011. Les pratiques ont donc changé avec l’introduction de traitements mécaniques ou naturels (eau chaude) contre les mauvaises graines. Notons également la mise en place de rues pilotes où les façades des maisons sont ensemencées de plantes vivaces (sur demande).
La commune adhère aussi à une démarche initiée par Cap Atlantique : La charte de l’habitat, (voir http://www.media-web.fr/mon-jardin-au-naturel-la-carene-propose-une-charte-de-l-habitant-78-77-460.html) un engagement à suivre sur plusieurs principes au choix comme, attirer les auxiliaires, observer son jardin, choisir des plantes locales, nourrir le sol, utiliser des amendements et des traitements naturels. Une démarche simple, sans grand engagement autre qu’un geste solidaire envers la nature.
Yves Métaireau, le maire de la Baule est aussi intervenu, rappelant aux fleuristes amateurs présents : « Combien vous vous dévouez pour participer à cette image de "ville jardin" qui nous vaut un certain nombre de félicitations et de récompenses ».
Sur la politique de l’arbre, Yves Métaireau annonce 75 000 arbres vivant à plein-temps sur la commune et la distribution effectuée de 25 000 plants d’arbres depuis 15 ans. Le maire de la Baule qui associe les jardiniers à ce qui va devenir le Saint Graal de la ville « La plus belle baie du monde ».
« J’entends quelquefois des critiques sur ce sujet, ce n’est pas mérité. Mais, bon sang, en France, est-ce qu’on aura un jour l’envie d’aider sa commune, de porter son département, sa région et son pays plutôt que de critiquer ? ».
« Les immeubles, ils sont là, c’est vrai, ce qu’il faut regarder c’est le site naturel de notre ville et ce que nous en faisons aujourd’hui. Je suis atterré de voir à chaque fois que l’on s’auto- flagelle, alors que l’on ne le mérite pas. Que les Chinois ou les Japonais aient ce titre, d’accord, c’est bien que ce type de récompense soit également français, cela fait plaisir ».
Yves Métaireau termine, galvanisant l’assistante ainsi « Jardiniers, vous êtes à nos côtés les artisans de cette image de la Baule, notre implication sert notre ville, montre combien vous y êtes attachés ».
Un vrai discours de « campagne ».
Jean-Pierre Adam, (maison avec jardin visible de la rue) ;
Marie-Thérèse Bistrot (Balcon ou terrasse sans jardin visible de la rue) ;
Martine Avenard (Maison ayant des possibilités limitées de fleurissement) ;
Jean-Marie Chapelon (Immeuble collectif) ;
Colixte Jouon (hôtel ou café) ;
Marie-Claire Du Gournay (fermes fleuries) (Manoir de Ker Allaud) (il n’y avait que deux participants) ;
Et dix coups de cœur du jury (personnes non inscrites).
Tous les participants sont repartis, plus motivés que jamais, avec des cadeaux, des bons de plantes à découvrir, des bons d’achats et pour les premiers, des lots de jardinage (sécateur, transplantoir et serpette à greffer).
Le centre de loisirs de l’association les Jongleurs de Notre-Dame (allée Marguerite) a laissé place à de nouveaux locaux pour le conservatoire municipal de musique. En effet, les locaux de l’avenue des ondines devenaient trop étroits avec leurs 300 m2 pour dix-sept disciplines instrumentales et environ 360 élèves. Le nouvel espace, nommé Beethoven en l’honneur d’un buste offert (anonymement) au conservatoire, fait 480 m2 et va accueillir huit disciplines (soit les percussions, les cordes, le synthé, le chant choral et la maîtrise de chant chorale) sur les dix-sept enseignées. Constitué d’une grande pièce de répétition offrant une bonne acoustique et d’une dizaine de classes et de salles de répétitions, l’espace Beethoven va rester en lien avec le bâtiment de l’avenue des ondines : une ouverture directe a été créée, permettant d’aller de l’un à l’autre en seulement sept minutes à pied. Les lieux sont utilisés depuis deux mois (les percussions, manquant de place avenue des ondines, s’y sont installées avant l’été dernier) et les travaux ne sont pas terminés. Il manque encore le fléchage (intérieur et extérieur, du mobilier et certaines pièces ne sont pas utilisables. qu’à cela ne tienne, les musiciens ne se laissent pas abattre et répètent quand même. Pour les inscriptions, il vaut mieux s'adresser avenue des ondines car ni le téléphone, ni Internet ne sont encore installés allée Marguerite.
Créée en 1964, La Maison des Jeunes et de la culture de la Baule bouillonne d’activités, lieu de contacts et d’échanges, elle développe des pratiques artistiques, sociales et sportives.
Dotée d’un budget de 700 000 € dont une subvention de la mairie de 192 000 €, elle génère 10 équivalents temps plein, soit 31 intervenants.
Pour sa directrice, Pascale Duvert : « Les personnes sont souvent déroutées par le fonctionnement de la MJC, parce qu’elle draine tous les âges de 3 à 90 ans. Les familles et les ados entrent tous par la même porte avec des approches de vie différentes. Il n’est pas toujours facile de faire se côtoyer toutes les générations, par exemple, le langage des ados peut "froisser" les plus anciens. Nous sommes donc dans une "maison" avec toute sa richesse et aussi, parfois ses petits désagréments ».
La question est de savoir où se cache les ados baulois ? Réponse de Pascale Duvert : « Avenue de Gaulle, il y a un mouvement dans cette avenue, on la monte et on la descend. Néanmoins, le samedi après midi, la MJC capte pas mal de jeunes, même s’il y a ceux qui ont envie de faire quelque chose et d’autres qui préfèrent tourner en scoot».
Le public ado n’est pas particulièrement visé par la MJC qui développe pourtant de nombreuses activités et/ou en suscite. Par exemple, les cours de hip hop qui viennent de redémarrer sont fréquentés par 140 danseurs (surtout danseuses).
La MJC accueille aussi des groupes de musique qui peuvent répéter dans des conditions plus favorables que dans le garage familial. L’idée est aussi de les mettre ensuite sur scène, la MJC participe notamment à l’opération Tremplin + de zic. « C’est une manière de prendre en charge les jeunes, mais, nous sommes aussi présents pour les aider à mettre en place leurs propres projets » (organisation d’un stage surf, par exemple).
Côté artistique, trois domaines d’activités sont couverts, la danse, le théâtre et les arts plastiques.
Des salles sont réservées à des activités propres, dessin peinture, atelier bois, atelier poterie avec son four. Le cyber centre (initiation et découverte de l’informatique) est partagé avec le comité de jumelage de la Baule pour les cours de langues.
Il y a aussi un certain nombre d’ateliers comme le stage carton qui permet de réaliser des meubles, ou un groupe de robotique.
Une autre activité essentielle, car unique à la Baule est l’accueil de loisirs sans hébergement le mercredi, le samedi et pendant les vacances scolaires, pour les enfants et les ados, avec ou sans repas.
Relation avec les clubs sportifs, rugby, judo, avec des possibilités de mettre en place une navette pour convoyer les adhérents sur un site, activité musculation pour les adultes ; l’été, sensibilisation à la voile avec un local sur le remblai, partenariat avec un centre équestre de Guérande....Impossible de citer toutes les animations proposées.
Flexibilité également : « Nous sommes aussi en capacité de mettre en place des activités à la demande selon le nombre et la possibilité matérielle de trouver des intervenants » rajoute Pascale Duvert.
Pendant les vacances, les ateliers s’arrêtent pour laisser la place à des stages thématiques, il semble que depuis quelques années, ceux-ci soient en perte de vitesse. Explications, les séjours plus courts des vacanciers qui préfèrent les activités d’extérieurs. Néanmoins, la MJC poursuit cette volonté de proposer des moments de vacances différents, comme l’été prochain, avec un stage de danse aérienne par l’association « drapé aérien » (1er au 15 juillet).
Il y aura aussi en février un festival de théâtre amateur, on peut encore s’inscrire.
Notons que la MJC fait aussi dans l’exception coté tarif, Baulois ou non, les prix sont identiques.
Pratique :
Le détail de toutes les activités, horaires et tarifs de la MJC (Place des Salines)
www.mjclabaule.fr
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Yves Métaireau, le maire de la Baule et président de Cap Atlantique lance les débats en évoquant les préoccupations de la communauté d’agglomération : « Nous sommes là pour préparer l’avenir, mettre en point des grands projets qui serviront dans une décennie, voire plus ; parmi eux, le développement des énergies renouvelables est une priorité. Les 80 kilomètres de côtes de notre territoire se seront plus, dans l’avenir, exclusivement réservés aux touristes ».
Philippe Grosvalet qui a passé la journée sur la Presqu’île (Voir : www.labaule-infos.net) est venu à Atlantia (La Baule) avec dans ses bagages, le dossier de l’éolien et deux scientifiques spécialisés dans la recherche des micro-algues et de l’énergie houlomotrice.
Soutenant le dossier de l’éolien et histoire de calmer des ardeurs de contestations dans l’amphithéâtre, il rappelle en préambule que : « C’est l’État, le maître d’œuvre en la matière, les appels d’offres sont clos à la fin de l’année et l’opérateur sera choisi en 2012. Les collectivités locales et les acteurs économiques, sociaux et associatifs auront leurs mots à dire dans le cadre d’une vaste concertation et à travers les enquêtes d’utilité publique ».
Le Conseil général a donc diligenté une mission d’informations, via le conseil d’expansion économique au Danemark pour tenter de percevoir les implications et les résultantes d’un parc d’éolien ressemblant à celui qui s’implantera au large de la baie.
Les nuisances constatées seraient limitées
On est loin d’être au niveau de ce pays dans le domaine de l’énergie produite par des éoliennes. Dans ce pays, le premier parc a vu le jour en 1991 et aujourd’hui, il procure 25 % de l’électricité, l’objectif est d’attendre 50 % en 2025.
Il résulte de ce voyage d’études plusieurs constats. La technologie serait fiable, la production via l’éolien a été multipliée par 10 en trente ans, seul bémol : « En France, il reste une gestion de l’intermittence de la production à faire. « ERDF (Électricité réseau distribution France) n’est pas encore au point aujourd’hui pour gérer des arrivées discontinues d’énergie ».
Si tout le monde est plus ou moins d’accord pour constater que l’énergie éolienne est une source propre, sans effet de serre, non polluante avec une emprise au sol (ou en mer) limitée, les avis sont plus mitigés envers la pollution visuelle. Difficile de se donner une idée réelle au vu de la projection photographique présentée à Atlantia. Il n’y aurait pas d’impact négatif touristique, toujours selon le rapport.
L’autre facteur est la conséquence sur le milieu, faune et flore. Encore une fois, l’on s’est voulu rassurant : « Les implantations des fondations des structures en mer ont été impactant dans un premier temps, engendrant une dégradation du milieu ». Mais, paradoxalement, « D’après les témoignages enregistrés, la population des fonds marins est revenue en nombre et s’est multipliée en se servant des fondations comme des refuges ».
Le seul conflit d’usage provient de la pêche, en particulier des caseyeurs, car, « Les éoliennes rendent plus difficiles les manœuvres ». La distance entre chaque éolienne est de 500 mètres, encore une fois, insiste le rapporteur de l’étude : « Il n’y a pas eu de baisse constatée de la ressource ».
La filière industrielle a été aussi observée, elle induit du développement économique. Elle nécessite beaucoup de main d’oeuvre au niveau local, est créatrice d’emplois pour l’assemblage, l’installation en mer et dans un deuxième temps pour la maintenance.
« Le ressenti de la mission au Danemark est la nécessité d’une mobilisation locale forte politique et de l’ensemble des acteurs économiques et citoyens ».
La discussion reprendra à la fin de la table ronde avec l’intervention de Rémy Gendron, pas content du tout, le président de la Fédération Presqu’île Environnement qui regroupe 16 associations sur la presqu’île : « Il n’y a pas eu de débats pour choisir le lieu d’implantation, qu’en va t-il se dérouler ? Est ce que tous les paramètres ont été pris en compte ? ».
En réponse, Philippe Grosvalet répète que ce dossier est sous la maîtrise de l’État : « Il y a eu déjà de nombreuses concertations avec le préfet, l’État doit assumer ces choix. Nous soutenons politiquement le développement de l’éolien, je le défends et il y aura débat public en temps et heure ».
Deux autres interventions de scientifiques suivent, passons sur celle de Bernard Alexandri sur le projet SEM REV (énergie houlomotrice) expérimenté au large du Croisic évoqué sur www.labaule-infos.net/le-champ-electrique-des-vagues pour nous intéresser aux micro-algues.
Une nouvelle bio-ressource
Pascal Jaouen, chercheur à l’université de Nantes, directeur de l’Institut de la mer et du littoral expose un sujet plutôt prospectif, celui des micro-algues comme source énergétique. Encore à l’état de recherche fondamentale et même si elle est internationale, les débouchés réels de cette piste sont de l’ordre d’une dizaine d’années.
Pascal Jaouen dirige également, un laboratoire, dépendant du CNRS avec cinq sites dans le 44 dont Saint-Nazaire. 40 personnes sont mobilisées autour de la recherche de la culture des micro-algues. « C’est une source énergétique nouvelle, à fort potentiel ».
Ces organismes se développent par photosynthèse, elles forment une bio masse, de la matière organique. Utilisés, après transformation comme complément alimentaire, pour fabriquer des pigments et en cosmétique. Très énergisantes, elles contiennent une teneur en protéines supérieure de 40 à 60 % à la viande ou au lait. Même chose pour les taux de lipides qui permettraient de produire 20 à 25 tonnes d’huile par hectare et par an.
Reste à passer du concept laboratoire au mode industriel, il faudra du temps et aussi de l’argent. Pascal Jaouen a profité de la tribune pour lancer un appel du pied aux représentants des collectivités présentes « qui sont essentielles » au développement de cette recherche.
Cette année, le nombre d’élus au conseil municipal des jeunes est moins important que les précédentes années avec vingt enfants. Pour la première session, qui a eu lieu mardi 8 novembre, seulement dix-huit étaient présents. Venant d’une bonne partie des écoles de La Baule, ils sont en classe de CM2, 6e et 5e. Quelques 4es se sont fait coopter. « Cette année nous avons moins de jeunes à cause de la fermeture de Sainte-Marie », regrette Christine Girault. Ceux dont c’est le premier mandat en ont, avant tout, entendu parler par leur maîtresse qui a présenté le projet ; et, dans une moindre mesure, par des panneaux dans l’école ainsi que par des élèves plus âgés en ayant déjà fait l’expérience. Ceux qui « rempilent » le font pour suivre au maximum les dossiers précédemment traités. Quatre thèmes vont être étudiés plus en détail : la culture « car il est intéressant de savoir ce qui c’est passé dans notre pays avant », le sport, la sécurité « pour éviter les accidents » car et le développement durable « pour faire des économies d’énergie et éviter la fonte des glaces ».
Un projet de l’idée à sa réalisation concrète
Les jeunes élus sont « un relais avec la classe et aussi les représentants de l’école », ajoute Christine Girault. Jean-Pierre Girault, conseiller municipal délégué en charge des associations ; de la jeunesse et des relations internationales, remarque avec contentement que « nous arrivons à faire vivre ce conseil municipal et à toujours attirer des jeunes. Ils y ont la possibilité de s’exprimer et de faire connaître leurs attentes ». Le conseil municipal des jeunes est aussi un moyen de découvrir la vie municipale de La Baule et des structures plus importantes comme Cap Atlantique, la Région, le Département, l’État et même quelques villes étrangères grâce au jumelage et à l’Union Européenne. Pour Yves Métaireau, maire de La Baule, cette expérience est un moyen pour les jeunes de suivre un projet de l’idée à sa réalisation concrète, mais aussi de découvrir qu’on « ne peut pas annoncer un projet sans savoir combien il coûte. Quand on sait combien on peut dépenser, on sait ce qu’on peut réaliser ».
Conseil municipal des jeunes, au moins deux mardis par mois, de 17 h 30 à 19h.
« La fiscalité bauloise n’est pas très forte »
Le premier élu baulois Yves Métaireau, s’est félicité des comptes de la ville estimant que la gestion est saine et permet d’envisager les investissements prévus dans de bonnes conditions.
Côté recettes, on note une légère baisse des rentrées (- 0,9%) provenant de la diminution de la taxe d’électricité (- 60 000 euros) et des produits du casino. Yves Métaireau évoquant une baisse de 300 000 euros par an depuis 4 ans : « C’est sans doute à cause de l’arrivée des jeux en ligne et du changement d’habitude des joueurs ».
Le prévisionnel 2012 est de 40 039 K euros. Le taux de la fiscalité augmente de 1,5%, un pourcentage jugé « raisonnable ».
Côté dépenses de fonctionnement, « les charges générales et en particulier celles du personnel sont contenues (2,24%) », le prévisionnel pour l’an prochain fait état de 30 652 K euros. Avec une épargne de 9 388 K euros, La Baule se retrouve avec un confortable auto financement de 7 788 K euros. L’encours de la dette brute est 11 748 K euros (la moyenne des villes de 20 000 à 50 000 habitants se situe à 5,9) (données mairie).
De gros investissements sont toutefois à prévoir pour une enveloppe globale de 23 millions d’euros dont 5 millions pour le nouveau marché.
Yves Métaireau a aussi évoqué que sur les projets « emblématiques » comme Atlantia, les halles ou l’acquisition foncière pour du logement social, les subventions s’élèvent à près de 4 millions d’euros sur 4 ans.
Le maire concluant : « On est là pour créer une nouvelle dynamique, en particulier en matière économique et pas seulement touristique. La situation est bonne, nous serons, dans la conjoncture mondiale actuelle vigilants, nous ne ferons pas n’importe quoi, je suis optimiste pour l’avenir ».
Cette prévision de budget, non soumise au vote, a bien évidemment été vilipendée par l’opposition par la voix d’Erwan Le Moigne (PS) : « Vos orientations sont au contraire pessimistes, on retrouve ce sentiment dans les investissements, il n’y a aucune préoccupation pour l’avenir, il y a trop de dossiers qui traînent, investissons ! ».
De son côté, Jean-Pierre Savary a interpellé la majorité : « Si on limite les taxes, on va avoir recours à l’emprunt, il faudra faire un choix, augmenter la pression fiscale ou réduire le budget d’investissement, actuellement les taux (d’emprunts) sont bas, mais qu’en sera t-il dans deux ou trois ans ? ».
Yves Métaireau a mis un terme à ce débat en précisant : « On peut avoir de mauvaises surprises, comme de bonnes surprises, notre ligne de trésorerie nous coûte moins cher qu’un emprunt ». « Les habitants recherchent de la sécurité, je fais attention, la fiscalité bauloise n’est pas très forte, je suis prudent dans la gestion ».
Autre dossier, la « DM2 » (Décision Modificative n°2), est un jeu d’écritures comptables permettant des ajustements entre recettes et dépenses (849 000 euros), a fait de nouveau monter au créneau Erwan Le Moigne. Très combatif, il a interpellé Yves Métaireau en lui demandant quels étaient ses engagements sur les logements sociaux.
« L’affaire suit son cours au tribunal administratif, (voir sujet dans le compte rendu du précédent conseil), je n’ai pas de nouvelles ». Alors que Erwan Le Moigne insiste, Yves Métaireau s’emporte quelque peu « On vous demande de donner votre avis sur ce dossier, pas sur les logements sociaux ». 5 abstentions.
Les élus ont aussi débattu de la nouvelle taxe d’aménagement qui se substitue à d’autres taxes comme la taxe archéologique préventive (sic), le taux est fixé pour l’instant à 5%, mais sera évolutif.
Une sculpture de 171 000 euros devant la gare
Un peu de sculpture dans ce monde de chiffres avec l’acquisition d’une statue monumentale de Georges Jimenes Deredia (171 000 euros) qui est installée devant la gare SNCF.
Anne Boyé (PS) a déclaré : « Nous n’avons rien contre, nous nous réjouissons que La Baule investisse dans la culture ».
Voté également une subvention de 60 000 euros sous forme d’une avance sur les deux ans pour l’association de la société des courses hippiques. Avance cautionnée ainsi par Yves Métaireau : « le concours ladies & gentlemen n’a pas marché, on ne sait pas pourquoi et puis il faut savoir que les dotations aux cavaliers se font en francs suisses et ça a beaucoup augmenté, le franc suisse ».
Pas de navette électrique
À l’ordre du jour également le financement de la navette mise en place durant la durée des travaux du marché. L’opposition émettant le souhait de voir fonctionner des navettes électriques, Yves Métaireau précisant qu’il serait bien que le syndicat mixte (Cap Atlantique, Conseil général) assume une grande partie de ces transports urbains. L’électrique est trop onéreux pour la seule commune.
Restant sur le marché avec l’attribution de lots du chantier, avant de passer à des acquisitions de foncier ; « voilà qui devrait vous plaire Monsieur Le Moigne, vous qui parliez de logements sociaux » a glissé Yves Métaireau.
Notons l’achat de trois parcelles aux consorts De Cacqueray à hauteur de 650 000 euros, pour la petite histoire, cette somme sera à partager entre les 13 héritiers de ces terrains.
La seule question diverse a concerné la protection des côtes et l’avancement des travaux envisagés. La réponse du maire a été la suivante : « Tout est lent et les demandes des procédures n’en finissent plus, mais, elles sont incontournables. Toutefois, nous allons trouver des solutions palliatives provisoires, nous les présenterons aux riverains et au conseil municipal avant la fin de l’année ».
Une petite note écolo pour terminer avec les dossiers de délibération qui sont désormais imprimés sur du papier recyclé.
Le prochain conseil est fixé au vendredi 13 décembre à 18h.
75 000. C’est le nombre d’arbres recensés sur la commune de La Baule. La ville développe sa politique de l’arbre en deux temps : le premier consiste à développer et sauvegarder le patrimoine arboricole de la commune ; le second à encourager les particuliers à planter des arbres. Pour cela plusieurs actions sont menées tous les ans comme des distributions de plants (des résineux et des feuillus). « Depuis 1991, pas moins de 25 000 arbres ont été replantés sur des propriétés privées. Nous avons la possibilité de combiner le développement harmonieux de nos communes et une politique environnementale », se réjouit Yves Métaireau, maire de La Baule. Grâce au Plan local d’urbanisme (PLU) et à la Zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP), la ville va avoir un contrôle strict de l’abattage et de l’élagage sur son territoire. « Nous allons renforcer le suivi et les sanctions pour la coupe d’arbres avec des contraventions, voir même des dépôts de plaintes pour les cas extrêmes », ajoute Yves Métaireau.
Plusieurs récompenses
La Marianne n’est pas le premier prix que reçoit La Baule pour sa politique de l’arbre. La ville a reçu le prix de l’arbre départemental en 2009 et le prix de l’arbre national en 2010. Et depuis 1997, un technicien du service des espaces verts a recensé les arbres de la ville. C’est lui aussi qui va au-devant des habitants pour leur expliquer pourquoi ils ne peuvent élaguer l’arbre municipal devant chez eux… « Il passe ses journées à dire aux gens ce qu’ils ne veulent pas entendre ! », s’amuse Marc Bréhat, directeur du service espaces verts. Les services de la ville sont passés de l’utilisation de 267 kg de pesticides en 2006 à 20 kg en 2011, dédiés en majorité au désherbage des principales voiries. Chaque année, ce sont environ 200 000 € qui sont alloués à la politique de l’arbre, une moitié pour le public et l’autre pour le privé.
Qu’est-ce que la Marianne d’Or ?
Il s’agit d’un concours national récompensant des actions de collectivités ou de communes. La ville candidate doit remplir un dossier et attendre les résultats. Depuis 1984, le concours national de la « Marianne d’Or » récompense chaque année le dévouement, la rigueur, la créativité et les innovations des élus de proximité. Plus d’informations sur http://www.alaintrampo.com/ L’obtention de cette Marianne d’Or va permettre à la ville d’amplifier sa politique de l’arbre. Par exemple, le boulevard de mer, jugé souvent trop bétonné, devrait être végétalisé de manière plus significative. « Nous travaillons sur ce projet avec un bureau d’études. Ce n’est pas un projet pour tout de suite, plutôt pour le futur mandat », précise Yves Métaireau. C’est le 26 octobre prochain que le palmarès va être officiellement proclamé à Paris. La remise officielle de la Marianne se fera ultérieurement à La Baule.
Après avoir laissé se présenter le « nouveau » conseiller municipal Jean-Pierre Savary (voir portrait dans nos colonnes), les 26 questions à l’ordre du jour ont fait dire au maire Yves Métaireau : « Pas sûr que nous soyons à l’heure pour dîner », histoire de faire sourire les conseillers avant d’entamer l’ordre du jour par ce qui préoccupe actuellement toutes les mairies : Le Schéma départemental de coopération intercommunal. Ce schéma vise à démanteler les SIVU (Syndicat intercommunal à Vocation Unique) et des syndicats mixtes qui n’ont plus lieu d’être dans leurs formes actuelles selon le Préfet. Il veut les dissoudre et transférer leurs domaines de compétences. 8 d’entre eux concernent La Baule.
Les élus ont néanmoins décidé du maintien des Syndicats du parc de naturel de la Brière, celui de l’aménagement du bassin de Brivet, du transport collectif routier de la Presqu’île Guérande Atlantique (« Le Préfet n’avait pas trop d’idée »), même chose pour les syndicats de la fourrière, de l’aéroport d’Escoublac, du port de pêche et de plaisance La Baule Le Pouliguen et du centre de voile Daniel Gillard à Penchâteau.
Seul le SIVU des maisons de retraites du canton La Baule Pornichet a reçu un avis favorable des élus pour sa dissolution, il avait été mis en place pour la construction des maisons de retraite qui sont aujourd’hui réalisées.
L’affaire qui doit être réglée au 31 décembre apparaît à la municipalité comme beaucoup trop rapide. Pour le conseiller d’opposition Gérard Denoyelle : « C’est un coup de force contre la démocratie locale », pour Yves Métaireau « : On ne fait pas des réformes comme çà dans l’urgence, boucler ce dossier pour la fin de l’année me paraît compliqué ».
Des consultations avec le Préfet sont prévues en octobre et les deux parties auront sans doute à revoir leurs copies.
Tribunal Administratif pour le Préfet
Plusieurs points ont concerné des acquisitions de fonciers qui permettront ensuite à la ville de développer son parc de logements sociaux, actuellement en dessous des seuils exigés dans le cadre de la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain).
Yves Métaireau a tenu à évoquer : « Qu’avec toutes ces opérations, nous n’avons pas de pénalité de retard. La Baule a un constat de carence. Sachez que j’ai attaqué l’arrêté du Préfet au tribunal administratif qui substitue le transfert du droit de préemption du maire par le Préfet. Je considère cela comme très grave. La commune n’aurait plus qu’un rôle de tampon financier et le choix des acquisitions serait désordonné avec des prix exorbitants qui ruineraient le budget communal. C’est utiliser un pouvoir avec de l’argent qui ne lui appartient pas, je trouve cela anticonstitutionnel ».
Un autre achat conséquent a concerné un immeuble, situé près de la gare et d’une superficie de plus de 5 000 m2, appartenant à l’Education Nationale. Il va revenir dans l’escarcelle communale moyennant la somme de 2 350 000 euros. L’idée est de le raser et de construire en lieu et place une « pépinière d’entreprises », des bureaux haut de gamme qui inciteraient des investisseurs à venir sur La Baule. Erwan Le Moigne (PS) estime que : « L’on ne peut pas se projeter sur un projet purement économique ». Yves Métaireau lui répondant que « c’est le futur PLU (Plan Local d’Urbanisme) qui décidera s’il y aura uniquement des bureaux ou une opération mixte ».
Pour le dossier Atlantia qui va faire l’objet d’une réhabilitation, « La première tranche des travaux de 3 millions d’euros est subventionnée à 48 % » a rappelé Yves Métaireau. Le nouveau conseiller Jean-Pierre Savary, estimant « que le projet aurait pu être davantage ambitieux ».
Regroupement des écoles
La délibération sur le regroupement des écoles Tanchoux et des Erables a permis de mettre un peu d’animation dans le conseil. La fermeture d’une classe de maternelle à Tanchoux a réactivité le débat. Pour Yves Métaireau : « Ce sont les médias, les parents d’élèves, les syndicats, les enseignants et vous (s’adressant à l’opposition) qui ont fait que les parents ont pris peur et retiré leurs enfants ».
Anne Boye (opposition) s’inscrit en faux : « On a jamais déclenché la perte d’une classe, officieusement, tout le monde le savait. Nous nous réjouissons que Notre projet arrive sur la table aujourd’hui, C’est un beau projet de redynamisation des écoles du centre-ville, mais, n’est ce pas trop tard ? ».
La livraison est prévue en 2014 pour un budget de 570 000 euros. On a vu grand dans la capacité d’accueil (120 places) alors qu’aujourd’hui, le groupe scolaire ne compte que 80 élèves. « Il faut faires des bébés et encore des bébés » a insisté Laurence Briand, rapporteuse du projet.
Unique cinéma de la Baule, le Gulf Stream est géré par une SAEML (Société Anonyme d’Economie Mixte Locale) au sein de laquelle les collectivités locales sont majoritaires. C’est le cas à La Baule où la municipalité est l’actionnaire principal. Même si le bilan est sain, il reste « artificiel » a annoncé le Maire, il est dû à la vente d’un immeuble. « Nous avons pris des mesures drastiques d’économie, elles ont été suivies d’effets. Le mauvais temps estival a dû permettre d’améliorer les choses. Il va falloir se pencher davantage sur la qualité des films projetés et nous allons pratiquer des travaux dans ce cinéma qui pourrait pallier à la fermeture provisoire d’Atlantia ».
Prochain conseil vendredi 4 novembre.
Yvonnick Leclerc a passé 27 ans au service de la ville de La Baule dont 12 ans comme Maire-adjoint en charge du Guézy. Il va poursuivre ses activités associatives.
Jean-Pierre Savary, 66 ans, marié et père de trois grands enfants, s’est installé en 2006 à La Baule après 40 années de vie professionnelle dans de grandes entreprises privées à des postes de responsabilités financières et internationales. Il est engagé dans le mouvement associatif à La Baule et dans la presqu’île.
Il s’est présenté au suffrage des électeurs Baulois et Pornichétins lors de l’élection cantonale de mars 2011, avec le soutien du Mouvement Démocrate, du Parti Breton, de la Fédération Écologie et démocratie, et de l’Alliance Écologiste Indépendante.
Jean Pierre Savary s’interroge sur la suite qui sera donné au rapport commandé par la ville de La Baule à l’économiste Nicolas Bouzou. Le rapport « souligne en effet cette nécessité, en particulier aux niveaux de la diversification de nos activités économiques hors du domaine touristique, d’une plus grande mixité sociale et générationnelle et d’une animation plus orientée vers les jeunes générations. »
« Par ailleurs, la réduction des ressources affectées par l’état aux collectivités locales, rendent impérative une gestion rigoureuse de nos dépenses, et nous serons très vigilants sur la qualité et la rentabilité des projets d’investissement de la ville et de CAP Atlantique, ainsi que sur nos dépenses de gestion courante. » conclut Jean Pierre Savary
Devant un parterre d’officiels, civils et militaires, la police de la Presqu’île a accueilli dans la grande tradition militaire, avec musique et salut au drapeau, le nouveau patron du commissariat qui regroupe les communes de Pornichet, La Baule et le Pouliguen.
Lors du discours de présentation, on a noté ce double sentiment avoué de transparente et de fierté devant l’événement. Tout d’abord en effectuant cette cérémonie sur la voie publique et non pas « entre nous, dans l’arrière-cour, entre le garage et le chenil », histoire de montrer cette volonté d’affirmer symboliquement que les forces de l’ordre font partie du quotidien des habitants. En évoquant au passage la diminution de la délinquance sur la voie publique de 20 %, on a tenu aussi à rappeler que les actions menées passaient par la dissuasion et la répression, axiomes de la police et de la gendarmerie nationale.
Un sentiment aussi de fierté en présentant le nouveau commissaire. « C’est la première femme nommée à ce poste au commissariat de la Baule ». Sonia Carpentier, 43 ans, a effectué un long parcours au sein de la police. Entrée sur concours en 1989, elle est affectée à Lille à la Sécurité Publique de la région Nord Pas de Calais, puis devient cadre dirigeant, à l’école des gardiens de la paix de Roubaix. Elle est nommée capitaine en 1998 et intègre ensuite un poste à la Direction Générale des Renseignements Généraux de Lille, puis de Nantes avec le grade de commandant.
Force est de constater que le nouveau commissaire en possède. A la tête d’un effectif de 82 personnes, elle tient à évoquer la saison touristique : « Certes, les crimes et délits sont en baisse, je mettrais cela, paradoxalement, aussi, sur le compte de la météo. Le mauvais temps a fait qu’il y avait moins de monde sur les côtes, moins de va-et-vient, cela s’est ressenti, par exemple sur les zones des cambriolages qui se sont reportées sur la périphérie ».
Sur la question des effectifs à sa disposition, Madame le commissaire explique que : « les forces de l’ordre ont été bien présentes et visibles, en plus, nous avions en renfort une compagnie entière de CRS ce qui a diminué les incidents ».
Sonia Carpentier semble sensibiliser à certaines difficultés récurrentes liées à la haute saison. Les problèmes inhérents à l’alcool sont l’un de ses centres de préoccupations : « L’alcool est trop souvent responsable des accidents de la circulation et des nuisances sonores nocturnes, même si l’on comprend que certains veulent dormir et d’autres s’amuser ».
Madame la Commissaire succède à Philippe Palka nommé à Nantes.
Ça a été clair et net, le président, Pierre Lamoulen l’a annoncé dès le début : « la seule voie pour arrêter les éoliennes, c’est la justice ». Claude Lhorty, membre de l’association et du tout jeune collectif Défense de la Mer (DLM) a résumé la situation aux adhérents : dégradation déjà importante de la faune et de la flore, les ravages que vont provoquer les travaux, la pollution visuelle avec les éoliennes et leurs lumières, … « Nous voudrions construire un démonstrateur pour que les gens voient ce que ça va donner. Elles serviront à satisfaire les besoins locaux. C’est un mensonge éhonté : la quantité d’électricité sera trop importante et envoyée directement dans le réseau national », ajoute Claude Lhorty. Et de préciser qu’ils ne sont pas opposés aux énergies renouvelables, ni même aux éoliennes, mais « là c’est une décision politique », précise Pierre Lamoulen. Il a ensuite expliqué aux adhérents présents que c’étaient eux qui allaient décider en votant si l’association entame une procédure judiciaire avec l’association Prosimar contre le projet. Le vote a été unanime, de même que celui de la cotisation exceptionnelle de 50 € pour les frais engendrés. « Je ne m’y attendais pas », s’est étonné Pierre Lamoulen.
Yves Métaireau, maire de La Baule, arrivé pendant l’assemblée générale a répondu à plusieurs questions, comme celle de cette adhérente qui s’interroge sur la compatibilité des éoliennes dans la baie et le projet de la mairie de faire classer ladite baie dans le club des plus belles baies du monde. « Je ne pense pas qu’elles seront aussi visibles. En outre, je ne peux pas m’y opposer car elles font l’unanimité politique et industrielle, et généreront des emplois français. L’environnement est important, mais je pense que l’intérêt général passe avant. Ça fait quatre ans que je demande à ce que la baie soit classée, il n’y avait pas de projet éolien à l’époque. Et je ne pense pas que ce soit incompatible », répond le maire.
ZPPAUP et circulation
Parmi les autres sujets à l’ordre du jour, les Aires de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (anciennement Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP). « Nous avons demandé et nous sommes nommés dans la commission avec des élus, l’association des commerçants, La Baule Environnement, … », ajoute Pierre Lamoulen. Il regrette les dysfonctionnements qui s’y passent à cause du manque de surveillance comme le problème des clôtures non-végétales.
La circulation dans la ville tient aussi beaucoup à cœur du GRSB. Ils ont constaté beaucoup d’aménagements pour freiner les véhicules sur les axes majeurs. Les conducteurs favorisent donc les petites rues et y roulent trop vite au goût de l’association. « Nous demandons que la ville soit classée zone 30. C’est l’une des seules cités balnéaires où les piétons et les cyclistes ne sont pas protégés », s’insurge Pierre Lamoulen. Yves Métaireau évoque la mise en place d’une zone 30 sur l’ensemble du boulevard de mer. Une idée qui étonne un adhérent, craignant que ça n’augmente l’insécurité dans les petites rues. « Aucun projet ne passera sans consultation. Je l’ai évoqué comme possibilité car ça coûte cher et que ça suivra un projet d’aménagement du boulevard de mer. Mais il faut aussi que les vélos respectent les feux rouges, les sens interdits, … », conclut Yves Métaireau.
Marie-Claude Maligne adjointe et charge d'Escoublac, et Philippe Langlois adjoint en charge de la sécurité ont usé de tout leur talent de persuasion pour tenter d'expliquer qu'il serait bien difficile de satisfaire tous les riverains de l'avenue des Forges. Ces derniers demandent à la mairie au travers d'une pétition de revoir sa copie concernant l'aménagement de leur rue. Certains reprochent aux élus de ne plus pouvoir stationner devant chez eux, une fois les travaux terminés dans leur quartier. Philippe Langlois part du principe que de la concertation certaines idées peuvent émerger : "Je préfère convaincre, que vaincre. Mais il faut savoir, que nous avons des contraintes et des normes avec lesquelles il est difficile de jouer. Il est or de question de mettre en jeu, la responsabilité de notre maire". Dans le projet initial, neuf places de stationnement sont prévues, mais il semble bien que cela ne soit pas suffisant, tout au moins pour les riverains. Philippe Langlois n'a pas ménagé ses efforts pour faire remarquer qu'il serait nécessaire de disposer d'une largeur de 10 m pour répondre aux desiderata des uns et des autres :" Malheureusement, nous n'avons que 8,50 m. La largeur de la voirie n'est pas suffisante, et le problème se situe essentiellement au début de l'avenue. Je vais voir avec les services techniques qu'elles sont les possibilités pour satisfaire tout le monde".
Le souci de l'intérêt général en question
Tout au long de la réunion, les riverains ont pu exprimer leur point de vue. Mais, il semble bien que dans cette affaire l'intérêt individuel prime sur le collectif. Une constatation qui n'a pas échappé à Philippe Langlois : "je vous demande d'avoir le souci de l'intérêt général. N'oublions pas que l'usage ne fait pas la loi. Il nous faut trouver un équilibre". Un riverain présent à la réunion pense qu'il est indispensable de réfléchir à bien vivre ensemble, mais souligne que ces genres de problèmes doivent être étudiés en amont par la mairie : "La gestion des flux se fait avant la construction des équipements". Après que plusieurs hypothèses aient été soumises, Philippe Langlois s'est engagé à étudier le cas d'une mise en circulation à sens unique Avenue de la Forge. Mais attention a-t-il prévenu :"Nous aurons des conflits d'usage et cela va engendrer des problèmes de vitesse. Nous ne pourrons pas faire des travaux qui ne sont pas conformes". Bien évidemment, cette décision si elle est actée ne va pas être sans créer de sérieux problèmes à commencer par un retard inexorable des travaux : "Nous allons devoir faire des comptages" précise l'adjoint en charge de la sécurité. De son côté Marie-Claude Maligne prévient : "Rien ne sera fait avant un an. Il ne s'agit pas d'une question de budget. Les 580 000 euros de cet aménagement sont provisionnés. Dans le meilleur des cas, les travaux se feront en 2012 et sans doute fin 2012".
Le maire détient un devoir de police administrative, il est chargé de maintenir l’ordre public, défini dans le Code général des collectivités territoriales comme le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publique. Il s’agit également de polices spéciales (baignade, circulation…) qui comme les citoyens auraient tendance à l’ignorer dépendent directement de la commune.
Pourquoi La Baule accentue la vidéo dans l’espace public ? Comment se répartissent les coûts engendrés par la mise en place de ces caméras ? Quelles sont les limites du système pour ne pas enfreindre le droit à la vie privée et les libertés individuelles ?
Si les caméras déjà implantées à La Baule marquent une baisse des délits, pas loin de 30 % depuis 2007, c’est surtout dans un souci de prévention comme le souligne Philippe Langlois, Maire adjoint en charge de la sécurité et de la circulation, qu’Yves Métaireau et son équipe ont choisi de renforcer le dispositif de « vidéo protection ».
Pour l’heure, il y a deux caméras prévues, avenue du Bois Robin, non loin de l’aérodrome, une avenue des Ifs proche de l’avenue De Gaulle, une avenue Joyeuse perpendiculaire à celle du Maréchal de Lattre de Tassigny et une avenue de Rosières. A noter que les trois dernières sont équipées de lecture de plaque minéralogique.
Un budget de 100 000 € par an est alloué au remplacement des caméras et à l’implantation de nouvelles. Aujourd’hui, c’est 200 000 € d’investissement, regroupant les exercices des années 2010 et 2011, qui vont être utilisés pour le quadrillage de la commune.
Si les caméras tendent à faire baisser les délits en brisant l’anonymat, Philipe Langlois précise que La Baule a renforcé de 30 % sa police municipale en 3 ans. En juin 2010, une étude de Cap Atlantique notait une baisse de la délinquance de 56 % en 2007 et 45 % en 2009, notant comme Erwan Le Moigne (élu de l’opposition à La Baule), que la police municipale est une police efficace.
Dans le cadre de sa politique de sécurité publique et avec la conviction de servir l’intérêt général, la municipalité a décidé de faire évoluer et d’améliorer son système existant pour faire de la prévention, répondre à la réforme générale des politiques publiques qui renforce le rôle des maires, et surtout lutter contre l’alcoolisme massif qui, dans une ville comme La Baule, représente plus de la moitié des interventions des services de police et de secours. (300 interventions en un an dont 180 pour ivresse publique et manifeste.)
Un dispositif subventionné par l’Etat à hauteur de 20 à 50 %, permettant de passer des conventions entre l’Etat et les collectivités territoriales, qui répond selon les porteurs du projet au sentiment d’insécurité des habitants et des commerçants. Une stratégie qui devient une interface entre la politique et la tactique. La stratégie générale prenant en compte la finalité politique - la satisfaction des votants pour une réélection - et la stratégie opérationnelle traduit d'une manière concrète sur le terrain. La « vidéo protection » est utilisée selon Philippe Langlois comme une économie de moyens, un outil complémentaire.
Un renforcement de la sécurité à La Baule qui ne satisfait pas pour autant l’opposition de Gauche comme le souligne Erwan Le Moigne qui craint les dérives et atteinte à la vie privée des personnes.
L’opposition dénonce tout d’abord un glissement sémantique volontaire et un risque idéologique. Dans la lignée de la loi LOOPSI 2, l’extension des dispositifs de « vidéosurveillance » augmente le contrôle et la privatisation de l’espace public. A travers cette dynamique, la rue devient le lieu d’un éventuel délit et non plus un espace de liberté propre à la rencontre et à l’échange. On parle de risque idéologique, car aujourd’hui on souhaiterait se baser sur un système de preuves scientifiques sans considérer qu’elles peuvent être faillibles. Erwan Le Moigne dénonce la mise en place d’un système liberticide, soutenu par la politique gouvernementale, qui casse le lien social et tend à aggraver les sanctions de façon subjective.
Un principe républicain de sûreté nationale, une mission de service public qui glisse vers la sécurité individuelle et cultive la victimisation des personnes. Parallèlement au climat de défiance des magistrats, on renforce avec plus de sévérité le système sécuritaire. On s’en sert au profit d’une politique qui vise à installer à terme des jurys populaires pour l’application des peines.
Preuve de ces dérives, La Cour des Comptes a épinglé la politique de sécurité initiée par Nicolas Sarkozy dont la « vidéosurveillance » ou « vidéo protection » est un axe central. On y apprend par exemple que certains préfets s’autorisent à violer des lois relatives aux libertés individuelles alors qu’ils sont eux-mêmes les garants de ces libertés.
Rapport disponible ici :
http://www.lemonde.fr/mmpub/edt/doc/20110707/1545747_3260_rpt_securite_publique_definitif.pdf
Une politique qui selon l’opposition, et malgré les nombreuses études (Cour des Comptes, Scotland Yard 2008…) reste inefficace car elle ne fait que déplacer le problème de la délinquance, accentuer le manque de formation des policiers face à l’image numérique, diminuer les effectifs de police nationale et surtout souligner le désengagement de l’Etat qui oblige les communes à prendre en charge le coût de ce matériel ainsi que son installation au profit de la police nationale. On déleste un coût qui relève de l’Etat. Pire, on constate que plus de la moitié des crédits du Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance va désormais à ce poste budgétaire, diminuant de fait le financement de structures éducatives ou d’aides aux victimes. Parallèlement à ses investissements de matériel, La Baule a voté une aide de 6 000 € d’aide aux victimes pour 2011.
Si la « vidéosurveillance » aujourd’hui est initiée par des politiques sécuritaires, la Cour européenne et le législateur restent les remparts des libertés fondamentales, notamment contre le fichage des données.
Aujourd’hui, le délai légal de conservation des données est de 7 jours. Pendant 7 jours, un procureur peut demander les bandes d’enregistrement des données, notamment pour lutter contre de la petite délinquance. On compte environ 10 demandes par an pour le Parquet de St Nazaire, preuve en est de l’écart considérable entre l’investissement financier et l’utilisation pratique du dispositif en terme de droit.
Aujourd’hui, toutes les infractions peuvent être fichées sauf les infractions financières. Au moment d’une interpellation, n’importe quelle personne peut être soumise au prélèvement ADN. Le refus même du prélèvement ADN, qui relève de la liberté individuelle et de la présomption d’innocence, est un délit passible d’un an de prison.
Renforçant un mouvement sécuritaire ainsi que la rhétorique « d’être sur le terrain » souvent utilisée comme gage de crédibilité dans le débat public, que se passera-t-il quand la « vidéosurveillance » prouvera de manière scientifique un refus d’obtempérer qui relève des droits de l’Homme ?
Certes, 203 logements sociaux, c’est mieux que rien. D’autres projets sont en cours de réalisation avec 23 logements dans la ZAC de la Victoire, 28 à la Canopée et une étude est en route à Escoublac, ce qui porterait le parc social à 270. Avec 3 000 habitants de moins, Guérande possédait déjà 459 habitats sociaux en 2009.
Selon le maire, Yves Métaireau présent à l’inauguration : « Il ne faut pas faire n’importe quoi, construire pour construire, nous avons aussi de nombreuses contraintes en matière de confort, d’énergie et d’accessibilité, nous préférons répondre à l’attente des baulois, il faut du discernement pour faire du logement social. Il est aussi préférable aujourd’hui de faire du neuf, la réhabilitation des logements construits, il y a une vingtaine d’années est hors de prix ». Même discours de la part de l’adjoint en charge de l’action sociale et de l’habitat, Françoise Hautebourg : « Nous sommes attentifs aux terrains qui se libèrent. Nous essayons de répondre au mieux à la demande, mais, je ne suis pas sûre qu’il y ait une réelle demande des baulois de la Baule en matière de logement social ».
A propos de l’emplacement de ce nouvel ensemble jouxtant le terrain d’aviation, le maire poursuit : « Voilà une zone en plein centre de notre commune, se pose vraiment la question de son devenir, notre souhait est de la conserver, mais, certains endroits pourraient, dans le futur, faire l’objet de programmes d’aménagements ».
L’ensemble est composé de trois maisons accolées, 2 T4 de 80 m2 et un T2 de 55 m2 (chauffage au gaz, garage et parcelle de terrain), les loyers vont de 563 à 358 euros. Lors de la visite officielle, les édiles sont rentrés visiter les maisons fraîchement terminées et habitées depuis quelques jours, encore pleines de cartons à déballer.
Mais qui sont les habitants de cet ensemble flambant neuf ? Tout d’abord des locataires heureux comme s’ils avaient gagné au Loto !
Hélène travaille à la Thalasso, son mari à Donges, le couple a trois enfants dont un bébé de 2 mois « C’est un vrai bonheur, ça fait 4 ans que l’on attendait un logement plus grand (auparavant, la famille vivait dans un HLM du quartier du Guézy), nous avons enfin notre maison ».
La première demande de Nathalie auprès du CCAS remonte à 8 ans. Après deux propositions déclinées, la voici installée avec deux enfants à charge au Clos d’Ust : « Après de nombreuses demandes et sollicitations auprès de la mairie, ça y est, c’est une bénédiction, nous vivions dans un logement insalubre, ici, je revis ».
17 ans d’attente pour Nadine, mais, avec un parcours de vie bousculée par une longue maladie. Elle vit seule et est heureuse d’avoir été acceptée, des aménagements spécifiques ont été réalisés dans son logement « je vais enfin pouvoir recevoir mes enfants ».
Reste tous les dossiers en attente, il est difficile de trouver des chiffres sur le plan local. La crise du logement est un fait avéré dans notre département, avec l’arrivée d’environ 14 000 nouveaux habitants par an, la Loire Atlantique comptait 69 500 logements sociaux fin 2010, soit 13 % des résidences principales.
16 000 dossiers de demande de place restent en instance.
Le conseil général veut multiplier par deux la production de logements sociaux avec un objectif de 1 900 nouvelles habitations type HLM par an. Il doit injecter 18 millions d’euros en 2011 pour inciter les communes à réaliser du logement social, l’idée est de doubler le parc existant.
Le prix de revient de la réalisation du Clos d’Ust est de 459 643 euros.
Plan de financement : 71 % de prêts de la Caisse des dépôts et consignations, 10 % du fonds propre Espace Domicile de la ville de La Baule et des subventions du Conseil Général 7 %, du CIL Atlantique5 %, et de respectivement 4 % et 3 % de subventions d’Etat et de Cap Atlantique.
Les travaux consistent à surélever les berges de 50 cm à 1 mètre, afin d’avoir une cote IGN à 4,50 m. Les travaux concerneront La Baule, Le Pouliguen, et Guérande puisque l’étier borde les 3 communes. Un seul organisme a été choisi pour les 3 communes et la maîtrise d’ouvrage sera assurée par le cabinet Sogreah. Les travaux coûteront 8,5 millions d’euros répartis ainsi : 1,5 M € pour La Baule, 3,3 M € pour Le Pouliguen, 1,2 M € pour Guérande et 2,5M € pour le SIVU du port. Les travaux devraient durer jusqu’en 2014, « on, a d’ailleurs rencontré tous les propriétaires qui longent l’étier » a ajouté Yves Métaireau.
Le conseil s’est penché également sur le dossier des caméras de surveillance sur lequel nous aurons l’occasion de revenir.
La Baule n’aime pas la fête de la musique
À une question diverse d’Anne Boyé sur ce qui était prévu pour la fête de la musique, l’adjointe à la culture a rappelé « Nous n’avons pas de budget pour la fête de la musique, la ville offre comme chaque année son territoire aux groupes qui veulent se produire. » Elle a rajouté que, dans le passé, la ville avait tenté d’organiser de grandes fêtes de la musique mais que cela avait été un échec. « Il n’y a jamais de demande de groupe »
Yves Métaireau a précisé qu’il était prêt à prendre un arrêté municipal pour encourager les demandes des établissements de plage ou des bars qui souhaitent organiser des animations.
Politique
Yvonnick Leclerc a démissionné de son poste de conseiller municipal. Élu à La Baule depuis 27 ans Yvonnick Leclerc a souhaité voir un de ses colistiers prendre sa place. Il pourrait s’agir de Thérèse Rondineau, 2e sur la liste ou de Jean Pierre Savary qui est à la 3e place.
Le Guézy est un quartier vivant et compte bien le montrer. Pour leur troisième édition de Bouillon d’Art, les associations organisent des expositions, des concerts, des jeux… « C’est une fête de quartier destinée à tous les Baulois. Cette année, les animations pour les enfants sont privilégiées même si la journée reste intergénérationnelle », commence Philippe Gervot qui représente une municipalité très présente dans le projet depuis le début.
Le quartier, très habité toute l’année, est le foyer de nombreuses associations très dynamiques qui ont décidé en 2009 d’organiser une journée pour les habitants. Depuis, une journée (ou demi-journée) par an, les Baulois (les habitants du Guézy ne font pas de ségrégation et accueillent tous les Baulois) ont droit à des animations à la Maison de Quartier du Guézy, au Parc Lassalle et place du Lancastria, attenants.
La programmation varie tous les ans. On retrouve les trampolines Breizh Jump et les divers concerts qui ont fait leur preuve. Cette troisième édition propose un taureau mécanique « pour tous les âges », une observation de la station spatiale qui passe juste au-dessus du Guézy ce soir-là et des explications sur le méridien du Guézy avec l’association Pêcheurs d’étoiles ou encore l’exposition de l’association A l’écoute du Guézy dans la Maison de Quartier des photographies des quatre saisons. Plusieurs centaines de personnes sont attendues, « un chiffre difficile à définir car les gens vont et viennent », conclut Philippe Gervot.
Début d’après-midi : défilé de la fanfare Digue Bazar Compagnie dans le quartier du Guézy.
De 14 heures à 20 heures : expositions, animations, ateliers…
De 15 heures à 16 h 30 : concerts avec The Blonde et la fanfare Digue Bazar Compagnie.
De 20 heures à 22 heures : Fest Noz avec Digresk.
Animations (gratuites) et restauration (payante) sur place.
Information supplémentaire :
C’est l’association La vie du Guézy qui est à l’origine de l’affiche de Bouillon d’Art. Le dessin qui en est la pièce maîtresse est issu d’un concours organisé dans les trois classes de maternelle de l’école du Guézy. C’est celui d’Emy, de la grande section, qui a été sélectionnée. Mais les autres dessins vont êtres exposés et la mairie va offrir un bon d’achat au gagnant de chaque classe.
Attendus depuis près de trois ans, les travaux de rénovation d'Atlantia devraient être lancés « au plus tard en octobre 2011 », a annoncé Pierre Sastre, adjoint au tourisme, vendredi en conseil municipal. Soit trois ans après une première attribution de maîtrise d'oeuvre. Pendant ce délai, la tempête Xynthia a causé des dégâts et, surtout, entraîné la mise en place d'une législation plus stricte pour les constructions situées à moins de 100 mètres de l'étier. « Les nouvelles contraintes réglementaires nous ont obligés à revoir notre copie », résume l'élu.
« Rénovation intérieure lourde » en 2013
Pour 60 000 € hors taxes, les travaux démarreront dans les prochains mois par la mise en conformité des ascenceurs du palais des congrès. La rénovation globale, pour un coût de neuf millions d'euros, devra répondre à deux objectifs : « l'un de requalification lourde nécessitée notamment par le niveau de dégradation des structures ainsi que l'évolution des législations sécurité-accessibilité-énergie », l'autre d'affirmation du positionnement d'Atlantia « comme une infrastructure du tourisme d'affaires au rayonnement interrégional ». Ainsi, « les ambiances et l'esthétique » devraient être améliorées. Les façades vont être remises en état, une véranda va être créée sur la terrasse « les Evens », des travaux en périphérie sur la fontaine et les espaces arborés seront réalisés et l'intérieur va être complètement revu. Le tout... pas avant 2013. Après les travaux « préliminaires », « la phase suivante de rénovation intérieure lourde, y compris pathologie des façades et aménagements des extérieurs, est envisagée pour 2013 », précise la Ville.
Autre projet qui peine à se concrétiser : celui des halles du marché. Le conseil municipal a approuvé vendredi le lancement d'un appel d'offres pour la réalisation d'une halle transitoire. Après deux appels d'offres infructueux, le projet a été remanié. « Les aménagements intérieurs ont été revus, explique Gatien Meunier, adjoint à l'action économique, mais on ne touche pas à l'enveloppe globale. » Soit 1,1 M€ TTC pour la halle provisoire. Au total, le coût de l'opération halle transitoire/ halle définitive/aménagement des extérieurs s'élève à 10,5 M€.
La réalisation de la halle définitive a commencé par la construction de deux postes transformateurs préfabriqués qui devraient être livrés avant l'été. «
Le marché aux fleurs, c'est une cinquantaine de producteurs, associations, artisans et institutions de toute la Bretagne et de Loire Atlantique qui se sont donnés rendez-vous afin d'offrir, le temps d'un week-end, conseils, informations et possibilité pour chacun de faire l'acquisition d'une multitude de plantes et de fleurs originales.
Le responsable M Jouannet ainsi que M Bréhat, directeur des espaces verts de la ville ont de nouveau mis en œuvre tout leur savoir-faire afin d'en mettre plein les yeux au public. Lors de l'inauguration officielle, samedi, c'est en présence du maire de la Baule, Yves Métaireau ainsi que de nombreux autres élus, que le centre de loisirs "Les p'tits dynamiques" et les écoles se sont vues remettre des récompenses pour leur participation au concours de totems. Les élèves ont rivalisé d'ingéniosité et d'originalité pour créer des sculptures axées sur l'énergie et l'environnement. L'école primaire du Bois Robin a remporté le premier prix avec son œuvre intitulée" 5ème Energie". Une école d'Hambourg, ville jumelée, et le conseil municipal des jeunes ont aussi participé à l'expérience. C'est avec force cris et grande fierté que les enfants ont accueillis la récompense de leurs efforts.
Auparavant, les représentants de l'événement ont souligné la présence d'une dizaine de nouveaux exposants ainsi que la création d'un stand tenu par la ville. Celui-ci a pour but de faire comprendre au public les enjeux du nouveau plan de désherbage de la Baule : "objectif zéro pesticides" avant 2015. Ce stand est aussi un appel aux Baulois qui désire participer au projet. Il leur suffit de s'inscrire pour autoriser la plantation de vivaces devant leur propriété.
Après de vifs applaudissements tous les participants se sont retrouvés autour du verre de l'amitié. Le marché aux fleurs est officiellement ouvert !
Cette marche silencieuse se voulait symbolique pour crier « la peine des enfants ». L’émotion était grande et certains parents avaient du mal à retenir leurs larmes. Selon le collectif organisateur de la manifestation, il n’y a plus aucun espoir car la décision est ferme et définitive, mais les participants ont souhaité « ouvrir les yeux des parents d’enfants en âge scolaire aujourd’hui car la politique actuelle est de fermer les petits établissements au profit des grands. »
Le problème maintenant va être de recaser les enfants pour la rentrée prochaine. « Ils vont être dispatchés dans trois collèges : Le Sacré Coeur à Pornichet, Grand-air à La Baule et St Jean-Baptiste à Guérande. » Ce qui laisse présager que certaines classes pourraient être surchargées l’année prochaine.
Parents d’élèves et enseignants ont tenu à souligner que « le maire de La Baule et la municipalité nous ont soutenus à 200%. Ils ont fait tout ce qui était possible pour eux dans la mesure de leur droit. »
À l’issue de la cérémonie, le cortège s’est rendu pour quelques semaines encore au chevet de l’école tant aimée.
La décision du diocèse de Nantes est irrémédiable. Le collège privé Sainte-Marie fermera définitivement ses portes à la fin de l’année scolaire. « Toutes les hypothèses ont été étudiées, affirme Jean-Pierre Wellhoff, directeur diocésain. Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous avons pris cette décision mais nous n’avions pas d’autre solution. » Ce responsable de l’enseignement catholique en Loire-Atlantique évoque en premier lieu la crise économique. « Depuis 20 ans, ce sont 20 M€ qui ont été dépensés dans le département pour des travaux d’entretien immobilier. Et, d’ici 2028, le diocèse devra rembourser un prêt de 10 M€. »
Rien que pour une mise aux normes de l’enseignement du premier degré (primaire), 30 M€ devraient être engagés. Jean-Pierre Wellhoff évoque également la suppression de la loi Falloux, qui visait à soutenir les investissements des établissements scolaires privés. « Les subventions du conseil général sont passées de 3 à 4 M€ mais la disparition de ce soutien a mis en difficulté les petits établissements. »
Problème démographique
Quant au transfert du collège baulois du centre-ville vers Escoublac, pour lequel un permis de construire avait été déposé et accepté, il aurait été trop coûteux. « La vente des locaux nous aurait rapporté entre 2 et 2,5 M€ alors que la seule construction revenait à 5 M€ », souligne le directeur diocésain, qui estime par ailleurs que passer d’un établissement de 200 élèves à 400 aurait été impossible : « Nous rendons 38,5 postes d’enseignant en Loire-Atlantique cette année. Je ne voyais pas comment créer un collège de cette taille nécessitant plus de moyens alors qu’ils doivent être revus à la baisse. »
Autre élément qui a pesé dans la balance en faveur de la fermeture du collège Sainte-Marie : « un problème de démographie dans le secteur de la presqu’île ». Avant l’annonce à La Baule, le collège de Guérande, qui compte 900 élèves, devait perdre deux classes et celui de Pornichet une. Finalement, avec le report des élèves baulois, les deux établissements voisins ne devraient pas perdre de classe. Guérande devrait même en gagner une.
Une annexe dans quelques années ?
Quant au personnel, les quelques personnes sous contrat privé ont toutes été reclassées, à l’exception d’une. Les enseignants, agents contractuels de l’Etat, devraient être reçus au diocèse cette semaine. Jean-Pierre Wellhoff assure qu’on leur proposera un poste « tout au plus à une demi-heure de chez eux ».
A l’annonce, les élus baulois avaient fustigé une décision brutale sans aucune concertation. Samedi le maire, Yves Métaireau, a rencontré l’évêque, Mgr Jean-Paul James, et Jean-Pierre Wellhoff. Un rendez-vous qui n’a pas fait fléchir le diocèse. Le maire leur a toutefois proposé d’étudier la possibilité de la création d’une annexe aux établissements guérandais et pornichétin. Cette solution avait été envisagée il y a quelques années et abandonnée à un moment où le collège comptait moins d’élèves. Le directeur diocésain n’exclut pas d’y réfléchir pour une mise en œuvre « dans quelques années ». Il affirme d’ores et déjà que des « financements complémentaires seront nécessaires ».
Samedi après-midi, six parents d’élèves rencontraient l’évêque. L’annonce est « très douloureuse », confie Anne Le Frère, enseignante dans l’enseignement catholique et mère de deux élèves. « On s’est battu et on n’a pas été entendu », regrette-t-elle, estimant que le diocèse « fait passer un problème financier avant l’intérêt des enfants ».
Anne Le Frère estime que toutes les solutions n’ont pas été envisagées : « On aurait pu revoir le projet à la baisse, construire un collège accueillant moins d’élèves et financer sur vingt ans. » La mère de famille apprécie à Sainte-Marie « une ambiance qu’on trouve rarement ailleurs » et une prise en charge « de qualité ». Un de ses fils ira en seconde l’année prochaine. L’autre passe en 4e. « Dépitée », alors qu’elle est attachée à l’enseignement catholique, elle le laissera choisir son collège, quitte à se tourner vers le public.
La bibliothèque municipale, rénovée, a été inaugurée ce jeudi matin. Elle porte désormais le nom de Henri Queffélec. Décédé en 1992, l'auteur breton avait présidé le premier salon du livre en 1985 à La Baule. « Henri Queffélec est un écrivain qui aimait la mer, a souligné le maire, Yves Métaireau. Il disait : tout a commencé pour moi en Bretagne face à la mer. Comme nous sommes face à la mer, nous ne pouvions pas trouver meilleur parrain pour cet établissement. » Le maire a par ailleurs rappelé l'histoire de la bibliothèque, évoquant « un site attachant et prestigieux de l'histoire bauloise ».
L'équipe de la bibliothèque n'avait pas quitté le bâtiment d'époque, avenue de Lattre de Tassigny, depuis 1974. En juillet 2008, elle a emménagé aux Floralies pour plus de deux ans, le temps de pousser les murs des locaux de l'équipement culturel. Après plusieurs mois de travaux – pour un coût global de 1,24M€ – les sept salariés de la bibliothèque réinvestissent les lieux, inaugurés jeudi.
Et le nouveau bâtiment a été rénové à la pointe de la technologie. Un système de gestion des prêts et retours des livres dernier cri a été installé. La bibliothèque n'est pas sujette aux vols mais elle est désormais équipée d'un système d'alarme. « Si on a huit livres qui ne sont pas rapportés dans l'année, c'est bien un maximum », confie Arlette Loilleux. Des pertes que la directrice impute plus aux déménagements et oublis qu'à des actes volontaires.
A l'entrée, une borne multilingue permettra aux adhérents d'emprunter et rendre des ouvrages sans passer par l'accueil. « On est au top de ce qui se fait dans les systèmes de retours », estime la directrice.
Eclairage naturel
Parce que la bibliothèque était plus qu'à l'étroit dans ses murs, une nouvelle aile a été greffée à l'est. Elle abrite aujourd'hui l'ensemble des ouvrages exposés. Au total, la surface a été multipliée par trois. Environ 18 000 ouvrages – sur les 49 000 que compte le fonds, directement accessibles depuis le magasin, en sous-sol – sont répartis autour d'une allée centrale éclairée en partie par la lumière du jour. Des baies vitrées offrent de chaque côté un éclairage naturel. « Plus de livres sont disponibles dans des conditions plus agréables, résume Claude Le Guen, maire adjoint en charge de la culture. Avant on était un peu étriqué ! »
Le personnel de la bibliothèque a repensé la signalétique des rayons et répondu à une forte demande en consacrant un rayon